Si simplifier le travail du sol permet d'économiser de 10 à 80 €/ha environ, il faut veiller à ne pas en perdre une trop grande part soit avec une perte de rendement, soit avec une hausse des charges opérationnelles (désherbage notamment). Semer sans labour Le non labour permet souvent de maintenir un niveau de rendement proche de celui du labour à plusieurs conditions: ► Semer la culture en bonnes conditions d'humidité, notamment en semis tardif à l'automne ou au printemps, notamment derrière des couverts, ► Avoir une structure du sol correcte, notamment pour les cultures d'automne en sol hydromorphe ou pour les cultures de printemps quel que soit le type de sol. En cas de compaction, il faut réaliser un travail profond, ► Maîtriser le parasitisme (limaces, rongeurs), notamment en l'absence totale de travail du sol ► Réussir la levée de la culture, en particulier pour les cultures de printemps. Les cultures d'hiver offrent beaucoup plus de souplesse à ce niveau, que ce soit au niveau de la rigueur nécessaire dans le placement des graines ou des conséquences d'une levée un peu moins bien réussie.
En option, ils disposent du réglage hydraulique des rasettes.
Un constat de sol compacté ou pris en masse dans l'horizon 10-30 cm décide de l'intervention de travail profond. Le labour n'est alors pas à exclure. La productivité rarement très pénalisée En maintenant le décompactage, on suit un itinéraire très comparable aux itinéraires avec labour, c'est plus le positionnement des passages que leur nombre qui est modifié. Il est donc logique de constater des résultats de productivité très proches des itinéraires labourés mis en comparaison dans les essais (en moyenne 101% de la productivité du labour, figure 2). Quelques baisses de rendements sont dues à des levées ralenties, au-delà de cinq jours en plus pour atteindre 50% de levée, toujours relativement au labour (essais de Vignacourt en 98, Mespuits en 2006…). En itinéraire limité à un travail de surface (figure 3), la productivité est plus régulièrement pénalisée (en moyenne 96% du rendement sucre obtenu en labour), soit par la levée ralentie (Lieusaint en 2000), souvent en raison d'un enracinement perturbé par la structure refermée en profondeur, révélé par un taux de fourchage élevé.
Maison À Vendre Hoymille, 2024