Les veines les plus épaisses qui aient jamais existé en France (certaines atteignant jusqu'à 20 mètres d'épaisseur) s'y trouvaient. On saisit parfaitement l'imbrication du nouveau paysage industriel dans le paysage rural et agricole traditionnel, puisque des parcelles occupées par des céréales et des bosquets sont au contact immédiat des sites d'extraction, cependant qu'à l'arrière-plan la ligne d'horizon (sous un ciel de fin de journée) dessine à la fois les hautes collines qui bordent le bassin de Montceau et le tracé du canal du Centre, voie de transport du charbon exporté. Ouvrier d'exploitation des mines et carrières. Chaque siège est immanquablement signalé par le panache de fumée d'une cheminée, correspondant au fonctionnement d'une machine à vapeur abritée dans sa petite maison (voir au centre gauche de l'image). A gauche en bas, une installation de forage indique que l'on recherche des prolongements du gisement. Dans l'exploitation de la houille, le cheval a été l'auxiliaire indispensable de l'homme: sans lui, le charbon abattu n'aurait jamais pu être véhiculé jusqu'aux ascenseurs qui remontaient la production à la surface.
Dans son ouvrage La Vie souterraine. Les Mines et les mineurs (1867), Louis Simonin a bien mis en évidence ce rôle, et son commentaire illustre très bien le lavis de Bonhommé: " Les chevaux […] sont descendus dans la mine attachés au câble, soit dans des filets, soit par des courroies. Quand cette manœuvre s'opère, ils ne font pas le moindre mouvement, transis d'effroi et comme morts. Arrivés dans la galerie, ils reprennent peu à peu leurs sens. Ces intelligentes bêtes s'habituent très vite à leur nouveau métier […]. On les soigne comme d'utiles serviteurs. L'écurie est vaste, bien aérée, la litière renouvelée souvent. Le foin, l'avoine, d'excellente qualité, garnissent les râteliers à l'heure des repas. Les chevaux deviennent gras et dodus […]. Les mines - Métiers et professions - MonEmploi.com. Une fois entrés dans la mine ils n'en sortent plus. Ils y travaillent des années, et achèvent leur vie dans ce service utile. Ils font partie, on peut le dire, du personnel de la houillère. " Mais gare à une remontée à la surface: le choc de la lumière peut les rendre instantanément aveugles.
Quand on monte dans le bus le soir, on dort, on parle peu », plaisante Jean Gagné. Avez-vous des informations sur cette histoire à partager avec nous? Avez-vous un message qui pourrait intéresser nos lecteurs? Écrivez-nous au ou appelez directement le 1 800-63SCOOP.
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