La rechute et l'exacerbation de la dépression peuvent également se produire. La période habituelle recommandée pour la réduction d'un antidépresseur est d'au moins quatre semaines. Cependant, un arrêt « abrupte » peut parfois être inévitable pour des raisons cliniques. Switch antidépresseur tableau peinture. Les symptômes de sevrage antérieurs lors du traitement antidépresseur sont des prédicteurs des problèmes d'interruptions futurs. Dr Ordoscopie, Pharmacien, avec la relecture du Dr B., Psychiatre Source(s) – AustralianPrescriber, Switching and stopping antidepressants, 06/2016,
6=desvenlafaxine. 7=duloxetine. 8=escitalopram. 9=fluoxetine. 10=fluvoxamine. 11=levomilnacipran. 12=milnacipran. 13=mirtazapine. 14=nefazodone. CMPsy - Collège Méditerranéen de Psychiatrie. 15=paroxetine. 16=reboxetine. 17=sertraline. 18=trazodone. 19=venlafaxine. 20=vilazodone. 21=vortioxetine. 22=placebo. [/édit 7/6/2018] Plusieurs antidépresseurs apparaissent à la fois efficaces et bien tolérés Certains antidépresseurs - escitalopram, mirtazapine, paroxétine, agomélatine et sertraline - combinent à la fois un taux de rémission plus élevé et un taux d'abandon plus faible que les autres antidépresseurs. En revanche, la réboxétine (non commercialisée en France), la trazodone (non commercialisée en France), et la fluvoxamine (Floxyfral), ont eu les profils d'efficacité et de tolérance les plus faibles. Pas d'influence du sponsor éventuel, mais un effet « nouveauté » à prendre en compte Les auteurs ont également centré leur analyse uniquement sur les études financées par l'industrie pharmaceutique: ils ont constaté que cela n'a pas modifié les résultats et ils estiment donc que leur inclusion était nécessaire, en raison du petit nombre d'études financées de façon indépendante.
Ici, la période de lavage peut être raccourcie à environ deux jours. Le risque d'interactions médicamenteuses augmente avec cette approche, mais est encore assez faible. La stratégie de switch « croisé », où le premier antidépresseur est réduit peu à peu tandis que le deuxième est introduit à faible dose et augmenté progressivement. Cette méthode peut être effectuée en toute sécurité avec certains antidépresseurs uniquement (cf. tableau). Le switch « immédiat », qui nécessite une grande expertise. Ce protocole consiste à arrêter un antidépresseur et à en commencer un autre le lendemain à la dose thérapeutique habituelle. Cette méthode présente un risque considérable de symptômes de sevrage et d'interactions médicamenteuses. Episode dépressif majeur : comparaison de l'efficacité et de la tolérance de 21 antidépresseurs (The Lancet). ARRÊTER UN ANTIDÉPRESSEUR En plus des raisons citées au début, l'arrêt d'un antidépresseur peut également être décidé après un épisode de dépression bien traité – habituellement six à neuf mois après le dernier épisode dépressif. Après une utilisation de plus de six semaines, tous les antidépresseurs peuvent causer des syndromes de retrait s'ils sont arrêtés ou rapidement réduits (sauf l'Agomélatine).
Des recherches futures devraient permettre d'étendre cette méta-analyse aux données individuelles de certains groupes de patients afin de se rapprocher d'un traitement personnalisé, qui permettra de prédire au plus près les taux de réponse, la posologie ou même les effets secondaires. Switch antidépresseur tableau noir. Claire Lewandowski et Jean-Philippe Rivière En savoir plus Cipriani A et al. Comparative efficacy and acceptability of 21 antidepressant drugs for the acute treatment of adults with major depressive disorder: a systematic review and network meta-analysis. Lancet. 2018 Apr 7;391(10128):1357-136 (accès libre) Sur VIDAL Reco "Dépression"
Pour rappel, la demi-vie de la plupart des antidépresseurs se situe entre 10 et 36 heures, mais elle peut varier de 1-2 heures (agomélatine) à 4-6 jours (fluoxétine). Un article de l' Australian Prescriber publié en 2016 propose un tableau récapitulatif des demi-vies des antidépresseurs (ainsi qu'un très pratique poster A4 ou A3 des stratégies de substitution principe actif par principe actif). Le switch progressif expose à un risque accru de syndrome de discontinuation, voire de rechute, en particulier si une période de washout est mise en place. Le switch croisé Le switch croisé, au cours duquel les deux molécules coexistent dans l'organisme, est, selon l'article de L'Encéphale, à privilégier chez les patients à haut risque de rechute, mais expose à un risque d'interaction médicamenteuse et d'effets indésirables cumulés. Cette stratégie est néanmoins privilégiée par les auteurs de l'article du Journal of Affective Disorders. Switch antidépresseur tableau abstrait. Le switch direct Le switch direct est simple à mettre en place, mais il expose à un risque plus élevé d'interactions médicamenteuses.
Il est également possible de remplacer le premier antidépresseur inefficace par un second, d'une même classe ou d'une classe thérapeutique différente. Des stratégies d'association et de potentialisation sont également recommandées dans certains contextes [6–8]. Le « switch » (changement d'une molécule vers une autre) est donc une technique très répandue. Il doit être réalisé dans des conditions optimales, ce afin de limiter les symptômes de discontinuation éventuels, dus à l'arrêt de la première molécule, de permettre une instauration adaptée et sûre de la seconde molécule, de limiter les effets indésirables en lien avec d'éventuelles interactions médicamenteuses et, in fine, de garantir la meilleure efficacité possible du nouveau traitement choisi. Il est classique d'attribuer à tort à l'introduction d'un nouveau traitement des effets secondaires qui sont en fait liés à l'arrêt du précédent traitement ou aux effets combinés de ces deux traitements: une telle conclusion peut conduire à interrompre à tort le nouveau traitement, privant le patient de ses bénéfices potentiels Il existe des règles pour switcher en toute sécurité d'une molécule à une autre, celles-ci dépendent des caractéristiques pharmacocinétiques et pharmacodynamiques de la première et de la seconde molécule.
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