L'oeuvre de Philppe Claudel, Le Rapport de Brodeck est parue en 2007. Ce roman, est l'un des derniers écrit par Phillipe Claudel et compose une trilogie avec les romans Les Âmes grise paru en 2003 et La Petite Fille de Monsieur Linh paru en 2005. Le Rapport de Brodeck est un roman héponyme, ce roman nous est en réalité le rapport que Brodeck a été chargé d'écrire par les hommes du village pour retranscrire le meurtre par ces derniers d'un étrangé: Der Anderer qul séjournalt au village. Le passage étudié est situé dans les péripéties, on sent que quelque chose va rriver à cause des dessins de l'Anderer mais on ne sait pas quoi. Il nous présente la ré or 10 u tableaux exposé par l'Anderer à l'aube e vair en quoi les Sni* to tableaux de l'Andere temps nous verrons des villageois, puis n racontent leur histoire. ans un premier nt la réelle nature ages nous Pour commencer, nous pouvons voir que les portraits peint par l'Anderer sont des révélateurs de la réelle nature des villageois. Pour cela nous verrons qu'au départ pour Brodeck ces tableaux ne sont que des tableaux ordinaires, puis lorsqu'il y prète plus ttention les tableaux se transforment, enfin il se rend compte que ces tableaux sont des mirroirs physiques mais aussi moraux des villageois.
Résumé sur "Le Rapport de Brodeck" Fiche de lecture sur "Le Rapport de Brodeck" Vous ne trouvez pas l'analyse que vous cherchez? contactez-nous et commandez la! Le Rapport de Brodeck paraît pour la première fois en 2007 chez Stock. Il assure à son auteur un succès considérable. A mi-chemin entre la fable et le roman, l'œuvre est accueillie avec enthousiasme par les revues et les critiques spécialisés. Elle obtiendra d'ailleurs le très convoité prix Goncourt des Lycéens. Enième variation sur le thème de la Shoah et des camps, La Rapport de Brodeck étonne cependant par l'écriture simple et dénuée de son auteur. Il est actuellement le livre de Claudel ayant reçu le plus de prix à sa sortie.
Ensuite, il s'attèle à l'adaptation de son roman Les Ames grises qui parait dans les salles en 2005. Alors qu'il se passionne pour ce nouveau milieu, il réalise et écrit le scénario de quatre autres films: Il y a longtemps que je t'aime (2008), qui se voit récompensé du César du meilleur premier film, Tous les soleils (2011), Avant l'hiver (2013) et Une enfance (2015). Depuis, il est maitre conférence dans l'Institut Européen du Cinéma et de l'Audiovisuel à l'université de Lorraine et enseigne également à des enfants handicapés physiques et à des prisonniers. Parallèlement, il poursuit sa carrière de romancier en publiant plusieurs livres: La Petite Fille de Monsieur Linh (2005), Le Rapport de Brodeck (2007), lauréat du prix Goncourt des lycéens, L'Enquête (2010), Parfums (2012), récompensé par le prix Jean-Jacques Rousseau de l'autobiographie, Jean-Bark (2013), Rambétant (2014) et L'Arbre du pays Toraja (2016). Depuis janvier 2012, Philippe Claudel siège également à l'Académie Goncourt.
Une puissance tragique que l'on décèle dans ces paysages ravagés par les tempêtes, le froid et la peur ou dans l'obscurité de ces intérieurs dans lesquels les protagonistes confient leurs terribles manquements. Puis c'est à nouveau cette faune silencieuse et ces paysages figés par le gel qui deviennent les témoins muets de ces exactions que les hommes veulent oublier. Le trait est posé, précis presque sage, lorsque tout d'un coup, une explosion d'images aussi muettes que cauchemardesques évoquant l'atrocité des camps ou l'occupation du village par des soldats aux facies bestiaux, mettent en abîme la fragile humanité des protagonistes dans un contexte devenu intemporel. Car peu importe l'époque, seules persistent les dynamiques sordides et abjectes des relations entre victimes et oppresseurs, décortiquées jusqu'à l'os dans le silence d'illustrations singulières et oppressantes. Mais on ne saurait faire abstraction du texte mettant en perspective la déliquescence des trois institutions composant un village.
Il y a comme une " réalité perceptive " qui s'exerce entre les individus, qui est comme l'objectif ultime que l'auteur donne aux rêves: « Je ne crois pas que les rêves annoncent quoi que ce soit… ils nous disent, dans le creux de la nuit, ce que nous n'osons peut-être pas nous avouer en plein jour. » (page 238) Rien n'est clairement dévoilé mais, grâce à Brodeck qui, en parallèle du rapport officiel dont l'objectif caché est d'absoudre la population de sa responsabilité, tient aussi un autre rapport confidentiel celui-là, intime, qui mêle le fil de l'histoire à la trame de sa vie, qui transgresse la loi du silence imposée par le pouvoir villageois.. Citations * « Tu sais écrire les mots, et comment ils peuvent dire les choses... » * « Les hommes sont bizarres. Ils commettent le pire sans trop se poser de questions, mais ensuite, ils ne peuvent plus vivre avec le souvenir de ce qu'ils ont fait. Il faut qu'ils s'en débarrassent. » (le prêtre) «... la foule elle-même est un monstre. Elle s'enfante, corps énorme composé de milliers d'autres corps conscients.
« les gens l'ont appelé » (25), « mais pour moi » (34) Il se distingue tout en faisant partie, en ayant des pts communs avec eux: Il parle le dialecte, il est donc de là, « enraciné » dans ce territoire La proximité s'exprime: « nous », « on », « notre village », « le nôtre » => Temps: village marqué par la guerre qui vient de se terminer: « la guerre, ce qu'elle a fait ici, et surtout ce qui a suivi la guerre, ces semaines et ces quelques mois, notamment les derniers » => passé composé Là encore temps imprécis: quelle guerre? Le futur et le conditionnel évoque le projet en cours: à la fois le fait qu'il subit la situation dans laquelle il se retrouve (regrets avec conditionnel « j'aurais aimé ne jamais en parler » ou « vous seriez comme nous si vous aviez connu la guerre » +t futur injonctif des habitants « ça suffira », « ils te croiront ») et ce dont Brodeck envisage de parler (« oui je dirai l'Ereigniës ») Espace et temps plutôt indéterminés: permettent de rendre l'histoire qui va suivre universelle, applicable en tous lieux, en tout temps.
Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, dans un lointain village noyé sous la neige, un crime collectif vient d'être commis. Et c'est à Brodeck, un homme récemment rentré de déportation, que la communauté confie le soin d'écrire un rapport, entre aveux silencieux, pressions indicibles et lâchetés innommables. Après « Le Combat ordinaire » et « Blast », dans une veine plus réaliste, Manu Larcenet livre chez Dargaud et avec une extraordinaire intensité graphique la première partie de son adaptation du roman de Philippe Claudel (Stock, Prix des Lycéens 2007), plongée abyssale dans les tréfonds de l'âme humaine. Annonce pour l'album En un peu plus de 150 planches au format à l'italienne, d'un noir et blanc intense, Larcenet se propulse sans nul doute au rang du « Silence » de Comès (Casterman, 1980) ou de « Pleine Lune » de Chabouté (Vents d'Ouest, 2000), œuvres croisant également les poids conjugués de la mémoire, de la solitude, du regard, de la différence, de l'histoire et du témoignage.
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