Sous certaines conditions, une société peut être dissoute et liquidée dans un seul acte. Compte tenu de la formulation de la condition relative au passif, cela s'avérera toutefois presque impossible en cas d'interprétation stricte de la loi. Qu'en est-il exactement? La fin de la société De mauvaises perspectives économiques, un désaccord entre actionnaires ou associés, une restructuration,... Ce ne sont là que quelques-unes des causes qui peuvent mettre un terme à la société. Dissolution et liquidation en un seul acte 3. Celle-ci doit alors être dissoute et liquidée. Si toutes les dettes de la société ont été payées, on peut clôturer la liquidation et la société cesse alors d'exister. Conditions pour la dissolution et la liquidation dans un seul acte Sous certaines conditions, il est possible de procéder à la dissolution et à la liquidation d'une société dans un seul acte (notarié): 1° Aucun liquidateur n'a été désigné. 2° Il n'y a pas de passif (dettes) selon l'état résumant la situation active et passive sur la base duquel la dissolution est décidée.
Les délais de dissolution-liquidation Complexité des démarches Au regard des démarches à accomplir auprès du greffe du Tribunal de commerce, il est bien souvent recommandé de laisser s'écouler un délai d'une journée entre la dissolution et la liquidation de la société. D'autant qu'en cas d'oubli d'une formalité auprès du greffe du Tribunal de commerce compétent, la dissolution-liquidation de la SARL peut être retardée. La procédure de liquidation peut être longue, d'autant que le liquidateur peut requérir la radiation de la société dans un délai d'un mois après la clôture de la liquidation. Dissolution et liquidation en un seul acte pdf. Aucun délai à respecter Néanmoins, aucun délai n'est prévu entre la phase de dissolution et la phase de liquidation de la SARL. La dissolution et la liquidation peuvent donc intervenir le même jour.
Les types de dissolution Le motif de la dissolution détermine dans une large mesure la procédure. Il peut s'agir d'une dissolution volontaire, d'une dissolution judiciaire ou d'une dissolution de plein droit. Dissolution volontaire Diverses raisons peuvent vous amener à dissoudre volontairement votre société. Dissolution et liquidation d’une société | Liantis. Ainsi, vous pouvez, en tant qu'associé actif d'une société en commandite, décider de mettre un terme à votre activité indépendante pour devenir salarié. Peut-être les perspectives économiques ne sont-elles pas bonnes ou ne partagez-vous plus la même vision que vos associés. Dans le cas d'une dissolution volontaire, c'est l'assemblée générale des associés ou des actionnaires qui décide de dissoudre la société. La société entre alors en liquidation. Le procès-verbal de l'assemblée générale doit être publié dans les annexes au Moniteur belge. Dissolution judiciaire La dissolution judiciaire d'une société est prononcée par un tribunal à la demande d'un associé ou actionnaire, du ministère public, de la chambre d'enquête commerciale ou d'une autre partie intéressée.
À l'instar des sociétés, l'ASBL pourrait également être citée en faillite ou en dissolution judiciaire, en matière telle que la fin de l'ASBL pourrait également être du fait d'un tiers (par exemple, un créancier), du Parquet ou de la Chambre des entreprises en difficulté du Tribunal de l'entreprise territorialement compétent. En tant qu'entreprises au sens du Code de droit économique, des règles particulières de gestion s'imposent aux ASBL et à leurs dirigeants. Les dirigeants d'ASBL doivent dès lors être particulièrement attentifs au respect de ces (nouvelles) obligations de gestion. Comment dissoudre et liquider son ASBL - Novalis. Ils doivent notamment veiller à mettre fin à l'ASBL de manière adéquate et adaptée, afin d'éviter que l'ASBL continue d'exister sans que ces activités se poursuivent ( ASBL « coquille vide »). À défaut, la responsabilité personnelle des dirigeants pourrait être engagée, tant par un liquidateur que par un curateur, le cas échéant. Causes de dissolution Le Code des sociétés et des associations (CSA) modernise les dispositions relatives à la dissolution et à la liquidation des ASBL.
Le CSA définit trois causes de dissolution spécifiques aux ASBL: Dissolution volontaire, par décision de l'Assemblée générale; Dissolution de plein droit à la suite d'un fait ou événement défini par la loi ou les statuts; Dissolution judiciaire. Nous n'abordons ici que l'hypothèse de la dissolution volontaire. Dissoudre et liquider une SNC ou SComm en un seul acte : nouvelles règles. Dissolution volontaire: une décision de l'Assemblée générale L'ASBL peut être dissoute, à tout moment, par décision de l'Assemblée générale des membres. Cette décision doit être précédée d'une convocation spéciale émanant de l'organe d'administration de l'association qui indique avec précision la volonté de procéder à la dissolution. Pour les grandes associations, la proposition de dissolution doit faire l'objet d'un rapport établi par l'organe d'administration, auquel devra être joint un état contrôlé résumant la situation active et passive de l'association, clôturé à une date ne remontant pas à plus de trois mois avant l'Assemblée appelée à se prononcer sur la proposition de dissolution.
Cette mesure permettra d'indiquer aux créanciers la procédure de dissolution-liquidation en cours et la SARL ne pourra plus signer de contrat. Enfin, un liquidateur devra être nommé pour opérer au mieux la liquidation de l'entreprise. Dissolution et liquidation en un seul acte des. La nomination d'un liquidateur Un ou plusieurs liquidateurs devront être nommés afin d'assurer la liquidation de l'entreprise, et cela, dès l'assemblée générale extraordinaire si la dissolution résulte des statuts de la SARL ou d'une décision des associés. Si les associés n'ont pu se mettre d'accord sur le liquidateur en tant que tel, le juge du Tribunal de commerce pourra être amené à désigner lui-même un liquidateur. Si la liquidation intervient suite à une décision de justice, le liquidateur sera nommé dans le jugement. Le mandat du liquidateur est d'une durée de 3 ans.
Un état récent de la situation active et passive nous paraît dès lors indispensable. Un réviseur d'entreprises ou un expert-comptable externe ne sera disposé à donner la confirmation susmentionnée que s'il peut se baser sur une pièce comptable récente. Dans la réponse du ministre de la Justice, il n'est pas donné suite à la question de savoir si un expert-comptable externe ou un réviseur d'entreprises doit aussi confirmer qu'un membre ou un tiers a renoncé par écrit à sa créance. Mais cela aussi devra faire partie, selon nous (du moins indirectement), du rapport écrit du professionnel du chiffre. Tant qu'un créancier de l'ASBL n'a pas renoncé à sa créance, l'ASBL continue à avoir des dettes, auquel cas le professionnel du chiffre devra au moins confirmer que les sommes nécessaires ont été consignées. Envie d'en savoir plus? Vous pouvez lire ici la question parlementaire et la réponse dans leur intégralité.
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