Alors, le Conseil d'État a retenu que le juge administratif est compétent dans ce type de contrat dans la mesure où le requérant a participé à un service public. Donc, les relations qui sont nées entre les parties ne sont pas des relations de droit privé. Cela emporte pour conséquence que le contentieux contractuel des collectivités territoriales intéresse le contentieux administratif. En fait, c'est par la seule présence d'un service public que la compétence du juge administratif suprême, et donc, le Conseil d'État est reconnue. Il est alors en mesure de se prononcer sur ce type particulier de litiges. Exemple de commentaire d arrêt en droit administratif d. Avant cette décision rendue en date du 6 février 1903, ces relations étaient de nature privée. Le fait que le requérant a été renvoyé devant le préfet de département, à la suite du refus du Conseil de préfecture du paiement des sommes dues et que celui-ci a refusé la demande, le Conseil d'État a été en mesure de se déclarer compétent en la matière. Source: Conseil d'Etat, du 6 février 1903, 07496
Le Conseil d'Etat rejette le pourvoi. En effet, il estime que le directeur du centre pénitentiaire a agit en connaissances du principe d'égalité du service public et des stipulations de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Sa décision n'est entachée d'aucune discrimination au regard du principe de neutralité du service public. TD6 – La notion de contrat administratif - Commentaire d'arrêt - lstaehly21. Les Hauts juges administratifs considère d'une part, la nécessité d'une alimentation adaptée au respect de la liberté de la religion ( I), et d'autre part, la nécessité d'une alimentation adaptée au principe d'égalité ( II). I) La nécessité d'une alimentaire adaptée au respect de la liberté de religion A) La neutralité de l'administration pénitentiaire à l'égard de toutes croyances et pratiques religieuses Le juge commence par l'article 9 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales: « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ».
VALEUR: c'est la critique (positive ou négative) que l'on fait par rapport au sens de l'arrêt. On va apprécier la valeur juridique de la solution donnée au regard des règles de droit visées et appliquées, si cette solution est juste ou au contraire discutable. Exemple de commentaire d arrêt en droit administratif sur. Le juriste exprime son propre point de vue sur ce que vaut l'arrêt d'un point de vue juridique (au regard des faits de l'espèce, du droit applicable) = c'est en quelque sorte « juger les juges ». PORTEE: c'est la place que la solution rendue a ou aura au sein de la JP antérieure ou postérieure rendue dans des cas similaires. On dira si c'est un revirement de JP, si l'arrêt approuve la JP constante sur le point à commenter, ou s'il fait une application exceptionnelle de la règle de droit (motivée par les circonstances exceptionnelles des faits), s'il étend ou limite une règle de droit. Il faut citer la JP antérieure, et s'interroger sur l'impact qu'aura cette décision sur la JP postérieure et sur l'interprétation faite par les juges de la règle de droit appliquée en l'espèce.
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