Elle fut utilisée par l' Armée de l'air et la Marine nationale. Dans la Marine nationale, elle était montée en bitube et en quadritube, cette dernière disposition étant inventée par Yves Le Prieur, sur la quasi-totalité des navires de guerre construits dans les années 1930, mais elle était également utilisée à terre en défense des côtes. L'Armée de l'air l'utilisait en bitube seulement pour la défense des bases aériennes sous le nom de mitrailleuse de 13, 2 mm CA mle 1930. Elle fut également fabriquée sous licence au Japon pour la marine impériale japonaise sous le nom de Type 93. L'Italie en fit une copie sous le nom de Breda Mod. 31 avec, en outre, un mode de chargement différent avec des bandes de munitions souples utilisée par la Regia Marina. Modèle 1930 [ modifier | modifier le code] L'Armée de terre refusa le modèle 1929 pour le tir anti-aérien au prétexte que les balles étant trop lourdes, elles risquaient de blesser les troupes en retombant. Elle utilisa la mitrailleuse Hotchkiss de 13, 2 mm modèle 1930, strictement identique au modèle 1929, comme arme anti-personnel ou anti-char uniquement dans les casemates des basses Vosges et des berges du Rhin de la ligne Maginot pour tirer sur les moyens de franchissement.
La mitrailleuse Hotchkiss de 13, 2 mm était une mitrailleuse lourde conçue et fabriquée par Hotchkiss et Cie de la fin des années 1920 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et a servi avec les forces de diverses nations, y compris l'Italie et le Japon où l'arme a été construite sous licence. [2] Modèle Hotchkiss 1930 Une mitrailleuse de 13, 2 mm CA mle 1930, au musée Batey ha-Osef, Tel Aviv, Israël.
Avec la cartouche perforante Mle 1935 P, la mitrailleuse perforait 15 mm d'acier à 1000m et 20mm d'acier à 500m sous une incidence de 0°. Sous une incidence de 25° à 200m, elle perforait encore 20 mm d'acier, ce qui en faisait une arme efficace contre tous les blindés légers allemands, ou contre des embarcations comme sur le Rhin par exemple. Mitrailleuse Hotchkiss 13, 2 de forteresse Dans la configuration fortification habituelle, la mitrailleuse Hotchkiss modèle 1930 était suspendue à un chariot mobile monté sur bi-rail et pouvait se substituer au jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 en place dans le créneau, système similaire à celui utilisé pour les canons antichar de 37 ou 47 mm adoptés dans la forteresse CORF. Elle se mettait en place indifféremment dans les trémies type 1, 2 ou 3, mais on la trouvera principalement installée en trémies n°1 ou parfois n°2 (Vosges). Néanmoins, quand la hauteur sous plafond de la chambre de tir à équiper n'était pas suffisante pour y installer un birail, la mitrailleuse était alors montée sur un volet de démasquage latéral fixé au mur, qui permettait d'effacer l'arme sur le côté.
Les commandants d'infanterie français qui avaient manifesté leur intérêt pour l'acquisition de canons antiaériens légers ont refusé d'accepter le 13, 2 mm. Ils ont fait valoir que ces balles lourdes qui tombaient pourraient être dangereuses pour les troupes amies et sont allés à des calibres plus gros où des obus autodestructeurs étaient disponibles. Mais le 13, 2 mm Hotchkiss a été largement utilisé comme canon naval et a également été choisi par la cavalerie française pour certains de ses véhicules blindés. Service En tant qu'arme antiaérienne au sol L' armée de l'air française utilisait la mitrailleuse de 13, 2 mm CA mle 1930, pour la défense rapprochée de ses aérodromes et autres lieux stratégiques. Il est venu en deux versions: Le premier était un canon unique avec une crosse et une poignée pistolet qui était livré dans un support anti-aérien/anti-blindage à double usage. Il avait un chariot à deux roues qui pesait 117 kg (259 lb) à vide et 155 kg (342 lb) avec la mitrailleuse montée.
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Alors voilà, on prend la peine d'aller à une fête entre voisins, on fait les choses bien, tout le monde essaie d'être gentil et malgré tout, ça dérape. Ça part en cacahuètes. Petit à petit, ça tourne en eau de boudin jusqu'à révéler en chacun des choses surprenantes, et même des choses pas jolies jolies. On croyait venir à une simple raclette, histoire de faire connaissance, et on se retrouve à poil sur la table dans des positions, euh, comment dire? Quant à la fin de soirée, n'en parlons pas. C'est pire que tout ce qu'on aurait pu imaginer. Ça n'attendra même pas le dessert pour partir complètement en vrille. Création phare de la Cie Les Chiens de Navarre, Une raclette tourne depuis 2007 sans discontinuer. On y trouve déjà l'un des axes de travail que la troupe explore depuis dix ans: la mise au jour des peurs, des désirs ou des intolérances que chacun porte en soi, et qui menacent d'apparaître à la moindre occasion, même la plus anodine. Aussi sophistiqués soient-ils, nos masques sociaux peuvent s'effondrer en une seconde sous le coup de nos pulsions.
