Le vêtement coréen devient rapidement une passion qu'elle approfondit par des recherches historiques menées avec l'universitaire SEOK Ju-seon, spécialiste reconnue de l'histoire du costume. Elles s'attèlent ensemble à reconstituer minutieusement les vêtements d'après les peintures des rouleaux dépeignant les cérémonies de cour. Les costumes des officiels préservés de l'époque Choson (1392- 1910), plus encore les costumes de cour, sont d'une extrême rareté. LEE Young-hee met alors en place un processus de «recréation» de ces pièces; son travail s'alimente également de la collection de pièces, textiles et accessoires anciens, qu'elle rassemble tout au long de sa carrière. Sur fond de changements politiques en Corée, le dynamisme économique et l'ouverture du pays en 1988, au moment des Jeux olympiques de Séoul, produisent une évolution singulière et radicale de son travail. L étoffe des rêves de lee young hee park. Elle se sent investie d'une mission: faire connaître le hanbok à l'étranger, le faire entrer dans le monde de la mode afin qu'il ne soit plus considéré comme un simple héritage de traditions passées.
Elle explore tous les matériaux traditionnels (ramie, soie) tout en expérimentant des mélanges nouveaux (fibre de bananier et soie), jouant tour à tour des effets de transparences et de matières rugueuses, faisant de la combinaison traditionnelle (une ample robe s'élargissant sous la poitrine et un très court boléro noué de rubans), un vocabulaire versatile, librement et constamment réinventé. MUSÉE GUIMET 6 place d'Iéna, 75116 – M° Iéna (9) Du mer. L étoffee des rêves de lee young hee hanbok. au lun. 10h-18h Plus d'informations sur le site du Musée Guimet
Lee Young-hee met en place un processus de "recréation" de ces pièces qui inclut la fabrication des soieries à l'identique, l'emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main; son travail s'alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson - vêtements ou accessoires - qu'elle rassemble peu à peu tout au long de sa carrière. Formations aux professionnels du luxe - Académie du Luxe. En 1993 Lee Young-hee montre une collection de prêt-à-porter à Paris, et présente un défilé haute-couture l'année suivante. Ses "étoffes de vents et de songes" enchanteront les défilés haute-couture jusqu'en 2016 à Paris, ainsi qu'à New York. Elle explore tous les matériaux traditionnels (ramie, soie) tout en expérimentant des mélanges nouveaux (fibre de bananier et soie), jouant tour à tour des effets de transparences et de matières rugueuses, faisant de la combinaison traditionnelle (une ample robe s'élargissant sous la poitrine et un très court boléro noué de rubans), un vocabulaire versatile, librement et constamment réinventé.
Expo Publié le 27 Janvier 2020 à 16h31 En 2018, le Musée national des Arts asiatiques - Guimet reçoit 1300 pièces issues du fonds textile de la créatrice LEE Young-Hee, devenant depuis le lieu d'accueil de la plus grande collection de textiles coréens au monde en dehors de la Corée. Avec L'étoffe des rêves, le musée rend hommage à cette créatrice révolutionnaire et à l'héritage qu'elle laisse derrière elle. Considérée comme la plus grande figure de la mode coréenne, Lee Young-Hee, disparue en 2018, est une créatrice de mode qui a largement contribué à renouveler la mode de son pays, notamment en donnant une image moderne et décomplexée au hanbok, cet habit traditionnel coréen. L étoffee des rêves de lee young hee 李蒽熙 . En 2019, sa fille fait don des 1300 pièces issues du fonds textile de sa mère, ainsi que de nombreux accessoires, au musée des Arts asiatiques - Guimet. Le musée devient alors un lieu incontournable en matière de textiles et de mode coréenne. ©MAISON DE LEE YOUNG-HEE Devenue couturière-styliste presque par hasard, Lee Young-Hee se prend de passion pour le vêtement coréen, et mène des recherches en collaboration avec certains spécialistes de l'histoire du costume.
Catalogue de l'exposition MNAAG / Éditions de La Martinière – 2019 128 pages 80 illustrations 22, 50 € Langue: français « Quand je me déshabille, je suis la nature. Quand je m'habille, je suis la culture. » Ces mots résument la philosophie de Lee Young-hee (1936-2018), grande figure de la mode coréenne dont la collection a rejoint le musée national des arts asiatiques – Guimet. Que faire à Paris - Ville de Paris. Dédiant son art à la diffusion des traditions de son pays, Lee Young-hee s'est attelée à de minutieuses reconstitutions des habits de cour et d'apparat de l'époque Joseon (1392-1910). Elle a su imposer son style en réinventant le hanbok, le costume traditionnel coréen, avec des créations et pièces de haute couture fluides et vaporeuses, aux formes libérées. Des vêtements faits de rêve et de vent.
Maison À Vendre Hoymille, 2024