Tour à tour, ces deux pays ont donc imposé leur souveraineté sur l'archipel. À chaque fois l'envahisseur instaura une domination militaire, interdisant toute arme, afin d'éviter les rébellions. C'est ce qui explique un tel développement des techniques de combat à mains nues, ainsi que l'utilisation d'ustensiles de la vie quotidienne en tant qu'armes (les Kobudō). Ces techniques étaient alors transmises secrètement, la nuit, de Maîtres à disciples, dans les jardins clos des maisons des « Maîtres » (Senseï). Histoire du Karaté - KAMAE DOJO. Les entraînements étaient basés uniquement sur l'efficacité, ne laissant aucune place au spectaculaire ou à l'esthétique. Ce sont donc les habitants d'Okinawa qui ont donné naissance à cette méthode de combat à mains nues, appelée par la suite « Karaté «. Ces techniques de combat se sont développées principalement à Naha, aujourd'hui devenue la principale ville d'Okinawa. Naha, ville portuaire, était surtout peuplée de marins, de « dockers », et de commerçants. Les techniques qui se sont développées à Naha, étaient basées sur la respiration abdominale forcée, avec des mouvements circulaires courts mais puissants, donnant naissance au Naha-te (main de Naha), devenu Shorei-ryū.
Il faut probablement remonter à la nuit des temps pour trouver ses origines Le Karaté n'est sûrement pas la création d'un seul homme, ni d'un peuple; ce serait plutôt l'œuvre de plusieurs générations, qui ont d'abord imaginé des moyens pour se défendre et survivre, ensuite pour se donner confiance et enfin imposer leurs lois en toute sérénité. Par la suite, c'est devenu un moyen de s'exprimer. Les origines okinawaiennes du karaté – Fédération Française de Karaté. L'homme qui est toujours en quête de perfection, interprète, transforme, selon ses facultés Le savoir ancestral se transmet de Maître à disciple, tout en essayant d'apporter sa touche personnelle afin que le Karaté réponde aux besoins et aux préoccupations de chacun, à travers les époques. Il y a des légendes, il y a des faits: Les historiens ont retenu le nom d'un moine indien dénommé « BODHIDARUMA ». Venu en Chine au début du Véme siècle pour prêcher le bouddhisme, il fut le fondateur de l'école contemplative « DHYANATCHAN », qui prendrait plus tard le nom de « ZEN ». Il s'installa dans le royaume de « WEI » au monastère de « SHAOLIN » dans la province de « HONDU ».
Carte Okinawa L'avènement du Shorin-Ryu Sōkon Matsumura ( 1809 – 1896), issu de la noblesse locale, commença l'apprentissage du Shuri-te à l'âge de 10 ans, sous la férule de « Tode Sakugawa «, il fut son dernier disciple. Il devint son successeur. Ses qualités de combattant étaient si exceptionnelles qu'il devint très rapidement, à l'âge de 19 ans, le responsable et instructeur de la garde du palais de Shuri (résidence des rois d'Okinawa) et garde du corps personnel du Roi. Il avait un très grand esprit de recherche, et travailla beaucoup pour développer son art. Il s'entraîna avec un marin chinois du nom de « Chintō «, et créa un kata en son honneur. Origine du karaté - École de Karaté Kyokushin Jacques Lepage. Il travailla aussi avec d'autres maîtres chinois. Il systématisa son art pour pouvoir l'enseigner, et y introduisit les katas Kushanku (en référence à l'un des 2 maîtres de Sakugawa), et Hakutsuru (Grue Blanche), que Sakugawa lui avait enseignés, et créa outre Chintō, les katas Passaï et Gojushiho (54 pas), entre autres. Il créa aussi le kata Naïhanchi, pour renforcer le corps et permettre de développer la stabilité du combattant debout et son équilibre dans des déplacements rapides.
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