L'arbre de Vie – ou Arbre des Sephiroth – est une ancienne et mystique représentation kabbale de la structure de l'homme (microcosme) et de l'univers (macrocosme), ainsi que les échanges incessant existant entre les deux et qui forment la vie humaine. Les mythes de l'Arbre. Fortement lié à l'Arbre de la Connaissance du Bien-et-Mal (genèse 2, 9), L'arbre de vie est destiné à guider le travail spirituel en indiquant le chemin à suivre. Cette méthode porte des noms différents selon les cultures: Asvattha en Inde, l'Arbre Bo pour les bouddhistes, l'Arbre-monde Yggdrasil dans la mythologie scandinave, l'Arbre Kien Mou en Chine, le ciel relevé pour les mayas, l'Arbre Kien Mou pour les musulmans… etc. Autant d'appellations qui traduisent cependant la même perception car si les formes différent d'une culture à une autre, le fond reste le même. Il est représenté sous la forme d'un arbre composé de colonnes et de niveaux – des dix sphères ou « émanations » divines, appelées sephirot – par lesquelles Dieu interagit avec l'homme.
Pour les chinois, le centre de l'univers, le lieu où devrait se trouver la Capitale parfaite, est marqué par Kien-mou, "Bois dressé". Ce nom a son importance, puisqu'en Chine, le bois est considéré comme un des éléments, le cinquième, au même titre que l'air et la terre, l'eau et le feu. Il correspond à l'Est et au printemps. Arbre kien mou tap. Il réunit les Neuvièmes Sources (séjour des morts) aux Neuvièmes Cieux, les Bas-Fond du monde à son faîte… et l'on dit qu'à midi rien de ce qui se tient à ses côté ne peut donner d'ombre, rien non plus n'y donne écho. Par son tronc descendent les souverains, soleils des hommes, médiateurs entre le ciel et la terre. De part et d'autre de Kien-mou, se dressent au levant P'an-mou, un immense pêcher, près de la porte des Génies, dont les fruits confèrent l'immortalité; et au couchant l'arbre Jo, sur lequel les Dix mille soleils viennent se percher le soir. En d'autres représentations de l'univers, le rôle principal est dévolu à K'ong-sang, le mûrier creux, résidence au levant de la Mère des Soleils, d'où s'élève le matin notre soleil.
Placé au milieu du Paradis, il perd ses feuilles à chaque hiver et celles-ci repoussent au printemps suivant (représentation du cycle éternel des saisons et de la vie). Selon le bouddhisme, 'l'Açvattha' est un figuier sacré, car c'est sous cet arbre que Bouddha médita et acquit la sagesse. Chez les hindous, l'univers prend la forme d'un arbre renversé: ses racines partent du ciel, et ses branches et ses feuilles recouvrent la terre. L'arbre sacré des hindous est l'Akshayavat, « le banyan éternel », exemple remarquable du pouvoir divin car cet arbre serait indestructible. Il serait situé à l'intérieur des remparts du fort Allahabad, à la confluence du Gange et de la rivière Yamuna. L’arbre de vie : ce symbole mythique - Arasia. Dans la mythologie chinoise, Le 'Kien-mou' est l'arbre sacré qui relie les neuf sources (séjour des morts) aux neuf cieux. Grâce à lui, les souverains passent du ciel à la terre et vice-versa. Ce sont les substituts temporaires du soleil pour gérer la vie sur terre. L'arbre de vie, symbole mythique, est considéré comme un porte-bonheur, un talisman qui nous rappelle d'où l'on vient et où l'on va (nous venons de la Terre pour nous élever vers les cieux).
Maison À Vendre Hoymille, 2024