I. Rejets des motifs des requérants par le Conseil d'Etat Il s'agit ici d'analyser les motifs des requérants et les rejets dont ils ont fait objet. Tout d'abord, une analyse du rejet du principe de non rétroactivité de la loi nouvelle sera faite. Ensuite, une étude du rejet du principe de confiance légitime sera effectuée. A. Rejet du principe de non rétroactivité de la loi nouvelle Le principe de non rétroactivité de la loi nouvelle trouve sa source dans le droit civil. Conseil d'Etat, 25 juin 1948, arrêt Société du journal L'Aurore - Le principe de non-rétroactivité des actes réglementaires. Il permet de protéger les particuliers contre les effets négatifs du droit. Il évite d'être au droit trop complexe et trop souvent modifier. Ce principe de droit a été consacré par la juridiction administrative avec l'arrêt du 25 juin 1948 (Société du Journal « L'Aurore »). Le principe de non rétroactivité des actes administratifs sécurise les situations contractuelles en cours. En droit administratif, ce précepte est appliqué différemment. Tout d'abord, les contrats administratifs ne sont pas concernés. Ensuite, une loi nouvelle peut porter un caractère rétroactif après une disposition législative, pour des raisons d'ordre national.
C'est à l'État et non à la ville de Paris que peut éventuellement incomber la responsabilité d'un accident mortel subi par un particulier tué à Paris, sur la voie publique, d'un coup de feu tiré par un gardien de la paix au cours d'une opération de police générale, conduite sur ordre du préfet de police, en vue d'arrêter une voiture automobile signalée comme occupée par des personnes suspectes. CE, 25 juin 1948, Société du journal « L'Aurore ». (Extrait GAPF, p 91) Lien vers l'Arrêt CE 18 nov 1949 Dlle Mimeur Responsabilité de l'administration en cas de faute non dépourvue de tout lien avec le service Un soldat chargé de livrer de l'essence à une ville fait un détour pour voir sa famille, pendant lequel il a perdu le contrôle de la voiture, laquelle a heurté un mur dont le propriétaire est Dlle Mimeur. Le ministre de l'intérieur refuse d'indemniser celle-ci en soutenant que la faute était personnelle et détachée du service. Par la décision Dlle Mimeur, le Conseil d'État admet que la responsabilité de l'administration peut être engagée lorsque la faute personnelle de l'agent n'est pas dépourvue de tout lien avec le service.
1907; Cons., sur le premier point, que le ministre allégue en vain que la vente dn courant ne serait parfaite qu'à la date du relevé du compteur et qu'ainsi le nouveau tarif ne s'appliquerait, aux termes mêmes de la disposition critiquée, qu'à des ventes postérieures au J•r janv.
Pourtant le Conseil d'État admit que la responsabilité de l'administration pouvait être engagée dans la mesure où la faute, pour personnelle qu'elle était, n'était pas dépourvue de tout lien avec le service. Le cas des accidents survenus en raison de l'usage des armes à feu par les agents des forces de sécurité en dehors du service constitue, avec le cas des véhicules, un autre exemple classique de l'application de cette jurisprudence. Fiche d arrêt société du journal l aurore 1945 relative à l'enfance. C'est ainsi que la responsabilité de l'État peut être engagée en raison d'un accident mortel survenu en dehors du service, du fait de la manipulation maladroite par un agent de son arme de service (CE, ass., 26 octobre 1973, S..., n°81977, p. 603). Cette solution s'explique notamment par le fait que les agents ont l'obligation de conserver leur arme à domicile. Mais cette solution ne s'étend pas au cas où l'arme du service a été utilisée par l'agent dans une intention criminelle (CE, 23 juin 1954, Dame Vve L..., n°17329, p. 376).
La Haute Juridiction a rejeté cet argument. Autrement dit, le décret (et donc le code de déontologie) semble d'ordre national. En conséquence, le principe de non rétroactivité, composante de la sécurité juridique, n'est pas pris en compte car le contexte économique exige du législateur que ces lois soient édictées (pour des raisons d'ordre public). B. Rejet du principe de confiance légitime La société KPMG et autres ont posé comme argument le principe de confiance légitime pour une possible annulation du décret de 2005. Fiche d arrêt société du journal l aurore 1948 en. Ce précepte du droit... Uniquement disponible sur
Mémoires Gratuits: Commentaire D'arrêt: CE Ass. 24 Mars 2006. Soc KPMG: le principe de confiance légitime. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 13 Janvier 2013 • 1 211 Mots (5 Pages) • 7 760 Vues Page 1 sur 5 Commentaire d'arrêt: CE Ass. 24 mars 2006. Soc KPMG L'arrêt a été rendu en assemblée par le Conseil d'Etat, le 24 mars 2006. Par conséquent, l'intérêt de l'arrêt est essentiel. A la suite de scandales financiers (affaire Ernon ou encore l'affaire Parmalat), mettant en cause la forte connivence entre les cabinets d'audits et les entreprises, le législateur introduit des lois pour plus de transparence. Il met en place un Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, qui permet de faire une distinction entre les fonctions d'audits et les fonctions de conseils des commissaires des comptes. Commentaire d’arrêt aurore - Commentaire d'arrêt - Mohamed Rabah. Un décret (en 2005) accélère l'application de ce nouveau règlement. La société KPMG et trois autres cabinets comptables demandent l'annulation du décret de 2005 par le biais d'un recours en excès de pouvoir devant le Conseil d'Etat.
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