Pourquoi ne pas proposer une initiation à la généalogie? On a vu l'intérêt de la micro-histoire; quel est celui de la généalogie à l'école? G. Rhit l'explique bien par l'apprentissage des us et coutumes de nos ancêtres. Finalement, la généalogie est un science sociale qui en traverse plusieurs: l'histoire, la géographie mais aussi la sociologie. Permettre à de jeunes élèves de s'initier à la généalogie, c'est leur permettre de développer un esprit critique envers les sources, d'en apprendre plus sur les migrations. On dit la France terre d'immigration; la généalogie peut le prouver. Rien ne sert de dire "La France a connu des vagues successives d'immigration" sans relier cela aux élèves. Je suis, personnellement, issu de familles de Marseille et du Sud en général. Il se trouve que les grandes pestes ayant décimé les populations, beaucoup d'immigrés vinrent s'installer et eurent une descendance encore largement présente. Un marseillais "de souche" est donc descendant d'italiens. Accepter cela peut permettre la réintroduction de l'instruction civique quelque peu délaissée à l'école: Pourquoi l'immigration?
1 novembre 2012 4 01 / 11 / novembre / 2012 12:28 Il y a deux mois, Grégory Rhit a publié un article sur la généalogie à l'école que je viens de lire avec attention. Il prône un enseignement de cette discipline et bien que je ne sois pas d'accord avec tout l'article, je partage son point de vue sur la mise en place de la généalogie à l'école. La généalogie est fortement liée à une discipline déjà existante en histoire: la microstoria ou micro-histoire qui est l'étude des individus, de villes et villages. Bref, elle n'est pas la classique histoire événementielle (1515: Marignan), ni l'histoire des "grands hommes"; elle est celle des petites gens. Enseigner la micro-histoire à l'école En étudiant un village ou simplement une personne, on fait de la microhistoire. Cela ne veut pas dire, au contraire, que l'on n'inscrit pas cette étude dans son contexte, dans l'histoire événementielle. Il fut un temps (non, pas jadis, juste quand j'y étais, c'est-à-dire de 09/1993 à 06/2005) où les programmes d'histoire du primaire à la Terminale étaient redondants.
Mais là n'est pas la question... En France, on étudie désormais les populations fort fort lointaines... Ce qui m'intéresse ici, loin de la polémique longuement abordée ailleurs sur les bienfondés ou non de l'étude des Monomotapa, c'est d'introduire la microhistoire à l'école. Introduire la généalogie, comme beaucoup le souhaitent, est une bonne idée, mais ce n'est pas suffisant pour en faire un programme scolaire à mes yeux, a fortiori si l'on parle de collégiens voire de lycéens. On le voit souvent dans les séries télés américaines, les jeunes lycéens étudient l'histoire de leur patelin. Rares sont les établissements en France à le faire. Pourquoi? Est-ce parce que ceux des grandes villes n'en sont que rarement originaires? Est-ce parce que les professeurs n'ont pas les connaissances dans ce domaine? Est-ce parce que cela est considéré comme un enseignement « communautaire »? N'étant pas ministre de l'instruction, je ne saurais dire ce qu'il en est. Quoiqu'il en soit, certains le font et je vais vous raconter une petite histoire: Au collège, j'ai été chanceux.
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