Anastasie a renié son père depuis qu'elle s'est élevée socialement dans la haute société parisienne. Madame de Restaud est d'abord embarrassée et gênée puis distante et froide avec l'étudiant. De plus le fait de l'appeler père a la place de Monsieur montre qu'il s'est abaisser socialement et n'est plus respecter car a l'époque l'appellation monsieur était réserver au homme plutôt riche et respecter contrairement à l'appellation père plus familière et péjorative. 2) Le père Goriot n'est pas vraiment le personnage principal du roman. Eugène de Rastignac est un étudiant en droit qui arrive de Province. Au cours du récit, il essaye de courtiser Mme de Restaud puis devient l'amant de Mme de Nucigen. C'est le personnage principal du roman car c'est lui qui concentre toute l'action et qui fait le lien entre les autres personnages. Le Père Goriot est un vieil homme qui a fait fortune sous la révolution et qui a consacrer sa vie à ses filles. Il donne son nom au roman mais meurt à la fin du roman.
Ce nombre de figures, de caractères, cette multitude d'existences exigeaient des cadres, et, qu'on me pardonne cette expression, des galeries. De là, les divisions si naturelles, déjà connues, de mon ouvrage en Scènes de la vie privée, de province, parisienne, politique, militaire et de campagne. Dans ces six livres sont classées toutes les Etudes de moeurs qui forment l'histoire générale de la Société, la collection de tous ses faits et gestes, eussent dit nos ancêtres. Ces six livres répondent d'ailleurs à des idées générales. Chacun d'eux a son sens, sa signification, et formule une époque de la vie humaine. Je répéterai là, mais succinctement, ce qu'écrivit, après s'être enquis de mon plan, Félix Davin, jeune talent ravi aux lettres par une mort prématurée. Les Scènes de la vie privée représentent l'enfance, l'adolescence et leurs fautes, comme les Scènes de la vie de province représentent l'âge des passions, des calculs, des intérêts et de l'ambition. Puis les Scènes de la vie parisienne offrent le tableau des goûts, des vices et de toutes les choses effrénées qu'excitent les moeurs particulières aux capitales où se rencontrent à la fois l'extrême bien et l'extrême mal.
Ainsi l'oeuvre à faire devait avoir une triple forme: les hommes, les femmes et les choses, c'est-à-dire les personnes et la représentation matérielle qu'ils donnent de leur pensée; enfin l'homme et la vie. … Mais comment rendre intéressant le drame à trois ou quatre mille personnages que présente une Société? comment plaire à la fois au poète, au philosophe et aux masses qui veulent la poésie et la philosophie sous de saisissantes images? Si je concevais l'importance et la poésie de cette histoire du coeur humain, je ne voyais aucun moyen d'exécution; car, jusqu'à notre époque, les plus célèbres conteurs avaient dépensé leur talent à créer un ou deux personnages typiques, à peindre une face de la vie. Ce fut avec cette pensée que je lus les oeuvres de Walter Scott. Walter Scott, ce trouveur (trouvère) moderne, imprimait alors une allure gigantesque à un genre de composition injustement appelé secondaire. N'est-il pas véritablement plus difficile de faire concurrence à l'Etat-Civil avec Daphnis et Chloë, Roland, Amadis, Panurge, Don Quichotte, Manon Lescaut, Clarisse, Lovelace, Robinson Crusoë, Gilblas, Ossian, Julie d'Etanges, mon oncle Tobie, Werther, René, Corinne, Adolphe, Paul et Virginie, Jeanie Dean, Claverhouse, Ivanhoë, Manfred, Mignon, que de mettre en ordre les faits à peu près les mêmes chez toutes les nations, de rechercher l'esprit de lois tombées en désuétude, de rédiger des théories qui égarent les peuples, ou, comme certains métaphysiciens, d'expliquer ce qui est?
