Il est _ étymologiquement _ ce mouvement que le mouvement de la musique tantôt entraîne et soutient, et tantôt immobilise et charme. Une ronde de noms et de films, de chansons et de danses, d'images et de sons tourbillonne dans ces pages, du cinéma expérimental aux films pop, de Maurice Jaubert à Ennio Morricone, de Debussy à Bernard Herrmann, du Troisième Homme à Apocalypse now, du Salon de musique à La Leçon de piano, de Max Ophuls à David Lynch, de Nino Rota à Federico Fellini. M. C. Compositeur de musique concrète, réalisateur de cinéma et de vidéo, enseignant à l'Université Paris III et dans divers centres français et internationaux, Michel Chion a publié une vingtaine d'essais, dont plusieurs sur le son au cinéma et, chez Fayard, sur Pierre Henry, sur la symphonie romantique et sur le poème symphonique. Paru le 17-05-1995 - 484 pages - 24 x 14 x 0 cm - 720 g - ISBN 10: 221359466X - ISBN 13: 9782213594668 Collection: Musique Tags: Histoire et critique, musique, Musique de film, romantique, films, Cinéma et musique, cinema.
Le son du désert est un son chargé. Il révèle, sous son apparence minimale, ce qu'est posséder un son en tant que compositeur, lorsqu'il est la réussite d'une abstraction pleine et se met en scène comme le lieu d'une apparition. De là, dans la composition, il appelle toutes les images, qui même si enfouies et voilées dans les remous anarchiques de l'esprit du saint, se donnent comme véritablement expressives. » — Lionel Marchetti, La musique concrète de Michel Chion, Éditions Metamkine, 1998. Œuvres [ modifier | modifier le code] Publications [ modifier | modifier le code] La bibliographie complète de Michel Chion est consultable sur son site personnel [ 2]. Les Musiques électroacoustiques, coll. « Ina/Edisud, Aix-en-Provence », 344p. illustré (co-écrit avec Guy Reibel), 1976. La Musique du futur a-t-elle un avenir? Cahiers Recherche/Musique N°4, INA/GRM, Paris, 1977. Pierre Henry, Fayard, Coll. Musiciens d'aujourd'hui, Paris, 280p., illustré, (réédité en 2003), 1980. La Musique électroacoustique, PUF, Que sais-je, Paris, 128 pages, 1982.
Archives Michel Chion fait partie de ces gens rares qui travaillent sans complexes au décloisonnement des arts. Compositeur [le Monde du 15 mars), il est aussi cinéaste. Créateur, il est un critique avisé, dans l'un et l'autre domaine. Tant il est vrai que les structures de l'image et du son peuvent se développer sur un même rythme, et qu'aujourd'hui on a tout à gagner à parfois les réfléchir ensemble. Tant il est vrai également que les artistes, quand ils s'y mettent, ont beaucoup à nous dire, et pas seulement à travers leurs œuvres. Article réservé aux abonnés A notre commencement à tous, il y a la présence maternelle, qui apparaît ou disparaît de notre champ visuel, mais peut se maintenir par la voix, ou le toucher. Il en va de même au cinéma: un personnage, quand on l'escamote hors du cadre, ou avant même de le montrer, on peut lui accorder une existence par le son de sa voix. De cette voix, dont on ne sait d'où elle vient, Michel Chion dit qu'elle est " acousmatique ". Et ce personnage, il le baptise " acousmètre ", le plaçant au centre de ce qu'il esquisse ici: " Une théorie du cinéma comme parlant. "
Parmi une vingtaine de titres traduits dans une dizaine de langues, il a écrit aussi sur Pierre Henry, François Bayle, Charlie Chaplin, Jacques Tati, David Lynch, Andreï Tarkovski divers sujets de musique et de cinéma, publié dans des revues françaises et internationales et contribué à de nombreux dictionnaires et encyclopédies. Parallèlement, il a abordé la réalisation avec notamment le court-métrage Éponine (prix Jean-Vigo, premiers prix à Clermont-Ferrand et à Montréal). En 1995, il entreprend une Messe de terre audio-vidéo au Centre international de création vidéo Pierre Schaeffer de Montbéliard. Après avoir consacré un Guide des objets sonores aux idées de Pierre Schaeffer, il fonde dans Le promeneur écoutant, essais d'acoulogie (Plume éditeur, 1993), complété par Musiques, médias, technologies (Flammarion), une théorie du son s'appuyant sur le langage. Il publie en 1991, grâce à Jérôme Noetinger, L'art des sons fixés, où est notamment proposé, pour désigner cette musique, le retour à l'appellation de « musique concrète » dans son sens initial non-causaliste [Quoi?
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