« Les Contemplations » de Victor Hugo Ce long poème écrit en octosyllabes est composé de 32 quatrains. Furieux contre Dieu qui lui a ravi sa fille, Hugo confie à ses lecteurs sa fatigue et son incapacité à poursuivre l'œuvre commencée, puisqu'aujourd'hui la perte est dans toute chose. Dans sa nuit, il ne fait que chercher « Un autre ange qui s'est enfui ». Tel est le sens de sa quête désormais. Il se compare à « Adam banni », injustement puni par Dieu. Hugo tient ce dernier pour responsable de son désamour de l'œuvre à faire: « S'il veut que je travaille encore/Il n'avait qu'à me la laisser! » Quant au lecteur qui appelle le « penseur » « Aux combats des esprits géants », lui non plus ne sera pas écouté. Pour l'heure, Hugo ne veut « que l'herbe épaisse où sont les morts » et semble se situer dans une impasse. Avec la voix de Jacques Weber. Producteur: France tv studio Publié le 04/05/20 Modifié le 04/10/21 Ce contenu est proposé par
Poésie Française: 1 er site français de poésie Trois ans après Il est temps que je me repose; Je suis terrassé par le sort. Ne me parlez pas d'autre chose Que des ténèbres où l'on dort! Que veut-on que je recommence? Je ne demande désormais A la création immense Qu'un peu de silence et de paix! Pourquoi m'appelez-vous encore? J'ai fait ma tâche et mon devoir. Qui travaillait avant l'aurore, Peut s'en aller avant le soir. A vingt ans, deuil et solitude! Mes yeux, baissés vers le gazon, Perdirent la douce habitude De voir ma mère à la maison. Elle nous quitta pour la tombe; Et vous savez bien qu'aujourd'hui Je cherche, en cette nuit qui tombe, Un autre ange qui s'est enfui! Vous savez que je désespère, Que ma force en vain se défend, Et que je souffre comme père, Moi qui souffris tant comme enfant! Mon oeuvre n'est pas terminée, Dites-vous. Comme Adam banni, Je regarde ma destinée, Et je vois bien que j'ai fini. L'humble enfant que Dieu m'a ravie Rien qu'en m'aimant savait m'aider; C'était le bonheur de ma vie De voir ses yeux me regarder.
Présente-t-on Victor Hugo? À l'évidence, après treize pièces de théâtre, neuf romans, vingt recueils de poésie et 83 ans d'existence, dont 65 années d'écriture, l'homme qui a mis un... [+] Il est temps que je me repose; Je suis terrassé par le sort. Ne me parlez pas d'autre chose Que des ténèbres où l'on dort! Que veut-on que je recommence? Je ne demande désormais A la création immense Qu'un peu de silence et de paix! Pourquoi m'appelez-vous encore? J'ai fait ma tâche et mon devoir. Qui travaillait avant l'aurore, Peut s'en aller avant le soir. A vingt ans, deuil et solitude! Mes yeux, baissés vers le gazon, Perdirent la douce habitude De voir ma mère à la maison. Elle nous quitta pour la tombe; Et vous savez bien qu'aujourd'hui Je cherche, en cette nuit qui tombe, Un autre ange qui s'est enfui! Vous savez que je désespère, Que ma force en vain se défend, Et que je souffre comme père, Moi qui souffris tant comme enfant! Mon oeuvre n'est pas terminée, Dites-vous. Comme Adam banni, Je regarde ma destinée, Et je vois bien que j'ai fini.
Vous voyez des pleurs sur ma joue, Et vous m'abordez mécontents, Comme par le bras on secoue Un homme qui dort trop longtemps. Mais songez à ce que vous faites! Hélas! cet ange au front si beau, Quand vous m'appelez à vos fêtes, Peut-être a froid dans son tombeau. Peut-être, livide et pâlie, Dit-elle dans son lit étroit: -Est-ce que mon père m'oublie -Et n'est plus là, que j'ai si froid? - Quoi! lorsqu'à peine je résiste Aux choses dont je me souviens, Quand je suis brisé, las et triste, Quand je l'entends qui me dit: -Viens! - Quoi! vous voulez que je souhaite, Moi, plié par un coup soudain, La rumeur qui suit le poète, Le bruit que fait le paladin! Vous voulez que j'aspire encore Aux triomphes doux et dorés! Que j'annonce aux dormeurs l'aurore! Que je crie: -Allez! espérez! - Vous voulez que, dans la mêlée, Je rentre ardent parmi les forts, Les yeux à la voûte étoilée Oh! l'herbe épaisse où sont les morts! Novembre 1846.
