Appareillage pour le détroit de Drake, passage obligatoire pour accéder à l'Antarctique. Ce bras de mer séparant l'extrémité sud de l'Amérique du Sud et l'Antarctique est particulièrement redouté, y compris par les marins aguerris. Pour les étudiants, les quatre jours de traversée du Drake se sont apparentés à un véritable calvaire. Clément en garde des souvenirs amers: «On vivait avec un rythme de balancier non rythmé permanent, qui nous a tous rendus malades», décrit-il, les empêchant par là même d'avaler quelque aliment et les circonscrivant au seul espace de leur couchette. Trois fois par jour, pendant deux heures, chaque binôme devait aller sur le pont pour vérifier qu'il n'y ait pas d'iceberg ou d'obstacles impromptus, que le sonar n'aurait pu repérer. Violette, étudiante à l'ESITC Caen : “J’ai trouvé mon stage dans les travaux sous-marins par Internet” - L'Etudiant. «Ces tours de garde nous trempaient invariablement, on rentrait dans nos cabines frigorifiés», se rappelle Robin. L'occasion pour les étudiants d'expérimenter des mers particulièrement compliquées, et donc, d'entrer dans le «dur» de la navigation.
Pour cela, ils bénéficient de logiciels qui détectent automatiquement les anomalies. Les matelots du domaine étudiant au. Ils doivent malgré tout maîtriser ces outils, puisque la plateforme leur soumet des suggestions de problèmes et l'humain tranche. Le trio Paul, Zackary et Clémentine, de retour de leur sortie en mer, compare les profondeurs qu'ils ont acquises avec celles relevées les années précédentes, considérées comme mesures étalons. Les deux garçons proviennent de l'ENSG (École nationale des sciences géographiques) Géomatique, Clémentine est passée par une licence hydrographie à l'université. Des profils diversifiés pour des besoins toujours plus importants, car comme l'a rappelé l'Unesco récemment, il reste actuellement 80% des océans à découvrir.
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