434-6 du code du travail; 5°/ qu'en ordonnant la communication des documents réclamés par l'expert-comptable sans avoir seulement constaté que la société Impress métal packaging en disposait, la cour d'appel a privé sa décision de base légale au regard de l'article 809 du code de procédure civile et de l'article L. 434-6 du code du travail; que si l'expert-comptable du comité d'entreprise dispose des mêmes pouvoirs d'investigation que le commissaire aux comptes, lequel détient en vertu de l'article L.
Les sociétés étaient donc en droit de dénoncer l'accord collectif en cause puisqu'elles étaient parties à celui-ci. Toutefois la manière dont elles ont procédé a soulevé une irrégularité. Cour de Cassation, 5 mars 2008 - la santé et la sécurité en droit du travail. La nécessaire consultation préalable du comité d'entreprise Cette nécessité de consulter le comité d'entreprise résulte des missions qui lui sont attribuées dont le respect doit être assuré pour aboutir à une dénonciation valable. ] Cela découle du simple principe que deux textes ne peuvent simultanément trouver application à règlementer l'aménagement et la réduction du temps de travail au sein d'une même entreprise et comme la procédure de dénonciation n'est pas valable, la procédure prend fin à ce niveau, l'application des nouvelles mesures s'analysant en une volonté unilatérale des chefs d'entreprises.
Omnipotence théorique La suspension d'un projet de réorganisation des conditions de travail pour raisons de sécurité est donc validée et c'est la première fois que la Cour de cassation opte pour une telle solution. Les hauts magistrats viennent ainsi d'inventer une manière fort efficace, peut-être même plus efficace que la sanction pénale, de faire observer les dispositions du Code du travail. Arrêt snecma 5 mars 2008 occasion. Le précédent que constitue cet arrêt risque donc de modifier les rapports de force au sein de l'entreprise en permettant de revenir au moins partiellement sur l'omnipotence théorique de l'employeur. Au travers de cette décision, on peut distinguer, en filigrane, un renforcement de la notion d'obligation de résultat qui incombe à l'employeur en matière de protection de ses salariés, notion qui a été construite au fil des dernières années par la Cour de cassation. Cette obligation de résultat est désormais telle que le juge peut même agir à titre préventif lorsqu'il estime que les mesures prises par un employeur ne rempliraient pas parfaitement l'objectif de santé et de sécurité des travailleurs.
L'employeur détient le pouvoir absolu de direction de l'entreprise, mais doit respecter la protection des salariés. B. L'obligation de sécurité de résultat à la charge de l'employeur L'obligation de sécurité de résultat induit pour l'employeur de prendre les mesures nécessaires pour la protection de la santé et de la sécurité des salariés. C'est une obligation qui a été découverte par la jurisprudence avec les maladies professionnelles et notamment l'amiante. [... Arrêt snecma 5 mars 2008 peugeot. ] [... ] Le pouvoir de direction de l'employeur peut-il être restreint au nom de la santé et de la sécurité des salariés? La santé et la sécurité des salariés sont devenues des notions centrales dans l'entreprise amoindrissant considérablement le pouvoir de direction de l'employeur (II). I. La santé des travailleurs, priorité devenue absolue dans l'entreprise La réorganisation de l'entreprise est une décision appartenant à l'employeur mais doit être faite dans le respect de la santé et de la sécurité des salariés A. ] L'employeur se pourvoit en cassation, au motif que la Cour d'Appel n'a pas constaté de violation d'une obligation particulière de prudence et de sécurité imposée par la loi ou le règlement et que certes la nouvelle organisation augmentait les contraintes pour les salariés, mais que celles-ci étaient largement compensées, ne mettant ainsi pas en danger la santé ou la sécurité du personnel.
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