Essai type PORCHET Les résultats de ces essais sont couramment utilisés pour: Dimensionner un assainissement autonome, Dimensionner des ouvrages de rétention ou d'infiltration des eaux pluviales, Déterminer, dans le cas de terrassement sous nappe, les débits de résurgence, Vérifier l'efficacité d'une barrière hydraulique naturelle. Ils doivent être réalisés le plus en amont possible du projet pour éviter toute complication et tout surcoût en phase travaux. A titre d'exemples, la nécessité de réaliser des essais de perméabilité pourra être avérée: Au moment de l'étude géotechnique ou géologique, Au moment de la conception de votre projet notamment s'il prévoit un assainissement autonome ou des zones de réinfiltration des eaux pluviales, A la réception d'une demande spécifique de tout organisme compétent vous demandant de vérifier la perméabilité des sols dans le cadre de votre dépôt de permis de construire.
L'essai a pour objectif de déterminer, de façon in situ, la perméabilité verticale à l'eau d'une formation géologique en place, de matériaux rapportés, ou artificiellement reconstitués. Cette détermination est effectuée au moyen d'un infiltromètre à anneau fermé mis en place sur une surface plane et horizontale du matériau à tester. L'essai est utilisé plus particulièrement dans le domaine de l'environnement, pour caractériser la perméabilité des matériaux qui constituent les barrières d'étanchéité passive des installations de stockage de déchets. L'essai n'est pas applicable aux formations géologiques en place susceptibles de se déstructurer par gonflement ou délitage lors d'un apport d'eau. Il peut s'appliquer aux études en génie civil et en hydrogéologie en général (milieux poreux).
LES ESSAIS DE PERMÉABILITÉ 1. LES ESSAIS DE PERMEABILITE SUR LE CHANTIER Comme nous venons de le voir, les essais de mesure de la perméabilité sont le plus souvent réalisés en laboratoire, sur des échantillons de sol remanié. L'utilisation des perméamètres, conduit parfois à des résultats plus au moins fiables. On peut remédier à cette situation en effectuant des essais in situ sur le sol intact. Ces essais requièrent toutefois de nombreuses pièces d'équipement et prennent beaucoup de temps. On note les 2 essais suivants: 1. 1. L'ESSAI DE PERMEABILITE PAR POMPAGE Cet essai de la figure 8 permet de déterminer la perméabilité globale d'un dépôt de sol. Il consiste à abaisser la surface libre de la nappe d'eau dans un puit de pompage. En pratique, il consiste à forer jusqu'à la couche imperméable de sol ou au roc. On effectue un pompage continu et régulier, de façon à créer un écoulement permanent et ainsi maintenir le niveau d'eau stationnaire dans les puits de pompage et d'observation.
Des détails à ce sujet peuvent être trouvés dans Hernandez (2007) et Peregoedova (2012). Figure 3-3: Déroulement des essais de perméabilité en colonne Le montage et le démontage des colonnes sont inspirés des travaux réalisés par Hernandez (2007) et Peregoedova (2012). Lors du montage de la colonne (Figure 3. 2), les matériaux sont compactés de façon identique afin d'avoir des indices des vide (ou porosité) désirés et semblables pour toutes les couches et tous les essais. Après le remplissage de la colonne, on procède à la saturation avec de l'eau. Pendant la saturation, on met la colonne sous succion (sous vide) comme décrit dans la procédure d'essais de drainage de Chapuis et al. (2007). La saturation se fait du bas vers le haut à faible gradient. Le degré de saturation dans la colonne est calculé selon la procédure décrite par Chapuis et al. Une fois le degré de saturation voulu atteint (> 95%) et les piézomètres installés, les essais de perméabilité peuvent démarrer. Le protocole détaillé est expliqué dans Chapuis et al.
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