Peintre très active au XVIIe siècle en France, Catherine Duchemin s'inscrit dans un genre plutôt réservé aux femmes, c'est-à-dire la peinture de fleurs et la nature morte. Mais elle se distingue surtout par sa qualité de première femme reçue à l'Académie royale de peinture et de sculpture, le 14 avril 1663, soit 15 ans après sa création par Louis XIV. Catherine Duchemin par un anonyme, château de Versailles, Dist RMN ©C. Fouin Elle revêt donc une importance historique dans un siècle dominé par une production masculine mettant les femmes à l'écart du cursus officiel de la formation artistique. C'est en effet surtout au siècle suivant que commencent à s'émanciper les peintres femmes, qui fleuriront à Paris, à l'instar d'Angélique Mongez, d'Adélaïde Labille-Guiard, d'Hortense Haudebourt-Lescot ou encore d' Élisabeth Vigée Le Brun. Une œuvre sophistiquée non attribuée Réalisée par un anonyme, l'œuvre acquise par le château de Versailles montre l'artiste assise, peignant un bouquet de fleurs disposé en face d'elle.
Selon un communiqué, « il est possible que Catherine Duchemin elle-même ait peint la composition florale, ce qui ferait de ce portrait un exemple unique de son art ». Ses yeux sont yeux rivés sur le spectateur, tandis qu'un léger sourire flotte sur son visage. La toile bénéficie d'une exécution de grande qualité. Dans la salle Louis XIV trônent de nombreux portraits d'académiciens ©Château de Versailles – T. Garnier Le raffinement de l'habit, la sophistication des détails et la gestion harmonieuse des lumières témoignent d'une « ambition toute particulière », estime un communiqué. Après sa restauration, le tableau prendra place au cœur d'un ensemble de portraits d'académiciens, rassemblés aujourd'hui dans les salles Louis XIV, dont la confrontation pourra aider le château à attribuer l'œuvre. Toutes ces pièces constituent de précieux témoignages sur la politique artistique et culturelle d'un roi qui s'est longtemps voulu protecteur et promoteur des arts.
De nombreux clients qui ont commandé leur portrait d'après photo témoignent de leur satisfaction: Témoignage d'un client: Je viens de recevoir la peinture aujourd'hui! Mon mari l'adore! Il a été très surpris d'obtenir un tableau pour notre anniversaire de mariage, mais il l'aime trop! - Christine K. Bien que l'on me demande principalement des peintures réalistes (ou plutôt hyperréalistes), je peux peindre tous styles de peintures. Découvrez les différents styles de peinture à travers l'histoire. Quelques exemples des styles que je propose (non exhaustif): Le réalisme en peinture (courant de peinture du XIXe siècle) privilégie la représentation exacte, tels qu'ils sont, de la nature, des hommes et de la société. C'est représentatif de la majeur partie de mon travail Portrait peinture animalière, hyperréalisme L'impressionnisme (courant de peinture du milieu du XIXe siècle) est né sous l'impulsion de jeunes artistes qui font du paysage leur thème principal et s'attachent à rendre compte de la moindre variation lumineuse grâce à la couleur.
Les effets de lumière sur les boucles, le modelé du visage, travaillé à la main pour accentuer la ressemblance avec l'épiderme, le fini et l'éclat du paysage reflètent cette inspiration. Le tableau nous frappe par la richesse de son chromatisme (d'autant plus que notre vision de la Joconde est altérée par le noircissement des vernis et que le fond de la Dame à l'Hermine a été repeint tardivement), « une atmosphère de couleurs mélodieuses et de lumière magique » [ 7]. La présence d'une empreinte digitale laissée par Léonard sur la surface de la peinture, en noir directement à droite de la bouche du modèle parmi les rameaux du buisson, indique que le peintre a utilisé ses doigts, en plus des pinceaux, pour fondre les couleurs et créer des contours adoucis [ 8]. Collage avec l'étude des mains, comparé à la Joconde étude de mains par Léonard Notes et références [ modifier | modifier le code] ↑ Frank Zöllner, Léonard de Vinci, tout l'œuvre peint et graphique, Taschen, 2003, p218-219 ↑ André Chastel dans Art et humanisme à Florence, p. 407 1961 P. U. F.
↑ Carlo Vecce, Léonard de Vinci, Flammarion, 2001, p. 50. ↑ Pietro C. Marani, Léonard de Vinci: Une carrière de peintre, 1999, édition française: Actes Sud / Motta, 1999, p. 38-48 ↑ Cécile Scailliérez, Léonard de Vinci. La Joconde, rmn, 2003, p. 56 ↑ hypothèse émise par Janice Shell, Léonard de Vinci, rmn, 1993, p. 12 ↑ Carlo Pedretti, Leonardo, A Study in Chronology and Style, p. 55.
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