Ce dernier projet finance deux autres questions: les travaux et les études ». Le ministre régional a exposé que, « dans le premier projet de 2016, le tunnel du Somport n'était pas inclus, de sorte qu'il a été ajouté en 2019. Aujourd'hui on va étudier tous les paramètres nécessaires à sa réouverture ».
Le péage de Biriatou (ici en janvier 2020 donc sans masque) est un des huit points de passage autorisés avec l'Espagne. Photo archives Jean-Philippe Gionnet publié le 15 janvier 2021 à 11h58. Le préfet vient de fermer 9 points de la frontière espagnole Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Eric Spitz, en concertation avec les communautés autonomes d'Aragon, de Navarre et du Pays basque a fermé, jusqu'à nouvel ordre, 9 points de passage frontaliers à compter du jeudi 14 janvier. Les 9 points de passages fermés: navette Maritime Hendaye, Hendaye-Pont de Marchandises, col de Lizuniaga RD406, col de Lizarrietta RD306, route de Sare-Venta Berrouet RD4, col d'Ispéguy RD949, les Aldudes, Port de Larrau RD26, La Pierre Saint-Martin RD132. Le but est de « renforcer et de rationaliser les contrôles à la frontière espagnole ». Les véhicules et piétons sont invités à emprunter les points de passage transfrontalier suivants: Hendaye Pont St-Jacques RD 912 Hendaye Pont de Behobie RD 811 Biriatou autoroute A63 Col d'Ibardin RD 404 Dancharia D20 Arnéguy D 933 Urdos-Tunnel du Somport N 134 et col du Somport Col du Pourtalet RD 934
Selon le ministre régional des transports Fernández de Alarcón, cela rappelle la fermeture du Canfranc il y a cinquante ans D. A. 04/07/2014 La France a reporté à nouveau la réouverture du tunnel du Somport, et annonce aujourd'hui qu'il n'ouvrira pas avant le 20 juillet en raison des travaux qui doivent être réalisés pour sécuriser la zone de la RN-134, entre les Forges d'Abel et le tunnel, où s'est produit un éboulement de roches samedi dernier, amenant les autorités françaises à fermer le tunnel International et à dévier le trafic par le col du Somport. C'est une date proche de celle prévue pour la fin des travaux sur cette même route près d'Urdos, qui entraine l'interdiction du trafic de poids lourds et le passage alterné des autres véhicules. L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.
Il y a ceux qui hésitent comme le député UDF de la vallée, Jean Lassalle. Il ne se rendra pas à cette inauguration qu'il juge " au rabais et indigne de notre pays ". Favorable depuis le début à la construction du tunnel, il aurait préféré - dit-il aujourd'hui - que les travaux de mise en sécurité de la route y accédant soient réalisés avant son ouverture. Tous ceux qui, pendant plus de dix ans, ont tenté par toutes les mobilisations de convaincre que la vallée d'Aspe n'avait pas vocation à devenir un couloir à camions sont partagés entre la tristesse et la colère. " Bien sûr, on savait ces derniers temps que le tunnel allait ouvrir, mais les valléens savent aussi qu'aucune des promesses de développement économique qui étaient annoncées pour les inciter à accepter cette traversée routière n'a été tenue ", s'indigne Maryse Darsonville, président du collectif Alternative Somport qui regroupe les habitants, les associations et partis opposés à la politique du tout routier. Parce qu'un mauvais coup n'arrive jamais seul.
L'ouvrage relie la RN134, qui mène de Pau à la frontière, à la route 330 qui descend vers Huesca puis Saragosse. Si, en Espagne, l'accès routier menant au Somport a été totalement modernisé, il n'en est pas de même du côté français où la route étroite, insérée entre les flancs de montagne et traversant plusieurs villages n'a toujours pas, pour l'essentiel, été aménagée. Selon un constat de la République des Pyrénées, il faudrait attendre 2018, au rythme actuel d'affectation des crédits pour que les travaux soient achevés entre Oloron-Sainte-Marie et le tunnel. Il y a ceux qui applaudissent des deux mains à l'ouverture de l'ouvrage. " Enfin, on va rentabiliser cet investissement qui roupillait depuis tant d'années ", se félicite Michel Brau, président de la chambre de commerce et d'industrie de Pau-Béarn. Un événement attendu, pour le président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Jean-Jacques Lasserre, qui compte obtenir de l'argent de la part de Gilles de Robien pour réaliser les travaux sur la RN134.
Nous partons pour l'Andalousie, par la vallée d'Aspe, balafrée, mais sauvée miraculeusement de l'autoroutisation par la levée de boucliers des années 1990. Le projet d'autoroute européenne E07 devait permettre aux marchandises et aux capitaux de circuler toujours plus vite, au détriment d'une faune et d'une flore endémiques. Il restait à l'époque quelques ours des Pyrénées. Il n'y en a plus aucun aujourd'hui. Pourtant, les géants du BTP avaient même prévu des « passerelles » pour ours, avec signalétique ursine. L'autoroute devait déboucher sur « le plus long tunnel d'Europe »: le Somport. Et ils le voulaient tous leur tunnel. Dans les rues de Pau, ils marchaient par milliers, main dans la main: socialistes, CFDT, Chambre patronale, RPR, centristes... Nous, les opposants, étions quelques centaines: le parti communiste, les écolos, quelques socialistes valléens, les Aspois, quelques intellectuels, avocats... et l'incarnation de la résistance: un guide de haute montagne installé dans une gare désaffectée (« la Goutte d'eau ») en vallée d'Aspe, plume de grand tétras dans sa longue chevelure.
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