J'ai testé les ris automatique cet hiver sur un cata de 40 pieds aux Antilles. Et ben... je ne suis vraiment pas convaincu... du tout!! En vrac et dans le désordre: - une longueur de bosse délirante avec des frottements importants: on finit épuisé quand on a winché tout cela. - difficile de régler correctement le truc pour un étarquage correct - des emmélages quasi systématiques au point d'être régulièrement obligé d'aller faire l'acrobate en bout de bôme pour pouvoir larguer un ris (le comble pour un système destiné à vous éviter de quitter le cockpit). Bref, je n'ai eu que des soucis avec ce machin, censé à la base vous simplifier la vie. Association des Propriétaires de Muscadet. Je navigue très souvent en solo sur mon bateau, ou pire, solo accompagné d'enfants et j'ai donc optimisé ma prise de ris: - remplacement du système classique de point d'amure (croc au vit de mulet + oeil dans la voile) par des estropes en dynema frappées en pied de mât, passant dans un fort pontet au niveau du vis de mulet et terminées par des mousquetons de spi.
La bôme à ris automatique de Selden est équipée de deux bosses de ris simples et d'un palan de bordure. Un ris de fond est disponible sur demande. Un système de poulies à l'intérieur de la bôme permet d'ariser en même temps le point d'écoute et le point d'amure, avec une bosse unique. Le système de poulie a une démultiplication de 2: 1. Prise de ris automatique le. Si la drisse et la bosse de ris sont toutes les deux ramenées au cockpit, il n'est pas nécessaire d'aller sur le pont pour prendre un ris. Faire deux marques sur la drisse correspondant à la position des ris 1 et 2. L'utilisation d'un hale-bas rigide est recommandé, ceci afin d'empêcher la bôme de tomber dans le cockpit pendant les manoeuvres de prise de ris. Equipé d'un vérin à gaz, le halebas remplace alors la balancine qui peut être supprimée. Pour prendre un ris: - Choquer l'écoute et le hale-bas, régler ensuite la balancine. - Choquer la drisse de grand-voile jusqu'à la première marque. - Etarquer la bosse de ris, de façon à amener sur la bôme le point d'amure et le point d'écoute et reprendre ensuite le mou dans la deuxième bosse de ris.
Selden utilise des platines coulissantes sur rails interne, mais ce n'est plus le même prix!!! voir le shéma ici ris1 mouflé Nota: a - quand la grand' voile est entièrement établie (sans aucun ris) la longueur "B" doit être supérieure à "A", ce qui élimine l'application de ce système au Ris N° 3 b - mon deuxième ris est une manoeuvre continue qui part d'une boucle sur la bôme (via un pontet fixe) puis par l'oeillet sur la chute, retour sur poulie en bout de bôme, passage dans la bôme, sortie sur une poulie ajoutée au niveau du vit de mulet, passage dans l'oeillet sur le guindant et retour en pied de mat puis cockpit. Prise de ris - Bleiz Mor. Voir schéma du Ris N° 2 ici: Ris 2 c - je cherche une idée pour le ris N°3, qui est classique actuellemment, et oblige à se rendre au pied de mat, alors que c'est plutôt à cet instant qu'on serait mieux à l'abri dans le cockpit... Voir le schéma ici: Ris 3 Mode d'emploi: 1 - Choquer la drisse de grand' voile jusqu'à sa marque "RIS 1" puis la bloquer (on n'y touchera plus) nota: j'ai fait cette marque avec un feutre indélébile, au niveau du coinceur.
- Mise en place d'anneaux en dynema au niveau des points d'amures de ris. - retour de la drisse de GV en pied de mât, avec winch costaud pour étarquage. - les bosses de ris reviennent au cockpit, avec bloqueurs et winch. De cette manière, je peux frapper rapidement l'anneau dynema d'amure de ris sur un des mousquetons (cela ne lâche pas comme les oeils dans le croc) et je contrôle en même temps la drisse depuis le pied de mât. Prise de ris automatique du. Il me suffit ensuite de reprendre tranquilement la bosse depuis le cockpit. Je prends un ris en 30 secondes en général, avec aucun problème d'étarquage et une dépense physique minimum. Avec le rail de GV bien lubrifié (teflon ou silicone), je peux même prendre des ris sans problème au portant. Evidemment, il faut aller en pied de mât... Mais est-ce là un réel problème? AMHA, si on est toujours capable de se déplacer en pied de mât (et cela me semble quand même indispensable comme capacité physique si on veut faire de la voile... ), et bien les ris automatiques ne vous apporteront que des
- Choquer la balancine, reprendre du hale-bas et border l'écoute. Pour larguer un ris: - Choquer l'écoute et le hale-bas. - Choquer les bosses de ris. - Etarquer la drisse de grand-voile puis border l'écoute et étarquer le hale-bas. Vidéo de démonstration Afin de sélectionner la section de bôme correcte, vous devez connaître la longueur de bordure de la voile (E) et le couple de redressement (RM). Schema prise de ris automatique. Si vous ne connaissez pas le couple de redressement, le déplacement du bateau peut être utilisé. Les cotes de E et Y doivent être connues pour permettre le calcul des dimensions. La longueur de la bôme est quelquefois déterminée par d'autres facteurs que E et par conséquent il faut également connaître la longueur de S. Un bon exemple est lorsque la bôme doit avoir une longueur supplémentaire pour permettre à l'écoute de grand-voile de passer une capote de descente. Vous pouvez vous reporter au tableaux situés dans les photos ou en allant sur le site Selden à l'adresse ci-dessous: Référence constructeur: BS120-62B
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