Une épreuve orale d'admission permettant d'apprécier les capacités du candidat. Les candidats recevront une convocation en recommandé avec accusé de réception quelques jours avant les épreuves écrites. La date de la rentrée est fixée au 3 octobre 2022.
Paris, France — À la suite de la publication d'un rapport de l' Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur les protocoles de coopération et la pratique avancée, le ministre de la Santé Olivier Véran a décidé de revaloriser la profession d' anesthésistes (Iade). Ce qui n'est pas vu d'un bon œil par les syndicats d'anesthésistes-réanimateurs, qui menacent le ministère d'un vaste mouvement social. Des transferts de tâches efficaces mais qui pas optimisés C'est, quasi, un cri de victoire qu'ont lancé les organisations représentant les infirmiers anesthésistes (Iade)* dans un communiqué commun, publié à l'issue d'une visio-conférence le 10 janvier dernier avec le ministre de la Santé. Travail d interet professionnel inde du sud. Cette rencontre, qui réunissait à la fois les organisations médicales représentant la spécialité anesthésie-réanimation, et les organisations infirmières, avait pour but de tirer les enseignements du dernier rapport de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) sur "les protocoles de coopération, pratiques avancées".
Puis de manière législative, le ministère de la santé devrait reconnaitre le statut de pratique avancées aux Iade. Les organisations infirmières ne cachaient pas leur joie: « Ce soir, après deux ans au cœur de la crise Covid et un an de mobilisation pour la reconnaissance de son statut, la profession peut être fière du chemin parcouru. Iade de recherche clinique, un nouveau métier - EM consulte. » Il en va tout autrement des organisations représentant les médecins anesthésistes réanimateurs, pour qui la publication du rapport de l'Igas sonne comme une véritable déclaration de guerre. Réactions outrées des syndicats de médecins Le rapport de l'Igas n'était pas encore publié que le syndicat de médecins anesthésistes SNPHARE se fendait d'un communiqué pour exprimer sa colère à l'issue de la lecture dudit rapport: « L'ensemble des conclusions du rapport tend à suggérer que le médecin n'a aucune valeur ajoutée dans la prise en charge de la santé de nos concitoyens, répondant ainsi à la volonté politique de démédicaliser la santé en France », s'emporte le syndicat.
Qui plus est, les autorités sanitaires recourent aux assignations massives. Donc les collègues sont au travail même s'ils font grève. À Paris, la mobilisation est de 80%. Je tiens à ajouter que ce mouvement vient de province. Les collectifs de province ont contacté la CGT, car le SNIA n'est pas considéré comme représentatif. C'est la CGT qui a lancé le premier préavis de grève, et Paris a ensuite suivi. Infirmières anesthésistes diplômées d'Etat (IADE). Quelles sont vos autres revendications? François Véron: Nous recherchons des mesures de justice. Il faut sept ans pour former un Iade dont cinq ans de formation théorique. Nous avons le grade master, nous bénéficions d'une autonomie en salle, nous agissons selon la stratégie anesthésique et non selon le protocole anesthésique: une fois que la décision d'anesthésie générale a été prise par le médecin, nous sommes ensuite responsables de notre pratique. Nous revendiquons la reconnaissance de notre niveau d'autonomie réelle. Il y a chaque année 11 millions d'anesthésie en France et ce ne sont pas les médecins qui sont entièrement à la manœuvre.
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