Mais c'est aussi une performance d'acteurs énorme que la troupe propose. Les huit personnages ordinaires de ce dîner de tous les dangers sont aussi huit comédiens carnavalesques qui s'amusent à réinventer sans cesse leur jeu, et cherchent autant à surprendre l'autre, qu'à se surprendre eux-mêmes. Bon à savoir Ce spectacle s'inscrit dans le cadre de La semaine qui décoiffe. Le Théâtre Forum Meyrin vous propose de découvrir le travail des Chiens de Navarre au travers de 2 spectacles, 1 performance d'improvisation, 1 film et 1 rencontre. Au programme: - Quand je pense qu'on va vieillir ensemble (théâtre) le 26 janvier - Il est des nôtres (film) les 26, 28 et 30 janvier - Regarde le lustre et articule (performance d'improvisation suivie d'une rencontre avec la compagnie) le 28 janvier - Une raclette (théâtre) le 30 janvier Création collective Les Chiens de Navarre Avec Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Élodie Sorlin, Maxence Tual, Jean-Luc Vincent, Antoine Blesson et /ou Claire Nollez Age conseillé: dès 16 ans
Les uns et les autres ont tort. Les Chiens de Navarre mordent. Ni plus, ni moins. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s'affichera sur l'autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu'une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Comment ne plus voir ce message? En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici? Ce message s'affichera sur l'autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d'autres limites? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d'appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l'autre personne? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
La radicalité des propos, faits et gestes, ainsi que la prise de risque d'une telle mise en scène sont là pour déranger la passivité des auditeurs par le rire. L'ironie est employée comme un jeu d'adresse subtile dont on distingue néanmoins les limites. Cet humour du troisième degrés est une affaire de goût, « plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui » dirait Sacha Guitry. Il est certain que la provocation peut être vécue comme une subversivité envahissante là où d'autres apprécieront son audace: on aurait tendance à dire que les spectacles des chiens de Navarre visent un public initié. Assister au happening de cette « raclette », c'est comme participer à la récréation supervisée de la cours des grands et accepter au fond la fébrilité de notre condition humaine. Vu à l'Usine C à Montréal. Mise en scène Jean-Christophe Meurisse. Avec Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin, Maxence Tual, Jean-Luc Vincent, Antoine Blesson et/ou Léa Couqueberg.
Elles se ressemblent dans le dispositif (comédiens attablés devant un repas qui se décompose en tragédie), peut-être également dans l'intention. La même énergie, la même envie, visible, d'en découdre avec les codes et les conventions étouffantes du théâtre bien-pensant les traverse. Bien qu'également fondé sur un concept d'improvisation et d'écriture collective, leur travail diffère cependant en bien des points. À mon sens, celui de D'ores et déjà est plus littéraire, plus abouti, peut-être plus mature… et finalement, plus percutant. Autre signe des temps, le besoin de s'avancer sous l'étendard d'un manifeste. Les Chiens de Navarre en ont écrit un, qu'ils rejouent plus ou moins pendant l'introduction du spectacle; un manifeste mi-figue mi-raisin qu'on a le choix ou non de prendre au sérieux. Parmi les déclarations de guerre à la frontalité, au théâtre bourgeois, au symbole… un mot d'ordre revient: l'intranquillité. Dès lors, leur but sera de transmettre ce sentiment, selon eux trop souvent absent de la production théâtrale actuelle, aux spectateurs qui sont venus « se cultiver » ou « passer un bon moment » (les deux en même temps, c'est mieux).
Par un procédé de mise en abime du théâtre dans le théâtre, l'humour provocateur est de mise pour scénographier toute l'étrangeté de la normalité. Jean-Christophe Meurisse place ici le spectateur dans une situation d'inconfort, jouant des limites du rire, de la réalité à la fiction. Sans aucune censure ni demi-mesure les comédiens nous apportent sur le plateau une provocation parfois violente comme affront à la réalité. L'absurdité vécue est jouissive et les émotions denses. Aussi énervante qu'hilarante, l'insolence des chiens de Navarre est bien ce qui constitue le piment de cette raclette. La scène se trouve transformée en évènement au cours duquel tout peut arriver. C'est autour de cette table bien initialement bien dressée que la bienséance vole en éclats. De l'ennui au tumulte, l'action nous mène en terrain hostile en nous poussant dans les retranchements de ce qui est sérieux ou ne l'est pas. Cette dynamique agit comme un moteur infernal, elle offre un rythme de jeu intense et agitateur d'esprit.
Rires salvateurs d'un public ce soir-là majoritairement adolescent, ébahi de découvrir que le théâtre contemporain est (souvent) capable de secouer une salle. Mais pour dire quoi?... Lire l'article sur Les Trois coups
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