Elle représente pour l'édition le mobilier de Jean Prouvé, de Charlotte Perriand, les luminaires de Serge Mouille, les céramiques cylindriques de Georges Jouve et les luminaires boules en papier de riz d'Isamu Noguchi. Steph Simon : Retrospective 1956-1974 - Librairie des Archives - livres d’art et de design épuisés, catalogues raisonnés, catalogues d’expositions, livres rares, beaux livres, xx siècle, achat de bibliothèques, vente, occasion. Steph Simon en profite aussi pour exposer quelques autres designers — parfois introduits par Charlotte Perriand, comme Sori Yanagi — qui montrent une autre facette de la galerie; les céramiques d'Yves Mohy et Pierre Culot, les tissages de Simon Prouvé, les services de table de Jean Luce ou encore le siège de Serge Kétoff. Un autre élément novateur et visionnaire fut d'ouvrir très vite, au sein de la galerie, un petit bureau d'études afin de dessiner des projets d'études d'aménagements intérieurs, incluant les meubles de Charlotte Perriand, Jean Prouvé ou encore Serge Mouille… Ce bureau d'étude sera actif de 1956 à 1960. Il dessinera aussi, pour les bibliothèques à plots et les bahuts 'Bloc' de Charlotte Perriand, des modèles sur mesure, adaptés aux lieux. C'est alors toute une nouvelle génération d'architectes, mais aussi les premiers décorateurs d'intérieurs, qui viendront à la galerie Steph Simon pour se fournir en meubles et objets contemporains afin d'inventer de nouveaux décors.
De toutes les oeuvres de Charlotte Perriand, ce fauteuil dit « Chamrousse » est notre préféré. Les premiers modèles de ce chef-d'œuvre ont été conçus dans les années 1930. Ensuite, différents éditeurs se sont chargés de le produire et de le vendre, dont la galerie Steph Simon (où notre fauteuil a été racheté par ses anciens propriétaires dans les années 1950). L'inspiration pour cette pièce est venue à Perriand de ses expériences dans la campagne française et de son contact avec le mobilier paysan. Notre exemplaire est en très bon état, seule la paille au dos a vu les griffes d'un chat un peu joueur. On peut bien sûr s'occuper de le changer, mais on a voulu l'exposer dans son état d'origine Dimensions: H78, 5 x L55, 5 x P60 cm vendu Merci. Galerie steph simon cowell. Vous serez tenu au courrant de toutes les nouveautés sur notre catalogue. ↑ ABONNEMENT NEWSLETTER
I. La collaboration Charlotte Perriand avec les Ateliers Jean Prouvé Publicité des Ateliers Jean Prouvé dans l'Architecture d'aujourd'hui, n°40, avril 1952 Au début des années 50 C. Perriand veut produire ses meubles en série pour une diffusion au plus grand nombre grâce à la baisse des coûts et donc des prix que permet la production en usine. La collaboration entre Perriand et Prouvé débute en 1952, Steph Simon participe à cette collaboration en tant que commercial des Ateliers Jean Prouvé. Malgré la complicité et la complémentarité Perriand-Prouvé, la collaboration s'avère difficile à cause des contraintes de l'entreprise, des contrats d'édition, des questions de rémunération et des problèmes que rencontre Prouvé avec les actionnaires de l'entreprise. Fauteuil Paillé Nº 21 par Charlotte Perriand. Éd. Steph Simon. Néanmoins « de 1952 à 1954 Charlotte Perriand étudie l'architecture d'intérieur, conçoit les équipements et le mobilier d'une vingtaine de projets différents fabriqués ou sous-traités par les Ateliers, pour lesquels elle réalise plus de 600 dessins, dont 120 plans répertoriés en 1952 » (p. 341).
Perriand confie à Simon l'édition d'une vingtaine de modèles dessinés depuis le début des années 1950, dont la plupart avaient été présentés au Japon un an auparavant lors de l'exposition « Proposition d'une synthèse des Arts » à Tokyo. Elle lui donne également l'exclusivité de ses futurs modèles. Perriand souhaite vendre des meubles en grande quantité pour amortir les coûts de conception et de réalisation faute de quoi ses meubles ne pouvaient être réservés qu'à une clientèle aisée. Les marchés publics – notamment pour les bâtiments scolaires et universitaires – sont des aubaines mais le choix des institutions ne se portent pas souvent sur l'association Simon-Prouvé-Perriand et C. Perriand n'apprécie pas toujours les programmes qui visent en permanence l'économie au détriment de la qualité des réalisations. Galerie steph simon. La galerie vend par exemple la bibliothèque à plots (inspirée des bibliothèques Nuage, Tunisie et Mexique) et le catalogue la présente avec toute sa quincaillerie permettant à l'acheteur de composer sa bibliothèque selon ses besoins: le slogan est « Faites le vous-même » ou « Composez-le vous-même ».
En 1974, Steph Simon, alors septuagénaire, revendra sa galerie à Henri Machet, l'un de ses collaborateurs aujourd'hui disparu. C'est à lui que François Laffanour a acheté les précieuses archives qui comprennent sept cents plans, trois cents photos, des factures, des bons de commande, des projets. Avec l'intention d'en établir le catalogue raisonné. En attendant, le marchand expose ici des pièces emblématiques des cinq créateurs (dont certaines ont figuré au vernissage de 1956), étayées par de nombreux documents. L'élégance sans une ride. Galerie Down Town, 33, rue de Seine, 75006 Paris (01. 46. 33. 82. 41). Jusqu'au 31 mars. La morale de l'histoire. Galerie steph simon wiesenthal. L'achat d'archives donne-t-il l'autorisation de rééditer des pièces? «Non. D'une part, les contrats sont épuisés et seuls les ayants droit peuvent donner leur accord. De plus, ce n'est pas une démarche qui m'intéresse. Ce mobilier a été conçu à une époque précise et doit en garder la trace. Les rééditions, qu'elles concernent le XVIII ou le XXe, ont un je-ne-sais-quoi de figé.
C'est à lui que François Laffanour a acheté les précieuses archives qui comprennent sept cents plans, trois cents photos, des factures, des bons de commande, des projets. Avec l'intention d'en établir le catalogue raisonné. En attendant, le marchand expose ici des pièces emblématiques des cinq créateurs (dont certaines ont figuré au vernissage de 1956), étayées par de nombreux documents. L'élégance sans une ride. La morale de l'histoire. L'achat d'archives donne-t-il l'autorisation de rééditer des pièces? «Non. D'une part, les contrats sont épuisés et seuls les ayants droit peuvent donner leur accord. De plus, ce n'est pas une démarche qui m'intéresse. Ce mobilier a été conçu à une époque précise et doit en garder la trace. Les rééditions, qu'elles concernent le XVIII ou le XXe, ont un je-ne-sais-quoi de figé. Pourquoi ne pas privilégier le design contemporain? » Source: le figaro Vous possédez du mobilier Design, Charlotte Perriand? Steph Simon, la galerie Rive gauche. Estimation Perriand, Design
Maison À Vendre Hoymille, 2024