Alors que le Maroc entame les préparatifs pour l'élaboration des projets du nouveau Programme de développement régional (PDR), l'Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD) constate une faible implication des citoyens marocains dans ce processus. Dans sa nouvelle note, intitulée « Pourquoi et comment doit-on améliorer les mécanismes de concertation pour la construction des plans territoriaux? », l'Alliance avance que moins de 0, 1% de la population s'intéresse aux programmes et aux plans territoriaux préparés pour leurs communautés. Elle évoque en ce sens les projets du PDR, du Programme de développement territorial (PDPP) et du Programme d'action communautaire (PAC) élaborés par les collectivités territoriales et valables pour les six prochaines années. «Il s'agit aussi d'un certain nombre de Schémas régionaux d'aménagement du Territoire (SRAT), dont la validité s'étend sur les 25 prochaines années, et qui doivent répondre aux besoins et aux choix de la population, tout en étant cohérent avec les objectifs de développement durable (ODD) et l'agenda climatique», indique la note.
Élaboré avec l'appui du Centre 4C Maroc, en coordination avec le collège «Société civile et Organisations non gouvernementales du 4C», ce «Livre blanc» est destiné à servir de socle pour les discussions avec les responsables et les acteurs nationaux, afin de promouvoir l'intégration structurée des axes de résilience climatique, de durabilité et d'inclusion dans les stratégies et politiques sectorielles, notamment en prévision des élections législatives prévues en 2021. Il se présente également comme un plaidoyer de la société civile environnementale pour l'alignement des politiques publiques et du plan de relance post Covid-19 du Maroc avec «les enjeux de l'Accord de Paris et les exigences de durabilité et de résilience» à l'aune du lancement de la mise en œuvre des orientations du Nouveau Modèle de développement (NMD) durant le mandat politique de 2021-2026. «Cette contribution a pour objectif de mettre les questions de lutte contre les changements climatiques, la perte de la biodiversité, et de préservation du capital naturel, et d'atteinte des Objectifs de développement durable de l'Agenda 2030 au cœur des politiques publiques et du futur programme gouvernemental et d'inscrire la durabilité, la résilience et l'inclusion au cœur du plan de relance économique et sociale post-crise Covid-19», indique l'AMCDD.
Les promesses faites lors de la Conférence de coordination des partenaires et des donateurs pour le G5 Sahel, tenue en décembre 2018, à Nouakchott, doivent être tenues", a dit le Chef du gouvernement, notant qu'un effort financier supplémentaire de la communauté internationale est nécessaire, d'autant plus que la pandémie du COVID-19 a gravement affecté les économies de tous les pays du G5 Sahel, avec une contraction de leurs PIB de l'ordre de 8 à 10%. Par sa participation aujourd'hui, le Royaume du Maroc, fort de ses liens ancestraux avec les pays du Sahel et fidèle à sa vocation d'acteur engagé pour la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique, réaffirme ici, devant vous, son engagement solidaire des pays du G5 Sahel et des autres pays de la sous-région pour contrer, ensemble, les menaces qui pèsent sur leur devenir et sur celui de toute la région, a conclu le Chef du gouvernement. Ce Sommet de deux jours, axé notamment sur les questions de développement au service des peuples, fera le point sur l'évolution des actions du G5 Sahel.
Nous sommes solidaires de nos amis, les pays de la région, pour contrer cette menace qui nous touche directement", a affirmé M. El Otmani. Pour le Chef du gouvernement, la victoire durable sera sur le terrain du développement humain et la lutte contre le terrorisme se poursuivra sur les terrains politique, économique, social, intellectuel et humain, alors même que SM le Roi Mohammed VI tient à ce que l'action solidaire du Maroc se prolonge au-delà de l'urgence. "Ce sont cette expérience et cette expertise que le Royaume se propose de partager avec ses pays frères du Sahel, par des actions concrètes", a-t-il dit. Selon M. El Otmani, ce sommet intervient sept ans, jour pour jour, après la création du G5 Sahel qui n'a cessé de démontrer sa pertinence et a permis notamment d'incarner l'appropriation-même, en faisant des défis de chacun les défis de tous, et en organisant la riposte pour les contrer; de construire une cohérence stratégique autour d'objectifs opérationnels communs, et de réaliser par la même des victoires tactiques importantes et de transcender ses propres limites géographiques, par des alliances et des synergies internationales nouvelles.
Car, en effet, l'expérience a démontré que les approches exclusives sont inopérantes pour faire face aux dangers sécuritaires qui guettent la région, surtout au regard des défis que connaît l'espace sahélo-saharien en matière de sécurité et de développement". Tout en rappelant que Sa Majesté le Roi a tenu à répondre favorablement à l'invitation qui Lui a été adressée par M. Mohamed Cheikh Ould EL-Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie, conjointement avec M. Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad et Président en exercice du G5 Sahel, M. El Otmani, qui a transmis aux participants les salutations fraternelles du Souverain, a salué au nom du Royaume du Maroc, la Mauritanie pour sa présidence réussie du G5-Sahel, alors même que 2020 –année de la Covid-19- a été d'une rudesse inédite et a félicité le Tchad pour son accession à la présidence du G5 Sahel. Le Maroc n'est pas et n'a jamais été spectateur des événements qui surviennent au Sahel. "Comme vous, nous ne nous le permettons pas.
Aussi, elle contribue au soutien de la participation civique en influençant la prise de décision publique, en assurant la transparence, en renforçant le principe de lier la responsabilité à l'imputabilité et en consolidant la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques. Comment améliorer l'engagement citoyen? Pour l'AMCDD, l'amélioration de l'implication des Marocains dans le processus d'élaboration des projets de développement du territoire repose sur plusieurs facteurs. Il faut d'abord assurer une coordination et une intégration optimales entre le travail et les efforts des institutions déconcentrées et décentralisées avec les autres acteurs économiques, associatifs, académiques, etc. Il est également important de résoudre la problématique du partage de l'information, tout en accélérant la transformation numérique de l'administration territoriale. Autre problématique à résoudre selon l'Alliance: l'absence d'un système d'information unifié et partagé par toutes les parties concernées.
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