I Les solides de référence A La perspective cavalière La perspective cavalière ou parallèle est une forme de représentation des solides. Elle a la particularité de conserver le parallélisme. En perspective cavalière, trois points alignés sont représentés par trois points alignés. Attention, la réciproque est fausse. Les points A, B et C semblent alignés mais ce n'est pas le cas. Ils sont situés sur 3 arêtes distinctes. En perspective cavalière, le milieu d'un segment est représenté par le milieu du segment dessiné. En perspective cavalière, les arêtes visibles sont représentées en trait plein et celles qui sont invisibles en pointillés. En perspective cavalière, dans un plan de face, des droites perpendiculaires sont représentées par des droites perpendiculaires. Pour les plans qui ne sont pas de face, cela n'est pas respecté. Dans le parallélépipède rectangle ABCDEFGH, on a ( AB) \perp ( BF) et ( BC) \perp ( BF). Cependant, sur le dessin en perspective, les droites ( AB) et ( BF) apparaissent bien perpendiculaires, car elles sont dans un plan de face, alors que les droites ( BC) et ( BF) ne semblent pas orthogonales.
Sur le schéma ci-dessus, les points A et B définissent une droite notée \left( AB \right). Un plan est défini par trois points non alignés. Les trois points A, B et C définissent un plan que l'on note ( ABC). III Les positions relatives dans l'espace A La position relative de deux droites Deux droites de l'espace peuvent être coplanaires si elles sont contenues dans le même plan, ou non coplanaires dans le cas contraire. L'intersection de deux droites non coplanaires est vide. Deux droites coplanaires de l'espace peuvent être sécantes en un point ou parallèles. Deux droites parallèles de l'espace peuvent être strictement parallèles ou confondues. L'intersection de deux droites confondues est une droite. B La position relative d'une droite et d'un plan Une droite peut être contenue dans un plan, sécante avec le plan ou strictement parallèle au plan. L'intersection d'un plan ( P) avec une droite ( D) strictement parallèle à ( P) est vide. L'intersection d'une droite ( D) contenue dans un plan ( P), avec ce plan ( P) est la droite ( D).
2. Repérage sur la sphère terrestre Le méridien origine de la sphère terrestre est le méridien de Greenwich (banlieue de Londres) en Angleterre. M est un plan de la sphère distinct des pôles N et S. Le méridien de M coupe l'équateur en P et le méridien de Greenwich coupe l'équateur en A. II. Positions relatives de droites et plans 1. Règle d'incidence Règle: Par deux points distincts de l'espace, il passe une unique droite; Par trois points non alignés A, B et C de l'espace, il passe un unique plan noté (ABC); Si deux points distincts A et B de l'espace appartiennent à un plan P, alors tout point de la droite (AB) appartient au plan P. On dit que la droite (AB) est contenue dans le plan P et on note. Dans chaque plan de l'espace, on peut appliquer tous les théorèmes de géométrie plane. positions relatives Position relative de deux droites: Deux droites sont coplanaires lorsqu'elles sont contenues dans un même plan: Deux droites sont strictement parallèles lorsqu'elles sont coplanaires et non sécantes.
B Le parallélépipède rectangle et le cube Parallélépipède rectangle Un parallélépipède rectangle (ou pavé droit) est un solide à six faces dont toutes les faces sont des rectangles. Les faces opposées d'un parallélépipède rectangle sont parallèles. Volume d'un parallélépipède Le volume V d'un parallélépipède rectangle est égal à: V = L \times l \times h Le volume de ce parallélépipède rectangle est égal à: V=6 \times 5 \times 3 = 90 cm 3 Dans la formule du volume du parallélépipède rectangle, les trois distances doivent être exprimées dans la même unité. Un cube est un parallélépipède dont les faces sont des carrés. C La pyramide et le tétraèdre On définit une pyramide à partir d'une base polygonale d'aire B et d'un sommet S. Soit H le projeté orthogonal de S sur la base, on appelle hauteur h de la pyramide la longueur SH. Dans une pyramide, toutes les faces autres que la base sont des triangles. Le volume V d'une pyramide est égal à: V =\dfrac{1}{3}\times h \times B Où h est la hauteur de la pyramide et B l'aire de la base correspondante.
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