L'école des femmes: Acte III, Scène 5 (Arnolphe) - YouTube
L'école des femmes: Molière, Acte II, 5 - Support: « L'Ecole des femmes » de Molière Acte II - scène 5 - vers 503 à 542 TEXTE: ARNOLPHE: Fort bien. AGNES: Le lendemain, étant sur notre porte, Une vieille m'aborde, en parlant de la sorte: "Mon enfant, le bon Dieu puisse-t-il vous bénir, Et dans tous vos attraits longtemps vous maintenir! Il ne vous a pas faite une belle personne Afin de mal user les choses qu'il vous donne; Et vous devez avoir que vous avez blessé Un cœur qui de s'en plaindre est aujourd'hui forcé. " ARNOLPHE, à part: Ah! Suppôt de Satan! Exécrable damnée! "Moi, j'ai blessé quelqu'un! L école des femmes acte 3 scène 5 de. Fis-je toute étonnée. - Oui, dit-elle, blessé, mais blessé tout de bon; Et c'est l'homme qu'hier vous vîtes du balcon. - Hélas! qui pourrait, dis-je, en avoir été cause? Sur lui, sans y penser, fis-je choir quelque chose? - Non, dit-elle, vos yeux ont fait ce coup fatal, Et c'est de leurs regards qu'est venu tout son mal. - Hé! Mon Dieu! Ma surprise est, fis-je, sans seconde: Mes yeux ont-ils du mal, pour en donner au monde?
Il va ainsi se faire ses premiers ennemis, les « dévots », alors puissants. Molière se fait ici le défenseur de l'égalité des sexes, conception très moderne. Travail d'écriture: Rédigez le paragraphe le plus complet possible pour démontrer que le personnage développe une vision austère du mariage.
Scène 5: ARNOLPHE, seul. Comme il faut devant lui que je me mortifie! Quelle peine à cacher mon déplaisir cuisant! Quoi! pour une innocente un esprit si présent! Elle a feint d'être telle à mes yeux, la traîtresse, Ou le diable à son âme a soufflé cette adresse. Enfin, me voilà mort par ce funeste écrit. Je vois qu'il a, le traître, embaumé son esprit, Qu'à ma suppression il s'est ancré chez elle; Et c'est mon désespoir et ma peine mortelle. Je souffre doublement dans le vol de son coeur; Et l'amour y pâtit aussi bien que l'honneur. J'enrage de trouver cette place usurpée, Et j'enrage de voir ma prudence trompée. L’École des femmes Acte III Scène 5 - L'école des femmes - Cultivons nous. Je sais que, pour punir son amour libertin, Je n'ai qu'à laisser faire à son mauvais destin, Que je serai vengé d'elle par elle-même: Mais il est bien fâcheux de perdre ce qu'on aime. Ciel! puisque pour un choix j'ai tant philosophé, Faut-il de ses appas m'être si fort coiffé? Elle n'a ni parents, ni support, ni richesse; Elle trahit mes soins, mes bontés, ma tendresse: Et cependant je l'aime, après ce lâche tour, Jusqu'à ne me pouvoir passer de cette amour Sot, n'as-tu point de honte?
Oui; mais cela n'est rien, Et de vous raccrocher vous trouverez moyen. Il faut bien essayer, par quelque intelligence, De vaincre du jaloux l'exacte vigilance. Cela vous est facile; et la fille, après tout, Vous aime? Assurément. Vous en viendrez à bout. Molière, école des femmes, Acte II, scène 5, innocence Agnès, vielle dame. Je l'espère. Le grès vous a mis en déroute; Mais cela ne doit pas vous étonner. Sans doute; Et j'ai compris d'abord que mon homme était là, Qui, sans se faire voir, conduisait tout cela. Mais ce qui m'a surpris, et qui va vous surprendre, C'est un autre incident que vous allez entendre; Un trait hardi qu'a fait cette jeune beauté, Et qu'on n'attendrait point de sa simplicité. Il le faut avouer, l'Amour est un grand maître; Ce qu'on ne fut jamais, il nous enseigne à l'être, Et souvent de nos moeurs l'absolu changement Devient par ses leçons l'ouvrage d'un moment. De la nature en nous il force les obstacles, Et ses effets soudains ont de l'air des miracles. D'un avare à l'instant il fait un libéral, Un vaillant d'un poltron, un civil d'un brutal; Il rend agile à tout l'âme la plus pesante Et donne de l'esprit à la plus innocente.
» v. 14; « Mon Dieu, non! » v. 21; « Non non... Uniquement disponible sur
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