» Maurice Bardèche y vit la naissance de La Comédie humaine, et remarqua le retour des personnages et le rôle des contrastes intérieurs à l'oeuvre. Les critiques marxistes y ont perçu, outre le rôle du romancier démiurge, la satire de la société bourgeoise, capitaliste et matérialiste. Le roman comprend quatre parties. La première partie, intitulée « Une pension bourgeoise », présente les lieux aux confins du Quartier latin et du faubourg Saint-Marcel, rue Neuve Sainte-Geneviève, actuellement rue Tournefort. La sordide pension Vauquer est présentée par étages. Les lieux sont accordés au personnage de la tenancière, Madame Vauquer: « toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne ». Les personnages sont apparentés à un microcosme familial et les portraits se succèdent. D'une part, les plus âgés: Mademoiselle Michonneau, Poiret, Madame Couture; puis les jeunes, étudiants personnages se distinguent surtout par leurs liens avec d'autres milieux que celui du monde clos de la pension.
Mme de Nucingen est suggérée. Goriot est enterré comme il est mort. Avant le passage, on voit que le prêtre expédie sa prière en une vingtaine de minutes par manque d'argent. Balzac dénonce ici l'Eglise du XIXème siècle. Arrivent alors deux voitures: Armoriées mais vides: Cela montre à quel point la noblesse n'est qu'extérieure: seule l'apparence compte. Cela montre aussi l'immortalité de ces deux familles. A six heures... aussitôt: Deux indications temporelles, très précises. Balzac a un soucis du réalisme. Il veut montrer la rapidité très choquante de l'enterrement. Pour le mettre en relief, il écrit cette idée en une seule phrase et sans pause. La courte prière: La durée de cette prière est fonction de l'argent. Cette cérémonie est qualifiée par sa rapidité et sa rapacité. On n'accorde même pas de temps de recueillement pour Goriot. Pourboire: A toutes les étapes revient cette idée d'argent. Emprunter 20 sous: L'ambitieux qui rêve de faire fortune doit demander de l'argent à un domestique.
Ces deux frêles papiers contenaient un arrêt de vie ou de mort sur ses espérances. S'il concevait quelque terreur en se rappelant la détresse de ses parents, il avait trop bien éprouvé leur prédilection pour ne pas craindre d'avoir aspiré leurs dernières gouttes de sang. La lettre de sa mère était ainsi conçue. " Mon cher enfant, je t'envoie ce que tu m'as demandé. Fais un bon emploi de cet argent, je ne pourrais, quand il s'agirait de te sauver la vie, trouver une seconde fois une somme si considérable sans que ton père en fût instruit, ce qui troublerait l'harmonie de notre ménage. Pour nous la procurer, nous serions obligés de donner des garanties sur notre terre. Il m'est impossible de juger le mérite de projets que je ne connais pas; mais de quelle nature sont−ils donc pour te faire craindre de me les confier? Cette explication ne demandait pas des volumes, il ne nous faut qu'un mot à nous autres mères, et ce mot m'aurait évité les angoisses de l'incertitude. Je ne saurais te cacher l'impression douloureuse que ta lettre m'a causée.
Expliquez. (2pts) 4 - « Je veux réaliser mes espérances promptement » Le mot souligné veut dire: réellement, rapidement ou totalement? Choisissez la bonne réponse. (2pts) 5 -« Je ne puis (peux) me passer des outils avec lesquels on pioche la vigne dans ce pays-ci. » Cette phrase a un sens métaphorique. Expliquez ce que veut dire ici Eugène à sa mère. (2pts) 6 - Approuvez-vous Eugène dans sa démarche? Exposez votre point de vue. (2pts) 7 -La figure de style exprimée dans la phrase soulignée dans le texte est: une métaphore, une hyperbole ou une comparaison? Choisissez la bonne réponse. (2pts) 8 - « Si je n'avais pas cet argent, je serais en proie au désespoir. » Refaites la phrase en remplaçant « si » par:1-« au cas où » 2-A supposer que (4pts) Compréhension de l'écrit: 2° année du bac Epreuve n°2 Vers la fin de cette première semaine du mois de décembre, Rastignac reçut deux lettres, l'une de sa mère, l'autre de sa sœur aînée. Ces écritures si connues le firent à la fois palpiter d'aise et trembler de terreur.
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