Au cours du 19e siècle, la Joconde n'est plus seulement une merveille de la peinture mais devient l'objet d'une fascination. De grands écrivains, tels George Sand, Théophile Gautier, Jules Verne ou encore Oscar Wilde s'émerveillent devant le charme de Lisa et sont envoûtés par son sourire mystérieux. Les artistes n'échappent pas non plus à l'émerveillement et tente d'égaler voire de surpasser Léonard. Au 20e siècle, ils finissent par moquer ou attaquer le chef-d'œuvre qui en devient toujours plus célèbre. On a volé la Joconde! En 1911, à la veille de son vol, la Joconde est très célèbre auprès des amateurs de peinture et des gens cultivés. Son voleur ne l'a pas choisie par hasard. Mais c'est avec sa disparition pendant plus de deux ans que Monna Lisa devient une image très populaire. L'affaire passionne la presse du monde entier qui reproduit son image à l'infini. C'est le début d'une sorte de « jocondomania » qui existe toujours aujourd'hui. Hormis ce vol spectaculaire, la Joconde a rarement quitté l'enceinte du Louvre.
La seule et précieuse certitude est que la Joconde ait été peinte par Léonard de Vinci. Le doute persiste toutefois quand à sa source d'inspiration, commande ou muse personnelle, mais aussi la date à laquelle il réalisa ce tableau. La Joconde, oeuvre d'art par Leonardo da Vinci Agrandir Titre: Mona Lisa Date: 1503 - 1519 Style: Haute renaissance Dimensions: 77 x 53 cm Genre: Portrait Voir l'oeuvre: Louvre, Paris, France En quelle année a-t-elle été réalisée? Certains spécialistes annoncent une date comprise entre 1503 et 1506, d'autres l'attribuent à une période plus tardive, allant de 1513 à 1519. Une chose est sûre, le peintre la conservera auprès de lui de son vivant, ne s'en séparant jamais, avant que François 1er ne l'acquière. Qui est donc Mona Lisa? L 'identité de la Joconde reste trouble. Une légende raconte qu'il s'agit de Lisa Del Giocondo, dont le mari, proche de De Vinci, aurait souhaité le portrait. Pour d'autres, elle prend tout simplement, les traits de la mère du peintre, ou ceux de la Princesse de Forli.
Les street artistes qui peignent la Joconde sur les murs de toutes les villes du monde sont-ils de fervents admirateurs de la Renaissance et de la peinture de Léonard de Vinci? C'est possible, c'est vraisemblable quoique ce ne soit pas certain. Il n'en demeure pas moins que les représentations de la Joconde ont envahi les univers de l'ensemble des arts mais aussi du commerce et cela au niveau planétaire. Les peintres et en particulier les street artistes se sont emparés de son image pour la détourner, pour le rire et le meilleur, et pour provoquer le chaland. Aussi n'est-il pas inutile de démonter cette mécanique pour mieux en comprendre les rouages. Bien que l'histoire du tableau soit passionnante, laissons le récit de cette histoire aux historiens de l'art, focalisons notre attention sur celle de ses détournements. Il va sans dire que nous parlons de La Joconde du Louvre. En effet, il existe plusieurs Jocondes. Raphaël dessina en 1504 une Mona Lisa (avec un seul n), ajoutons celle du musée national d'art, d'architecture et de design d'Oslo, celle du musée d'art Walters, celle d'Isleworth, celle du Prado, celle d'Epinal.
D'abord européenne au XIXème siècle, portée par le développement de l'écrit, aujourd'hui planétaire à la faveur de la mondialisation des échanges, du développement des mass médias et d'Internet. Dans notre pays, des peintres ont créé des variations de la Joconde. Citons les plus connus: Corot, Robert Delaunay et Fernand Léger. D'autres au XXème siècle pour combattre « l'art établi » détournent l'œuvre: Salvador Dali l'affuble de sa moustache en guidon de vélo et Marcel Duchamp titre son détournement « L. H. O. Q » (prononcez: elle a chaud au cul). L'heure était alors à la contestation de la peinture « bourgeoise », manifestation de l'oppression de la culture d'une classe sociale sur une autre classe sociale, le prolétariat. La lutte des classes passe également par la critique de la culture dominante. On voit aisément que les variations et les détournements s'inscrivent dans un projet politique révolutionnaire. Les détournements postérieurs eurent des objectifs fort différents. Pour certains, il s'agit de provoquer chez le « regardeur » le rire, effet comique provoqué par des ajouts d'accessoires modernes dont le décalage des temporalités crée le bizarre et le rire.
Le fait qu'elle craque et prenne la fuite exprime un ras-le-bol. La culture souffre de cette crise. Beaucoup ne comprennent pas les mesures du gouvernement. Nous avons le droit de faire du shopping, de se coller dans les métros, mais pas de nous cultiver. Too Late sait « qu'elle ne restera pas longtemps, mais elle a passé le week-end et c'est déjà pas mal », explique-t-il lundi soir, satisfait de la portée de son geste. L'action de l'artiste été très soutenue sur Instagram. « Je n'en ai pas parlé au Louvre. Si jamais les dirigeants apprécient l'action, je suis d'accord pour y exposer des œuvres à la réouverture. » En juillet, Mona Lisa avait déjà été brandie par les guides-conférenciers privés de touristes et donc de revenus. Le Louvre avait alors décidé d'accepter les groupes pour les aider. Cet article vous a été utile? Sachez que vous pouvez suivre Actu Paris dans l'espace Mon Actu. En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l'actualité de vos villes et marques favorites.
Elle n'appartient plus au commanditaire de l'œuvre, ni au modèle, ni à Léonard de Vinci. C'est une image schématique réduite comme une tête Jivaro, décontextualisée, déshistoricisée. Une image référence dont les traductions artistiques signent le mouvement sans fin de nos rêves, de nos désillusions, de nos espoirs aussi.
Moi j'essuie les verres Au fond du café J'ai bien trop à faire Pour pouvoir rêver Mais dans ce décor Banal à pleurer Il me semble encore Les voir arriver... "Moi j'essuie les verres au fond du café" | Le Club. Ils sont arrivés Se tenant par la main L'air émerveillé De deux chérubins Portant le soleil Ils ont demandé D'une voix tranquille Un toit pour s'aimer Au cœur de la ville Et je me rappelle Qu'ils ont regardé D'un air attendri La chambre d'hôtel Au papier jauni Et quand j'ai fermé La porte sur eux Y avait tant de soleil Au fond de leurs yeux Que ça m'a fait mal, Que ça m'a fait mal... Moi, j'essuie les verres C'est corps contre corps Qu'on les a trouvés... On les a trouvés Les yeux fermés Vers d'autres matins Remplis de soleil On les a couchés Unis et tranquilles Dans un lit creusé Avoir refermé Dans le petit jour Des amants d'un jour Mais ils m'ont planté Tout au fond du cœur Un goût de leur soleil Et tant de couleurs Y a toujours dehors...... La chambre à louer...
La chambre à louer... Paroles: Claude Delecluse & Michelle Senlis. Musique: Marguerite Monnot 1956 © 1956 Editions Paul Beuscher autres interprètes: Simone Langlois, Lucette Raillat Les articles les plus lus Journal — Violences sexuelles — La dramatique rave party de Redon Recommandés par nos abonné·es
La la la la la la la la... La chambre à louer...
Maison À Vendre Hoymille, 2024