Vous voyez des pleurs sur ma joue, Et vous m'abordez mécontents, Comme par le bras on secoue Un homme qui dort trop longtemps. Mais songez à ce que vous faites! Hélas! cet ange au front si beau, Quand vous m'appelez à vos fêtes, Peutêtre a froid dans son tombeau. Peutêtre, livide et pâlie, Ditelle dans son lit étroit: «Estce que mon père m'oublie Et n'est plus là, que j'ai si froid? » Quoi! lorsqu'à peine je résiste Aux choses dont je me souviens, Quand je suis brisé, las et triste, Quand je l'entends qui me dit: «Viens! » Quoi! vous voulez que je souhaite, Moi, plié par un coup soudain, La rumeur qui suit le poëte, Le bruit que fait le paladin! Vous voulez que j'aspire encore Aux triomphes doux et dorés! Que j'annonce aux dormeurs l'aurore! Que je crie: «Allez! espérez! » Vous voulez que, dans la mêlée, Je rentre ardent parmi les forts, Les yeux à la voûte étoilée… Oh! l'herbe épaisse où sont les morts! Les contemplations
Il n'avait qu'à me laisser vivre Avec ma fille à mes côtés, Dans cette extase où je m'enivre De mystérieuses clartés! Ces clartés, jour d'une autre sphère, Ô Dieu jaloux, tu nous les vends! Pourquoi m'as-tu pris la lumière Que j'avais parmi les vivants? As-tu donc pensé, fatal maître, Qu'à force de te contempler, Je ne voyais plus ce doux être, Et qu'il pouvait bien s'en aller? T'es-tu dit que l'homme, vaine ombre, Hélas! perd son humanité A trop voir cette splendeur sombre Qu'on appelle la vérité? Qu'on peut le frapper sans qu'il souffre, Que son cœur est mort dans l'ennui, Et qu'à force de voir le gouffre, Il n'a plus qu'un abîme en lui? Qu'il va, stoïque, où tu l'envoies, Et que désormais, endurci, N'ayant plus ici-bas de joies, Il n'a plus de douleurs aussi? As-tu pensé qu'une âme tendre S'ouvre à toi pour se mieux fermer, Et que ceux qui veulent comprendre Finissent par ne plus aimer? Ô Dieu! vraiment, as-tu pu croire Que je préférais, sous les cieux, L'effrayant rayon de ta gloire Aux douces lueurs de ses yeux?
Votre Gîte ou Chambre d'Hôtes dans le Var (83) Entre les Gorges du Verdon et le Golfe de Saint Tropez, La Bastide d'Einesi est une grande bâtisse de caractère du XVIIème siècle, au milieu des vignes, dans un cadre agréable et calme, aux senteurs de Provence. Avec ses murs en pierre, ses couleurs du Sud, ses terrasses privatives, les chambres AMANDINE, OCEANE et TERRA COTTA 4 épis et 3 étoiles (en cours de renouvellement) vous apporteront la détente recherchée. A la Bastide d'Einesi, la gourmandise n'est pas un péché, surtout lorsqu'il s'agit des confitures maison de Dany! Votre petit déjeuner "gourmand" est servi dans le jardin sous les oliviers ou dans la nippa hut en bambou. Confort, douceur, accueil chaleureux et convivialité, tout est mis en oeuvre pour vous proposer un agréable séjour de charme, au calme, dans cette bastide lumineuse et élégante. Dans les dépendances rénovées, attenant à la Bastide, le Gîte Indigo 3 épis et 3 étoiles (en cours de renouvellement) est paré du Bleu de la Provence.
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