Comme si Dieu nous disait: « tu as fait fructifier ce que je t'avais confié, c'est bien mais ce n'est rien par rapport à ce que je te confierai ». Entre dans la joie de ton Seigneur. Quand tu fais fructifier les talents que je t'ai donnés, cela me réjouit car je sais que tu en seras heureux. N'oublie pas, je t'ai créé pour donner. Celui qui avait reçu un seul talent s'approcha aussi et dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur. J'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. « Ton » talent. Le troisième serviteur ne s'est pas du tout approprié ce talent. Cet argent est à son maître et n'a rien à voir avec lui. Il a en lui l'image d'un maître dur, sévère, exigeant. Homélie du 33ème dimanche ordinaire année au collège. Il a peur, comme il le dit lui-même. Du coup, il a refusé de recevoir le don que le maître lui faisait. Et nous, demandons-nous à nouveau quelle est l'image que nous projetons sur Dieu. Concluons Nos dons se multiplient d'eux-mêmes quand nous faisons confiance à Dieu. A l'opposé, qu'est ce qui se passe quand on refuse de jouer le jeu de la confiance?
(…) Par son unique offrande, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qu'il sanctifie. » (Hébreux 10, 12. 14) Il n'y a plus besoin de verser le sang, il n'y a pas besoin de kamikaze et de justiciers… Il me faut porter mon regard sur celui qui a offert sa vie pour moi, pour l'humanité: Jésus-Christ. Il me faut entrer dans son offrande pour me laisser conduire à la perfection de l'amour, pour me laisser sanctifier. La paix, le pardon, le dialogue se puisent à la source de l'Eucharistie en ce lieu où l'Eglise fait mémoire, rend présent le sacrifice du Christ. 33e dimanche du temps ordinaire, année A. C'est en contemplant le Christ mort et ressuscité que la prière du psaume devient ma prière: « Tu ne peux m'abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. Tu m'apprends le chemin de la vie: devant ta face, débordement de joie! A ta droite, éternité de délices! » (Psaume 15(16) 10-11) Dieu ouvre devant nous le chemin de la Vie, il ne tient qu'à moi d'en faire le choix. Chrétiens, c'est le combat de la paix et de l'amour fraternel que nous devons mener.
Un chrétien, par la foi qui l'habite, voit au-delà de la nature, il voit de manière surnaturelle la présence voilée de Dieu, et je dirais même, qu'un chrétien a le devoir de révéler cette présence mystérieuse et voilée de Dieu à ceux qui ne le voient pas. La troisième lecture que fait un chrétien de cette situation de fin de temps, c'est que le chrétien sait que nous sommes dans la fin des temps depuis la Résurrection de Jésus et il sait que la fin de l'homme est en Dieu. Il faut se défaire de l'idée selon laquelle la fin des temps correspond seulement à un moment précis. La fin des temps est aussi une temporalité qui dure dans le temps. Homélie du 33ème dimanche ordinaire années à venir. Mais la fin de notre monde, la fin de l'homme est ultimement en Dieu. L'homme est mortel, oui. Pourtant sa fin, au-delà de la mort, est en Dieu. Notre monde est périssable, oui. Pourtant la parole de Dieu donnée à l'homme est impérissable. Notre fin, notre éternité se construit dans notre rapport à la Parole de Dieu, dans la prière, par l'Écriture, par l'accueil du Verbe de Dieu dans nos vies qu'est Jésus.
Les astres peuvent tomber du ciel; appuyés sur le Seigneur, nous restons inébranlables. Ce psaume chante plus largement le bonheur de s'appuyer sur le Seigneur: mon cœur exulte, mon âme est en fête. C'est une thématique de notre liturgie de ce jour: bonheur de servir le Seigneur, au creux de ce paradoxe du définitif et du provisoire: « Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité: car c'est un bonheur durable et profond de servir constamment le créateur de tout bien », priions-nous au début de cette eucharistie. La fidélité, autre attitude chrétienne pour vivre ce paradoxe, ne donne pas droit à un mérite mais fait goûter un bonheur, le bonheur simple, fragile mais durable de la foi. Foi en le Seigneur qui vient, foi en le Seigneur qui nous soutient. Homélie du 33ème dimanche ordinaire année la plus. Je n'ai d'autre bonheur que toi Seigneur. Amen. F. Guillaume, ocd (Avon)
Que par notre prière, nos paroles et notre solidarité, nous soyons de vrais témoins de l'espérance qui nous anime. Amen Télécharger: 33ème dimanche du temps ordinaire Sources: Revue Feu Nouveau, Cahier Prions en Église – Pour la célébration de l'Eucharistie (Feder et Gorius), Lectures bibliques des dimanches C (A. Vanhoye), L'intelligence des Écritures (Marie Noëlle Thabut) – dossier du Secours Catholique
C'est précisément à cette question que veut nous faire réfléchir la parabole que nous venons d'entendre. Première surprise: le seul personnage vraiment préoccupé du retour de son Maître, n'est pas celui qui est cité en exemple. La parabole fait même une large place aux réflexions intérieures du troisième serviteur - à vrai dire très inquiet à la pensée de la confrontation avec cet homme dur dont il redoute le retour. Les deux premiers, eux, ne se posent pas de question: à peine leur Maître est-il parti, qu'ils reprennent « aussitôt » le travail, sans se faire d'état d'âme, continuant leur activité comme si le Maître était toujours là. 33ème dimanche du temps Ordinaire. - Homélie - Catholique.org. Pour eux rien ne semble avoir changé, tant le souvenir de leur Maître demeure vivant dans leur mémoire. De fait: le Maître n'a jamais quitté la maison de leur cœur. Pourtant, c'est bien les deux premiers serviteurs, qui ne se préoccupent ni du départ ni du retour de leur Maître, que la suite du récit désigne comme modèles de l'attitude juste; alors que le troisième s'entendra reprocher son manque d'initiative, lui qui était tellement préoccupé de ne rien perdre de ce que le Maître lui avait confié.
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