Je suis allée avec des amies me perdre rue St Maur dans les peintures de Gustav Klimt. L'atelier des Lumières propose une expérience d'immersion totale dans l'univers d'un peintre. C'est féérique, troublant, surprenant. J'étais allée il y a 2 ans aux Baux de Provence à la Carrière des Lumières sur le même concept. Le fait que le site soit naturel est plus impressionnant. Mais à Paris dans cette ancienne fonderie, c'est également une très belle réalisation. L'expo Klimt retrace différente période de l'oeuvre de Klimt, c'est très riche et toujours surprenant. On peut voir également un programme court sur Friedensreich Hundertwasser que je ne connaissais pas vraiment et que j'ai envie de découvrir davantage. Ce sont des réalisations Gianfranco Iannuzzi – Renato Gatto – Massimiliano Siccardi – avec la collaboration musicale de Luca Longobardi Puis une création contemporaine: Poetic_Ai par le collectif Ouchhh que j'ai beaucoup aimé également. Gustav Klimt .... Atelier des Lumières - Hôtel de Venise. Il est préférable d'essayer de viser des horaires un peu décalés pour qu'il n'y ait pas trop de monde 😉 Les photos viennent du site, elles sont plus belles que les miennes 😉 Tagué: art numérique, Atelier des Lumières, Hundertwasser, klimt, paris, Poetic_Ai
Le 13 avril ouvrira L'Atelier des lumières, le premier Centre d'Art Numérique parisien, avec des expositions consacrées aux œuvres de trois grands artistes viennois: Gustav Klimt, Egon Schiele et Friedensreich Hundertwasser. L'Atelier des lumières, le premier Centre d'Art Numérique à Paris Prolongeant l'expérience mise en place en 2012 aux Baux-de-Provence des Carrières de Lumières, des expositions numériques qui ont rencontré un succès certain, la création de L'Atelier des lumières, premier Centre d'Art Numérique à Paris, est portée par l'idée que le numérique doit avoir sa place dans les expositions du XXIe siècle. Une ancienne fonderie située dans le XIe arrondissement parisien offre avec ses 2 000 m2 d'espace, ses murs de 10 mètres de haut et ses 3 300 m2 de surfaces de projection l'écrin idéal pour des expositions immersives et monumentales dans lesquelles des œuvres d'art sont dématérialisées, projetées sur d'immenses surfaces en très haute résolution et accompagnées de musique.
Et quand l'art visuel vient soutenir les beaux-arts, cela aboutit à une fantastique immersion visuelle - et musicale avec une bande-son constituée d'extraits d'oeuvres de Wagner à Philip Glass mixée par Luca Longobardi - qui supplante radicalement le conventionnel et statique film documentaire nonobstant l'absence de commentaires pseudo-didactifs auxquels se substituent avantageusement les émotions personnelles. De conception muséographique, et quasi idéale pusiqu'elle montre des oeuvres dont les originaux dispersés sont difficiles voire impossibles à réunir, elle projette le spectateur, d'une part, au temps de la Sécession viennoise en situant ce mouvement dans le contexte artistique de l'époque, placé sous le règne de l'académisme et d'un historicisme néo-classique. Avec notamment un focus sur celles néo-classiques, en résonance avec le Settecento vénitien, de Hans Makart, le peintre officiel de la maison impériale d'Autriche, présentées dans un bloc circulaire appartenant à l'ancien équipement de la fonderie dont sont également conservés le four et la cherminée.
La seconde exposition vous immerge, quant à elle, visuellement avec les œuvres d'Hundertwasser et musicalement avec des artistes plus contemporains que sont Kronos Quartet ou Longobardi. Choix musical judicieux lorsque l'on sait que Fiedensreich Hundertwasser synthétisera un demi-siècle après Klimt l'une des inspirations de la sécession: associer peinture et architecture. Fiedensreich Hundertwasser est un artiste, peintre, et architecte autrichien. Atelier des lumieres gustav klimt musique film. Il est à l'origine des maisons Hundertwasser à Vienne, du village thermal de Blumau en Allemagne, du Maishima Incineration Plant à Osaka au Japon, ou encore des toilettes publiques Kawakawa en Nouvelle-Zélande pour ne citer que ces édifices. Vous l'aurez compris son œuvre s'étend sur le monde entier mais provoque le même sentiment étrange auquel se mêle une grande vivacité, avec des sols ondulés une absence d'angle et de ligne droite qui nous force à rompre avec notre vision classique de l'architecture et repenser la standardisation de nos habitations actuelles.
L'avis de la rédaction: 5/10. Pas emballés par cette exposition immersive qui n'en est pas vraiment une. Nous rentrons dans une grande salle où de très nombreux vidéo projecteurs diffusent des détails de tableaux de Klimt sous tous les angles, sur tous les murs, au sol également. Le film dure près d'une heure. La réalisation est impressionnante, l'effet wahou est assuré. Néanmoins, il manque cruellement d'un fil conducteur, d'une remise en contexte. Nous aimons apprendre quelque chose quand nous allons visiter une exposition. Ici, mis à part le concept et les étoiles dans les yeux, il n'y a rien. Aucun contenu, c'est très superficiel. Klimt à l’Atelier des Lumières : S’émerveiller là où on ne s’y attend pas. Nous en avons eu marre au bout de 10 minutes. Nous avons été proportionnellement déçus aux grandes attentes que nous avions pour cette première visite aux Ateliers des Lumières. D'autant que le prix de 14, 5€ par personne laissait espérer une expérience plus aboutie. Votre critique endiablée Nos visiteurs sont impatients de vous lire! Si vous êtes l'auteur, le metteur en scène, un acteur ou un proche de l'équipe de la pièce, écrivez plutôt votre avis sur les sites de vente de billets.
D'autre part, la monstration invite à une découverte immersive dans l'oeuvre de Gustav Klimt avec en contrepoint et entre autres, celles de Egon Schiele, son compatriote contemporain décédé la même année en 1918, qui s'est orienté vers l'expressionnisme dans la mouvance de la Sécession berlinoise avec des corps torturés à l'érotisme lunaire, de Otto Wagner avec les vitraux de la station de métro Karlsplatz et de Franz Matsch représentant du Jugendstil avec son travail pictural pour le Burgtheater. Elle se développe en séquences thématiques qui illustrent son travail dans le registre des arts décoratifs pour les somptueux monuments de la Ringstrasse constituant le centre historique de Vienne dont l'ensemble de peintures réalisées pour l'escalier du Kunsthistorisches Museum ou la "Frise Beethoven" qui ornait le Pavillon de la Sécession en 1902.. Ainsi que dans des commandes privées tel le magnifique arbre de vie réalisé pour le Palais Stoclet à Bruxelles conçu par l'architecte pour un financier belge qui prend corps feuilles après branches pour envahir tout l'espace.
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