Extrait de la fiche de lecture du livre "La gloire de mon père" « Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers» annonce l'auteur avant de présenter avant de nous raconter quelques moments heureux de son enfance. Le petit Marcel Pagnol nait en 1895. Il fut très marqué par la personnalité de son grand-père paternel qui avait l'amour de la pierre, était tailleur de pierres mais était persuadé que seule l'instruction apporte le bonheur dans la vie. Tous ses fils sont entrés dans l'enseignement. Joseph, le père de Marcel épousa Augustine, une couturière puis il fut nommé à Aubagne où la petite famille resta trois ans.
Ebook La gloire de mon père ePUB. La gloire de mon père par author est disponible au téléchargement en format PDF et EPUB. Ici, vous pouvez accéder à des millions de livres. Tous les livres disponibles pour lire en ligne et télécharger sans avoir à payer uillez cliquer sur le bouton Lien Web ci-dessous ⬇️⬇️⬇️ La gloire de mon père il a été écrit par quelqu'un qui est connu comme un auteur et a écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande gloire de mon père c'était l'un des livres populaires. Ce livre a été très surpris par sa note maximale et a obtenu les meilleurs avis des utilisateurs. Donc, après avoir lu ce livre, je conseille aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La gloire de mon père comme votre liste de lecture ou vous le regretter parce que vous ne l'avez pas encore lu dans votre vie. Télécharger le La gloire de mon père - ePub, PDF, TXT, PDB, RTF, FB2 & Audio Books Sword Coast Adventurer's Guide (Dungeons & Dragons)
Mon père, qui s'appelait Joseph, était alors un jeune homme brun, de taille médiocre, sans être petit. Il avait un nez assez important, mais parfaitement droit, et fort heureusement raccourci aux deux bouts par sa moustache et ses lunettes, dont les verres ovales étaient cerclés d'un mince fil d'acier. Sa voix était grave et plaisante et ses cheveux, d'un noir bleuté, ondulaient naturellement les jours de pluie. Il rencontra un dimanche une petite couturière brune qui s'appelait Augustine, et il la trouva si jolie qu'il l'épousa aussitôt. Je n'ai jamais su comment ils s'étaient connus, car on ne parlait pas de ces choses-là à la maison. D'autre part, je ne leur ai jamais rien demandé à ce sujet, car je n'imaginais ni leur jeunesse ni leur enfance. Ils étaient mon père et ma mère, de toute éternité, et pour toujours. L'âge de mon père, c'était vingt-cinq ans de plus que moi, et ça n'a jamais changé. L'âge d'Augustine, c'était le mien, parce que ma mère, c'était moi, et je pensais, dans mon enfance, que nous étions nés le même jour.
De sa vie précédente, je sais seulement qu'elle fut éblouie par la rencontre de ce jeune homme à l'air sérieux, qui tirait si bien aux boules, et qui gagnait infailliblement cinquante-quatre francs par mois. Elle renonça donc à coudre pour les autres, et s'installa dans un appartement d'autant plus agréable qu'il touchait à l'école, et qu'on n'en payait pas le loyer. (…) Je triomphai de la règle de trois, j'appris – avec une joie inépuisable – l'existence du lac Titicaca, puis Louis X le Hutin, hibouchougenou et ces règles désolantes qui gouvernent les participes passés. Mon frère Paul, de son côté, avait jeté son abécédaire, et il abordait le soir dans son lit, la philosophie des Pieds Nickelés. Une petite sœur était née, et tout justement pendant que nous étions tous les deux chez ma tante Rose, qui nous avait gardés deux jours, pour faire sauter les crêpes de la Chandeleur. Cette invitation malencontreuse m'empêcha de vérifier pleinement l'hypothèse audacieuse de Mangiapan, qui était mon voisin en classe, et qui prétendait que les enfants sortaient du nombril de leur mère.
Maison À Vendre Hoymille, 2024