Qui est concerné? Le syndrome (qui réunit simplement un ensemble de symptômes) touche aujourd'hui 6% des nouveau-nés en France, soit 50 000 enfants qui naissent atteints de cette maladie par an. « Bien connu en Allemagne, il l'est encore très peu en France où les praticiens de santé, le confondent souvent, et à tort, avec le torticolis congénital, le bassin congénital asymétrique ou encore la plagiocéphalie. Ce manque de connaissance fait que peu d'enfants sont soignés. C'est la raison pour laquelle nous recevons en consultation des KISS kinder, mais aussi de nombreux adultes KISS ». Un syndrome encore peu connu Selon une étude menée en 2010 en France, tous professionnels de santé confondus (pédiatres, médecins, orthopédistes, kiné, sages-femmes, ostéopathes, chiropracteur…) seuls 2% connaissaient ce syndrome. Cette méconnaissance est essentiellement due au fait que cette maladie n'est enseignée ni dans les écoles d'ostéopathie, ni à la faculté de médecine. Symptômes du syndrome de KISS « Le blocage des articulations de la jonction crânio-cervicale va entrainer des troubles portant à la fois sur le système digestif, l'humeur, la posture et le comportement ».
Corps incliné en C, troubles digestifs, pleurs fréquents, le syndrome de KISS touche environ 6% des nouveaux nés en France et reste peu connu des praticiens de santé français. C'est la mauvaise connaissance de son diagnostic qui rend sa prise en charge aléatoire. Pourtant, des solutions existent notamment auprès de médecins ostéopathes spécialisés. Qu'est-ce que le syndrome de KISS L'histoire du syndrome de KISS Le syndrome de KISS a été évoqué pour la première fois en 1984 dans un article médical par un médecin allemand, Heiner Biedermann, un chirurgien orthopédique et chiropracteur, confronté dans sa pratique de l'orthopédie à des enfants avec des postures en C. Selon les symptômes communs qu'il constate, il décide de donner à cette pathologie, le nom de syndrome de KISS (Kopfgelenk-Induzierte Symmetrie-Störung), qu'on pourrait traduire en français par: troubles de symétrie induits par des vertèbres cervicales. « Concrètement il s'agit d'une perturbation de la symétrie induite par des blocages de la jonction crânio-cervicale, entre la première vertèbre cervicale et la base du crâne », précise le Dr Larcher.
Des thérapeutes autoproclamés spécialistes d'un syndrome qu'ils sont les seuls à connaître, à diagnostiquer et à traiter alors que la médecine actuelle ne le reconnaît pas… Des discours alarmistes et catastrophistes ainsi que des titres anxiogènes dans la presse (par exemple: "Le syndrome X, ou quand les bébés pleurent de douleur", "extrême souffrance"…) La promesse de traitements miracles et holistique, comme par exemple la manipulation de la zone et/ou des techniques visant à redonner de la mobilité, en espérant « mieux faire fonctionner » ces nerfs et donc tout le système. Des syndromes "fourre tout" avec des signes non spécifiques: « posture en inclinaison », « agitation », « coliques », « pleurs fréquents », « plagiocéphalie » "troubles de la concentration » « hyperactivité ». Ces signes sont des motifs d'inquiétude pour les parents de manière normale et légitime. Pour autant, ils peuvent être liés à un certain nombre de pathologies… ou à aucune pathologie particulière. Une explication unique pour expliquer une grande variété de troubles Une tendance à "pathologiser" des manifestations normales chez l'enfant Le praticien ne cherche pas à autonomiser les parents.
Quelles sont les causes?. Cela peut être dû à une prédisposition familiales quand il y a déjà un cas parmi la fratrie ou les parents. Les causes peuvent être très diverses, premièrement par rapport à la grossesse: naissance prématurée jumeaux, triplés, etc. accouchement prolongé ou difficile accouchement très rapide mauvaise position dans l'utérus accouchement avec forceps, ventouse césarienne imprévue procidence du cordon rupture prématurée des membranes blue baby traumatisme prénatal petit poids à la naissance Certaines causes sont également retrouvées au cours de la croissance: narcose lésion physique (chute, coup, poussée au niveau de la tête).. Quelles sont les caractéristiques?. Il y en a une sacré liste, d'ailleurs il en manque peut être.
Vous pouvez expérimenter sur vous-même ces différents niveaux en contractant votre ventre progressivement et de plus en plus fort: - Niveau 1 -> Vous sentez tout votre corps s'incliner vers la gauche (= parascoliose droite). - Niveau 2 -> Le thorax va s'enrouler en avant et à gauche (= parascoliose gauche -> scoliose). - Niveau 3 -> La colonne va se raidir et ne laisser libre que les cervicales (= KISS I). - Niveau 4 -> Et aboutir enfin à une rigidité du tronc, ne laissant une mobilité relative qu'au niveau des cervicales hautes (= KISS II). Les dysfonctions des cervicales hautes ne seraient donc que la conséquence de tensions abdominales excessives, tandis que leur mobilité relative par rapport au reste de la colonne vertébrale indiquerait un signe de dysfonctionnement moins important (parascoliose droite ou gauche). C'est pourquoi, la manipulation de la zone des cervicales hautes ne nous paraît pas pertinente, puisque les tensions cervicales ne seraient que le reflet de déséquilibres provenant de la sphère abdominale.
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