Elle roule dans sa mouvance On ne sait qui, on ne sait quoi; Car rien n'efface les pourquoi flottant sur l'écume en partance. Puis la mer poursuit son chemin, Brasse après brasse, jamais lasse, Elle pose sa longue main Sur les chemins qu'elle dépasse. Vague après vague va la mer Vers l'incertaine latitude Où fleurit l'algue solitude; Vague après vague… la mer. Pierre Osenat L'aventure Les mâts qui se balancent dans ce grand port de la Manche n'emporteront pas l'écolier vers les îles des boucaniers jamais, jamais, jamais il n'eut l'idée de se glisser à bord du trois – mâts qui s'élance vers le golfe du Mexique il le suit sur la carte qui bellement se déplace avant les longitudes vers Galveston ou Tampico il a le goût de l'aventure l'écolier qui sait regarder de si beaux bateaux naviguer sans y mettre le pied Raymond Queneau Oiseaux de mer Mouettes, gris et goélands, Mêlent leurs cris et leurs élans. Leur vol fou qui passe et repasse, Tend comme un filet dans l'espace. Poésie le vent de mars co.jp. Mouettes, goélands et gris, Mêlent leurs élans et leurs cris.
Dans cet article, vous trouverez au fil de l'année les textes des poésies et des chants appris en classe. Les enfantastiques - Un ami Poésie 2 - Feuille rousse feuille folle Poésie 3 - Mon hiver Chant breton - Al livioù Al livioù Poésie 4 - Le point A qui aimait le point B Les Ogres de Barback - Bumbaïa « Bumbaïa » à écouter grâce à ce lien:... La poésie de Bernard Friot n'avait pas de titre dans son recueil, les CE1 et CE2 en ont inventé un: « Mousse pétillante dans la bouche » MOUSSE - Bernard Friot Les pieds dans l'eau C'est de l'eau - Les Enfantastiques _
Le chêne peint par Courbet. Un chef-d'oeuvre! Notre vieux chêne. Il nous est apparu un jour d'hiver, bien seul, Mais majestueux au milieu de son grand champ. L'envie nous saisit de protéger cet aïeul Ce géant au tronc rugueux et aux bras puissants. Nous avons construit notre vie autour de lui, L'accompagnant, fraternels, au fil des saisons Et souffrant avec lui quand la neige et la pluie Et le vent fracassent ses branches sans raison. Poésie le vent de mars cp site. Avril nous ravit à l'éclat de ses bourgeons Mordorés et doux comme de la soie, parant D'une auréole délicate son fronton, Prémices d'un renouveau encore hésitant. Et alors, quand le vert triomphe en sa feuillée, Quand l'ombre translucide s'étale en dentelle Sur la mousse moelleuse et fraîche de juillet, Nous savourons cette plénitude immortelle Puis brusquement notre vieil ami se déchaîne. C'est une explosion de feuilles ocres et rousses Qu'il libèrera une à une de leurs chaînes Vers le ciel, futures astres de la Grande Ours. La morte saison ravine l'écorce rude De notre vénérable, tordant ses rameaux, Le rendant vulnérable dans la solitude De l'hiver gris, privé de ses doux oripeaux.
J'ai suivi le vent… J'ai suivi le vent celui qui glisse sur les haubans, celui qui a hissé les voiles pour défier les étoiles. J'ai suivi le vent fripon, le vent malin qui soulève les jupons, J'ai suivi les chemins de traverses et les ailes des hirondelles. Poésie - Anim'langues. J'ai humé le vent mauvais et les fumées étranges, inconnues. Le vent m'a semé, pauvre Petit Poucet, il m'a écorché le coeur et les genoux mais jamais je ne renoncerai à le suivre encore, à l'Aventure, aux aventures d'avant et aux vents de poussière, d'orgueil et de misère. Ces vents-là sont des oriflammes, des étendards criards de lumières, les seuls qui valent d'avoir vécu les seuls qui vaillent de rêver la Lune.
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