» Mais ces belles paroles occultent les visées urbanistiques des promoteurs et le laisser faire des élus. Jusqu'où ira la prédation urbanistique au sud de la Métropole, et au-delà, vers le sud Gironde? Béton et nature ne font pas toujours bon ménage… Pour LGVEA Jean-Robert Thomas Published by
Palun est « considéré comme un tampon vital entre la ville dense et le territoire rural, une ceinture verte et une réserve de biodiversité dont lévidence s'impose aujourd'hui encor malgré les atteintes d'une urbanisation diffuse ». Dans la lignée de Bas Smets, « le paysage d'origine guide les actions proposées » par Palun, un projet en mode low-tech qui exhume les traces du passé: réseau hydraulique rétabli dans ses jalles, ses crastes (fossés d'écoulement) et ses esteys. Le bâtiment de la CDC est conservé et transformé en université, des régies y contrôlent les réseaux (énergies alternatives, production maraichère…), les rares bâtiments autorisés sont des constructions légères sur pilotis.
Mais celui-ci souligne aussi qu'avec 49 euros par an an et par habitant, elle est une des villes de France qui consacre le plus de moyens au verdissement des grands projets d'urbanisme. La mairie revendique même le statut de vitrine pour l'aménagement des quartiers pavillonnaires, avec le plan guide de Caudéran conçu par Michel Corajoud et l'agence Grau. Cartes de paysages ordinaires au Hangar 14 (SB/Rue89 Bordeaux) Quant à la métropole bordelaise, elle souligne volontiers que la moitié de sa surface est aussi constituée d'espaces naturels (champs, forêts, parcs, zones humides…) – sillonnés à vélo et filmés de façon très spectaculaires dans deux films de l'a'urba, visibles au Hangar 14. 55 000 hectares pour la nature | Nature, Galerie. Plusieurs projets sont en cours pour installer des agriculteurs, notamment des maraichers dans la plaine de Bouliac sur des terres appartenant à Auchan, qui veut alimenter ainsi un circuit court. D'autres paysages vont être aussi restaurés, ou mis en valeur: la Brazzaligne, la zone humide Olives à Parempuyre, ou encore l'île d'Arcins, en cours de rachat à un propriétaire privé pour être bientôt ouverte au public.
Lors de la phase d'analyse, ce sont 15 sites bordelais qui ont été choisis pour satisfaire ce projet dont: le quartier Bordeaux-Lac, Floirac, Cénon, Lormont, Mérignac, Parempuyre, Pessac... Afin que ces 15 sites puissent conforter la bonne réalisation du projet, Bordeaux Métropole a réuni cinq équipes d'experts: BeCitizen, Horizon, Bureau Bas Smets, Agence TER, Coloco. 55000_hectares_pour_la_nature | Éo, toutes architectures. La démarche "55. 000 hectares pour la nature" a insufflé une véritable prise de conscience collective au sein de la métropole en créant une nouvelle dynamique en faveur des constructions présentant des solutions écologiques et paysagères innovantes, respectueuses de l'environnement. Sources: 55. 000 hectares pour la nature Les cinq équipes en lice pour revitaliser la nature dans la métropole bordelaise 55. 000 hectares pour le nature, les équipes retenus
Œuvre t-il pour des constructions respectueuses de l'environnement? C'est en tout cas le souhait du maire de Bordeaux de développer les espaces verts. La nature, l'un des grands chantiers de la décennie pour Bordeaux Métropole L'opération "55. 000 hectares pour la nature" constitue le pendant de la démarche "50. 000 logements autour des transports publics". Actuellement, la moitié des 55. Le paysage thème d'Agora 2017, Bas Smets commissaire. 000 hectares de la Communauté urbaine bordelaise se présente sous la forme d'espaces naturels et agricoles. Cet équilibre constitue, à la fois, un trait marquant de l'identité du territoire et un atout en faveur du développement durable de la métropole. "Coteaux, forêts, marais, jalles, fleuve… les paysages qui dessinent notre territoire sont d'une grande richesse, qu'il nous appartient de préserver. ", souligne Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole © Elena Pominova - shutterstock Crédit photo: Elena Pominova Avec ce projet, Bordeaux Métropole souhaite renverser la tendance actuelle d'étalement urbain.
Plusieurs domaines d'intervention identifiés: le coeur des villes, où il faut réapprendre à se tourner vers le paysage et redécouvrir la biodiversité les grands espaces agricoles et forestiers, avec l'encouragement aux productions « bio » consommées localement et une ouverture au public de certains de ces espaces la valorisation des zones humides ou inondables où il s'agit de favoriser une mixité d'usages l'affirmation de trames verte et bleue l'affectation des friches et espaces en mutation à des projets nature. Aujourd'hui, la moitié des 55 000 ha de la Communauté urbaine se présente sous la forme d'espaces naturels et agricoles. Cet équilibre constitue à la fois un trait marquant de l'identité du territoire et un atout pour un développement durable de la métropole, à condition de renverser la tendance actuelle à l'étalement urbain qui contribue au grignotage de ces espaces. 55000 hectares pour la nature et l'écologie. C'est la première fois que le rôle de la nature dans une agglomération est ainsi appréhendé, aussi bien dans ses fonctions sociale (loisir, cadre de vie), qu'économique (agriculture urbaine, tourisme vert) ou environnementale (biodiversité).
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