"Il y a une différence entre ne pas dénoncer un phénomène et l'encourager", répond le critique de cinéma Tarek al-Chennaoui dans un pays où l'homosexualité n'est pas expressément prohibée, mais où la répression des personnes LGBTQ+ s'est accrue depuis l'élection du président Abdel Fattah al-Sissi en 2014. Et surtout, selon le critique, le cinéma égyptien n'a jamais été frileux. Il y a près de 20 ans, le public se ruait dans les salles pour Sahr el-Layali ( Nuits blanches en arabe), l'histoire de quatre couples qui se déchirent après un dîner entre amis avec, au menu, impuissance masculine, adultère et écarts entre classes sociales. Plusieurs films égyptiens, dont L'Immeuble Yacoubian, adapté du roman d'Alaa Al-Aswani, ont déjà traité de l'homosexualité de manière explicite. Et comble de l'ironie, en 2016, le prix du meilleur scénario au Festival du film du Caire était décerné à... Perfect Strangers! Mais dans un pays où conservatisme et lecture rigoriste de l'islam n'ont cessé de progresser, une femme concentre toutes les critiques: l'unique actrice égyptienne de Ashab wala Aaz, Mona Zaki.
La star Mona Zaki a attiré l'attention de bon nombre de ses followers et fans à travers diverses plateformes de médias sociaux, après être apparue il y a quelque temps vêtue d'une robe noire et se promenant dans les rues d'un hôtel, tout en ajoutant en arrière-plan la célèbre chanson Girl on Fire, la superstar internationale Alicia Keys. Cookies nécessaires pour afficher le contenu. » data-cli-src= »» frameborder= »0″ allow= »accelerometer; lecture automatique; presse-papiers-écriture; média crypté; gyroscope; image dans l'image » allowfullscreen> Bientôt, Mona Zaki a reçu beaucoup de commentaires et de likes, quelques minutes après avoir posté la vidéo via son compte personnel sur le site Instagram, pour recevoir de nombreuses réactions à sa dernière apparition, gentiment comme d'habitude. La dernière apparition de Mona Zaki La star, Mona Zaki, est apparue avec son mari, la star Ahmed Helmy, il y a quelques jours, sur une photo alors qu'ils étaient dans la voiture, et Mona a expliqué qu'ils allaient prendre le petit déjeuner, alors que l'artiste partageait ses fans et followers avec la photo à travers la rubrique de son compte sur le site « Instagram », dans lequel Helmy est apparu avec un gros menton dans Look New to him, et Mona a commenté la photo: « Mon rendez-vous pour le petit-déjeuner.
Quant aux violences conjugales, selon moi, elles augmentent parce que les femmes travaillent - plus de 70% des ménages égyptiens dépendent du travail féminin. Frapper sa femme, c'est d'une certaine façon reprendre le pouvoir. Dans votre film, aucun homme ne tire son épingle du jeu... Y. : Ce n'est pas un film féministe. J'ai donné aux personnages masculins plein de choses qui me ressemblent. Saïd, le garçon qui gère l'échoppe des trois soeurs, est extrêmement attachant, car, curieusement, c'est lui l'objet sexuel. Au départ, ce sont les soeurs qui lui tournent autour, et pas l'inverse. Ce que j'ai bien aimé dans le scénario de Waheed, c'est cette inversion des rôles: d'habitude, dans les films égyptiens, c'est le maître ou son fils qui harcèle la domestique. C'est le paradoxe de la société égyptienne: plutôt que de reconnaître les femmes comme des égales, on leur met une pression croissante en exigeant plus de soumission. W. : Il y a deux genres d'hommes: ceux qui considèrent que la femme doit être esclave et ceux qui préfèrent qu'elle soit leur égale.
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