En automne et durant l'hiver, elle se reporte sur les fruits de saison comme les baies de genévrier, de sorbier, les mûres, les olives ou les raisins. La Grive musicienne occupe une grande diversité d'habitats boisés plus ou moins humides pendant la reproduction: le bocage, les taillis, les ripisylves, les forêts feuillues tempérées et de conifères, de plaine et de montagne, les sous-bois denses, les parcs et les jardins. En hiver, on la retrouve aussi dans la garrigue ou les zones cultivées. Elle a une aire de distribution vaste et se reproduit dans une grande partie du continent européen à l'exception de l'Islande et des îles méditerranéennes. Sa limite d'aire au nord se situe entre la Fennoscandie et la Russie, puis de la Turquie jusqu'au nord de la péninsule ibérique dans sa limite sud. En France, elle occupe tout le territoire à l'exception de la Corse et du pourtour méditerranéen notamment en dessous de 500 mètres. Ses effectifs sont estimés dans une fourchette de 1 à 2 millions de couples.
La couleur brune de son manteau lui permet un camouflage idéal lorsqu'elle est au sol ou dans la végétation. Sa poitrine à l'inverse, est blanche teintée de chamois jaunâtre, parsemée de tâches sagittées, s'étalant jusque sur les flancs. Sa tête est ronde, pourvue de gros yeux noirs cerclés de blanc et d'un bec court mais robuste. Même si parfois elle peut être peu farouche, elle n'en reste pas moins discrète, s'immobilisant au moindre danger puis retournant à ses besognes après quelques minutes. En vol, la Grive musicienne émet son « tsic » caractéristique mais présente aussi une couleur rousse sur le dessous de ces ailes. C'est au cours du printemps que ce magnifique oiseau devient un infatigable chanteur et porte si bien son nom. On l'entend dans les premières heures du jour ou bien juste avant le coucher du soleil. Son chant puissant est composé de notes variées, sifflées et flûtées, audible à plusieurs kilomètres. La typicité de celui-ci tient dans la répétition des notes, généralement de 2 à 6 fois chacune.
La grive musicienne ne semble pas menacée par une évolution sensible de son habitat. S'adaptant à la vie citadine, capable d'élire domicile dans les parcs et les jardins, elle peut s'accommoder d'une certaine urbanisation du paysage. Cependant, à l'automne, les bandes innombrables d'individus migrateurs apparaissent comme une ressource inépuisable. Là est peut-être le danger pour un oiseau tellement commun qu'on l'imagine difficilement susceptible de se raréfier. Caractéristique: La grive musicienne appartient à la famille des Turdidés, comme le merle noir, le rouge-gorge et le rossignol. Son plumage brun-olive sur le dos, blanchâtre et taché de macules noirâtres sur le ventre est identique chez les deux sexes. D'un poids d'environ 75 g, la grive musicienne est de taille intermédiaire entre celles de ses proches parents: plus petite que la grive litorne et la grive draine, mais plus grande que la grive mauvis. A partir de la mi-février, le mâle, haut perché, émet son chant mélodieux aux motifs répétés, annonciateur d'un printemps tout proche.
Idem pour les fauvettes et même les pics qui se remettent à tambouriner. Contrairement aux années précédentes, la saison de reproduction va se prolonger très tard. Et cela est fort heureux car les effectifs d'oiseaux sont au plus bas. 7. Le 12/07/2013 Juste en ce moment, une grive musicienne cherche de la nourriture pour ses petits au milieu du jardin. Ici, je n'ai pas remarqué qu'il y avait moins d'oiseaux cette année par rapport aux autres années. Des espèces sont moins nombreuses autour de la maison ( Linotte mélodieuse, Verdier d'Europe... ) car j'ai du blé en culture à la place du Colza de l'année dernière. 8. Ella Des Bois Le 12/03/2016 Bonjour, Vos photos sont magnifiques! Je vis dans les bois et suis cernée par les oiseaux. Aujourd'hui, j'en ai entendu un nouveau. Il faisait un bruit de dictionnaire dont on fait défiler les pages du coin du pouce. Un bruit comme celui d'une cigogne. J'étais à quelques mètres de lui. Il donnait la réplique à un de son espèce. Et puis, j'ai vu l'oiseau voler d'un arbre à un autre et il était de la taille d'un merle...
Malheureusement, la nuit tombait et je n'ai pas réussi à l'identifier. Auriez-vous une idée de sa variété? Au plaisir de vous lire. Ella 9. Bonsoir Ella et merci! Vous habitez dans quelle région? Et de quelle couleur était l'oiseau mystère? 10. Le 21/03/2016 Un pic épeiche? 11. Le 28/03/2016 J'ai parlé de pic épeiche parce que les cris en série de cet oiseau peuvent effectivement faire penser (pour quelqu'un qui a peu de références en ornitho) aux émissions vocales que font les cigognes sur leur nid. En plus, un oiseau qui passe d'arbre en arbre, ça restreint le choix. 12. Oui, javais moi aussi pensé à cet oiseau!
Maison À Vendre Hoymille, 2024