Document sans titre COMMENTAIRE COMPARE: LA FONTAINE ET ANOUILH: LA CIGALE ET LA FOURMI (COMMENTAIRE COMPARE) Introduction: « La Cigale et la Fourmi » de La Fontaine s'inspire d'un texte court d'Esope. Esope explicite toujours une morale alors que chez La Fontaine, le lecteur la tire de lui-même. Anouilh, au XXème siècle, s'inspire du texte de La Fontaine en reprenant textuellement les deux premiers vers mais la transforme puisque nous ne trouvons plus dans sa fable que la Cigale. Il écrira une autre fable: « La Fourmi et la Cigale ». L'étude comparée montrera la progression du récit dans les deux textes, et ensuite la place et le portrait de la Cigale, dans l'un et l'autre texte. Fable étudiée: La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue: Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. « Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Anouilh, « La cigale » Le choix du titre Anouilh élimine la fourmi au profit du renard, réputé pour sa ruse, discret clin d'oeil au Roman de Renart. La cigale devient le personnage principal, héroïne triomphante qui dément ainsi sa légende et la fable source. La cigale est en réalité une fourmi. Elle est le moteur du récit (vers 9), impose sa parole, calcule, décide, ordonne (« j'entends » répété deux fois, v. 38 et 42, « vous l'augmenterez », v. 40, « je veux », v. 50, contraignant le renard à « s'incliner », v. 57). La progression de la fable Une construction, efficace, est fondée sur un coup de théâtre qui constitue un renversement de situation et un retournement du sens de la fable de La Fontaine. Au plaidoyer pro domo de celui-ci en faveur de la cigale, incarnation de l'insouciance prodigue du poète, Anouilh substitue une satire mordante du milieu artistique et fait de la cigale un personnage antipathique. La fable est construite à la façon d'une petite comédie grinçante en 5 actes: – premier acte (vers 1 à: présentation du personnage principal; – deuxième acte (vers 9 à 32), la visite chez le renard.
1531 mots | 7 pages récit une morale subtile, ou bien plus simplement explicite. On retiendra ici les noms de Jean de la Fontaine, Jean Anouilh et Jean-Jacques Rousseau. Il s'agira en fait dans ce corpus de relever les leçons qu'on peut tirer des fables dont la morale est implicite pour ensuite se concentrer sur une dont la morale est clairement exposée. Le loup et le chien paraissent dans Fables, qui a été écrit par Jean de La Fontaine sur une période de 28 ans. Dans cette fable on retrouve le Loup et Le chien Commentaire le chêne et le roseau jean anouilh 1412 mots | 6 pages Pensée 347, de Blaise Pascal (1670), Le Chêne et le Roseau, de Jean de La Fontaine (1668), sa réécriture par Jean Anouilh Le chêne et le Roseau (1962), et Le Peuplier et le Roseau, de Raymond Queneau (1968). Les quatre auteurs du XVIIe et XXe siècle donnent une image de l'homme nuancée. Il est présenté comme surprenant, prétentieux, pensant et conscient, et enfin, sage. On trouve l'idée d'un homme surprenant dans la fable de Jean de La Fontaine.
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