Le code civil (article 1101) définit le contrat comme « une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose ». Cette définition est très large et d'autres fiches aborderont les particularités de certains contrats, notamment le contrat de pension, de location ou d'exploitation. Les contrats, notamment ceux qui peuvent exister dans le domaine du L'hippologie cheval, sont valables qu'il y ait ou non un contrat écrit. L'importance de l'écrit ne doit toutefois pas être négligée. Dans le cas d'une vente par exemple, le fait d'indiquer à quoi vous destinez le L'hippologie cheval que vous achetez permettra de mettre en œuvre la garantie des vices cachés. Le contrat doit dans tous les cas être daté et signé par toutes les parties, et chaque partie doit en avoir un exemplaire original. Parfois très détaillé, le contrat peut-être rédigé par toute personne avec un minimum d'indications comme: Nom et qualité des parties (nom, adresses, profession... ), Nature du contrat (vente, location, prestation... ), Objet du contrat (si vente: quel objet, quelle quantité, pour quelle destination... ), Conditions qui entourent la réalisation (le contrat sera exécuté sauf si, à condition que... ), Prix et mode de paiement,
Publié le: 06/02/2017 06 février févr. 02 2017 Le contrat d'exploitation d'un cheval de sport Le contrat par lequel le propriétaire confie son cheval à un professionnel capable de l'exploiter au mieux de ses capacités est fréquent. Cette convention présente des avantages pour les deux parties. Le propriétaire est assuré de valoriser son cheval, le cavalier professionnel étant le mieux placé pour dresser et préparer le cheval aux compétitions. De son côté le professionnel n'aura pas à investir pour acheter un cheval lequel lui est fourni. Toutefois les deux cocontractants devront veiller à ce que leurs engagements respectifs soient prévus par convention afin que soit précisé les obligations de chacune des parties et éviter des incompréhensions sur l'objet du contrat et les modalités d'exécution. Si un contrat écrit est souvent conseillé il est indispensable dans la convention d'exploitation. Il suffit pour s'en convaincre d'examiner les nombreuses décisions rendues à propos du contrat d'exploitation qui est à l'origine d'un contentieux fourni.
Il conviendra en premier lieu de décrire l'objet du contrat qui consistera en la mise en valeur du cheval et parfois la mise en vente du cheval. Les attentes ou exigences particulières du propriétaire pourront être consigné dans ce premier article. Le 2ème élément important sera la durée du contrat et la possibilité d'insérer une période d'essai de un ou deux mois laquelle permettra au cavalier professionnel d'apprécier les aptitudes du cheval et au propriétaire le travail du cavalier. La durée devra être arbitrée entre le souhait du propriétaire de voir son cheval valorisé rapidement et les contraintes du cavalier qui indiquera avoir besoin de temps pour que son travail de mise en valeur fasse effet. L'intérêt de préciser la durée du contrat est de permettre à chacun des cocontractants d'imposer à l'autre les stipulations convenues au préalable. La cour d'appel de Paris le 27 juin 2012 a condamné un cavalier qui refusait de restituer une jument à son propriétaire et ce en violation du contrat qui prévoyait clairement la date de la restitution.
Le cheval est hébergé en box individuel sur litière. Il est possible de mettre le cheval au pré durant la journée à la discrétion de Monsieur X. Le cheval bénéficie d'une nourriture de type granulés, trois fois par jour, ainsi qu'un complément en foin. 4°) Pour faciliter l'opération de vente, Monsieur X a toute liberté pour faire sortir le cheval en compétition soit lui-même, la détermination des épreuves étant du seul ressort de Monsieur X, à charge pour lui d'indiquer au propriétaire les épreuves retenues. Il est expressément convenu entre les parties que les engagements sont effectués sur le compte de Monsieur X. 5°) Monsieur X est le seul cavalier autorisé à monter le cheval. Pour tout autre cavalier, Monsieur X devra avoir obtenu, au préalable, l'autorisation du propriétaire. 6°) Tous les frais inhérents au cheval sont à la seule charge de Monsieur X: pension, ferrure, tonte, soins vétérinaires, vermifuges, transport, déplacement, engagement en épreuves etc... De plus, le cheval sera présenté à un dentiste équin au moins un fois par an ainsi qu'à un ostéopathe équin au moins une fois par an.
Le cheval est remis ce jour apparemment sain et net et apte à l'usage pour lequel il est destiné, accompagné de son livret signalétique. En cas de contestation pour l'application des présentes, les parties conviennent que la juridiction compétente sera celle du lieu l'emprunteur.
Soit le propriétaire de la jument, M., souhaitant faire saillir sa jument et conserver le produit l'année suivante donc en, prend tous les frais de saillie (carte de l' étalon, frais de pension chez l' étalonnier, frais de transport, frais de suivi vétérinaire, etc…) ainsi que les frais de santé et d'entretien à sa charge. Par contre, M. accepte que sa jument après confirmation de sa gestation en retourne en pension chez l'utilisateur, afin que se passe au mieux le sevrage de son poulain soit jusqu'à 6 mois après sa naissance. Durant cette période, le propriétaire s'engage à verser 50% du prix de la pension à l' utilisateur, soit euros par mois jusqu'au sevrage, à la suite duquel les deux parties se trouveront libre de tous engagements. ARTICLE 3: PÉRIODE D 'ESSAI A l' issue d'une période d'essai d'insémination de 3 chaleurs et sans résultat positif de gestation de la jument sus nommée, le propriétaire s'engage à assumer les frais de pension de euros par mois depuis le jour de son arrivée chez l' utilisateur, jusqu'à son départ éventuel.
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