Le matériel de paillage automatisé se diversifie pour répondre à une demande croissante des éleveurs visant à réduire le travail d'astreinte. Voici une présentation de sept systèmes disponibles sur le marché. GEA ABS : La paille tombe du ciel. Astreinte journalière souvent pénible, le paillage des bâtiments a tendance à s'automatiser avec des solutions où l'éleveur n'a plus qu'à positionner les bottes dans une station de travail qui épand la quantité voulue à l'heure prévue. La plupart des modèles peuvent distribuer des quantités de paille différentes par zones (logettes, aire paillée, box de vélage…). Mais l' investissement n'est pas anodin puisque les matériels coûtent entre 40 000 et parfois 120 000 €. Dans une étude récente, les chambres d'agriculture de Centre-Val de Loire et de l'ex-Région Limousin recensent deux catégories de matériel: - D'un côté, ceux constitués d'un wagonnet sur rail qui charge une botte entière et se déplace dans tout le bâtiment. - De l'autre, un système où la paille est travaillée à poste fixe et envoyée dans un réseau de distribution souvent divisé en plusieurs circuits.
» Pas de changements pour le bâtiment Celles-ci prennent place au-dessus de chacun des trois tapis d'alimentation qui traversent la stabulation. Elles s'appuient sur les cornadis longeant les tapis. Ces derniers font office de rails sur lesquels la machine va et vient pour épandre la matière sur toute la surface. « Nous n'avons pas eu besoin de modifier la structure du bâtiment pour accueillir les trois machines. Seuls quelques ajustements ont été réalisés pour les relier avec les cellules d'aliments, afin de distribuer également les rations », explique Maritxu Ruspil. « Nous n'avons qu'à poser la botte sur le quai de la machine avec le chargeur, couper les ficelles, choisir la quantité à apporter et lancer le processus. Pour l'aliment, il suffit de sélectionner parmi les huit rations enregistrées », soulignent les éleveurs. La pailleuse est suspendue au-dessus de la stabulation. Compatible avec plusieurs fourrages Une fois lancée, la pailleuse avance sur les rails. La botte est poussée vers trois rotors à pales. Ces derniers sont entraînés par un moteur électrique de 5 ch et pourvus de sections pour découper la balle.
Puis il se rend au poste de commande pour démarrer son vol au-dessus de l'étable. Le déplacement de l'ensemble dépend d'une petite roue crantée sur le rail entraînée par un moteur électrique. « Les premières fois, cela est assez impressionnant car l'engin balance un peu. Mais après trois jours d'utilisation, la maîtrise est acquise. » D'ailleurs, au Gaec, où la tradition est de changer de mission hebdomadaire (traite, paillage, alimentation…) tous les lundis matin « pour tout savoir sur l'exploitation et conserver de la polyvalence », chaque associé sait s'en servir. Pailleuse sur rail.fr. Après la traite du matin, en moins de 15 minutes, une botte de 300 kg de paille est distribuée aux 128 logettes. « Le produit est démêlé puis tombe du tapis de déversement par gravité. Cela produit peu de poussière. » Sur son axe, la machine peut exercer une rotation de 340° permettant d'envoyer le produit vers chaque rang de logettes tête-à-tête. On vise dans l'espace entre les deux rangées de logettes. « Ensuite, les vaches se débrouillent par elles-mêmes.
Maison À Vendre Hoymille, 2024