Article réservé aux abonnés Un nouveau projet du code de déontologie des pharmaciens, adopté par l'Ordre le 4 octobre, a été adressé à Olivier Véran, ministre de la Santé. À l'occasion de la 33e Journée de l'Ordre des pharmaciens, Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national (CNOP), a annoncé avoir transmis au cabinet du ministre de la Santé une version actualisée du code de déontologie des pharmaciens. Ce nouveau projet comprend des adaptations du métier de pharmacien aux nouvelles missions, mais aussi des évolutions des moyens de communication. Le texte intègre également les conditions d'utilisation par les pharmaciens des nouveaux outils et services numériques et prévoit leur participation aux structures de coopération tel que l'exercice coordonné. Adressant directement son propos au ministre - malheureusement présent à l'événement que par vidéo - la présidente de l'Ordre a rappelé: « Il y a trois ans, à ce même endroit, votre prédécesseur, Agnès Buzyn, s'était engagé à publier ce code au premier trimestre 2019.
Ces sanctions sont indépendantes des poursuites civiles ou pénales qui pourraient, dans certains cas, s'y ajouter. Des devoirs et interdictions généraux Cette partie énonce les règles générales de comportement professionnel auxquelles sont soumis tous les pharmaciens, notamment: respecter la vie et la personne humaine; contribuer à l'information et à l'éducation sanitaire du public; préserver son indépendance professionnelle; respecter le secret professionnel; ou encore faire preuve du même dévouement envers toutes les personnes qui ont recours à leur art. Des dispositions spécifiques par métier Le code de déontologie traite ici de règles plus particulières, propres aux différents modes d'exercice. Officine et pharmacie à usage intérieur (établissement de santé): participation à la protection de la santé, tenue de la pharmacie, relations avec le public... Entreprise de fabrication ou de distribution en gros de produits pharmaceutiques: définition des attributions des pharmaciens et du personnel, formation aux bonnes pratiques, contrôle de l'exactitude de l'information scientifique, médicale et pharmaceutique...
> Les règles plus « techniques » concernant le fonctionnement de l ' officine, la communication et la publicité n'y figurent plus mais devraient être intégrées au code de santé publique (CSP). À noter: les articles du code font aussi partie du CSP. … >S 'abonner
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En fonction des dégats causés au patient, le pharmacien pourra être également poursuivi sur le plan pénal du chef de blessures ou homicide involontaire. Idem, la faute pourra être consécutive à une infraction à la réglementation des substances vénéneuses ou psychotropes. → U ne obligation de résultat: la responsabilité des produits défectueux (article 1245 du code civil) En cas de produit défectueux, la victime pourra engager la responsabilité civile du producteur pharmaceutique (qu'il soit un laboratoire ou un pharmacien d'officine). Cette responsabilité pourra par exemple être engagée en cas d'effet secondaire extrêmement grave non mentionné dans la notice et non contre indiqué. Dans ce cas, le pharmacien verra sa responsabilité engagée sans qu'il n'y ait besoin de prouver une faute:c'est l'obligation de résultat. Dans ce cas, seule la force majeure pourra le disculper. → La responsabilité pénale du pharmacien Lorsque la faute de négligence, d'imprudence, de manquement aux obligations professionnelles, réglementaires et législatives du pharmacien a entraîné des conséquences corporelles graves sur le patient, alors ce dernier pourra voir sa responsabilité engagée sur le plan pénal.
La principale faute commise dans le corps pharmaceutique consiste en erreur sur le médicament délivré. Par exemple, se tromper dans le générique d'une pilule contraceptive. De même, une erreur dans les conseils délivrés en matière de dosage médicamenteux pourra être reprochée au pharmacien. Attention, les actes effectués par les préparateurs en pharmacie engagent la responsabilité du pharmacien qui devra les contrôler. Lorsque le pharmacien se rend compte d'une erreur de délivrance, il doit immédiatement tenter d'en limiter les conséquences néfastes en contactant le médecin. La faute peut également résulter d'un défaut de conseil dans les posologies: attention en effet, la jurisprudence considère que la responsabilité du conseil dans les posologies n'incombe pas uniquement au médecin prescripteur mais également au pharmacien. Le plan de posologie devra être clair et adapté au patient émetteur (pour cette raison, il est préférable d'inscrire la posologie une seconde fois sur l'emballage du médicament).
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