C'est le cas si les personnes sont déboutées du droit d'asile, viennent tout juste d'arriver sur le sol français, ont perdu leur titre de séjour... ". Tandis que la question du logement s'avère particulièrement complexe pour le Collectif accueil migrantEs, l'association note par ailleurs que des particuliers sont prêts à accueillir provisoirement des migrants. "100 pour un toit" leur propose une convention morale pour encadrer la durée d'hébergement, apporter son soutien et trouver de nouvelles solutions par la suite. "Cela peut faciliter la démarche d'accueil et formalise des relations informelles. L'intérêt est d'apporter de la stabilité et nous allons privilégier la situation des familles. Car les enfants sont ceux qui subissent le plus ces situations, pour suivre leur scolarité, s'intégrer dans un club sportif... Pour Luc Brémaud et les membres de "100 pour un toit", ne pas abandonner ces familles et leurs enfants en bas âge à la rue, "c'est une question de droits humains fondamentaux".
Qu'est-ce que le collectif « 100 pour un toit » de Guipavas (dépendant de l'association Digemer) a fait, depuis sa création? Angélique Thomas, une des présidentes: « Nous avons organisé une présentation à la médiathèque Awena et, là, nous avons réussi non seulement à convaincre des donateurs, mais aussi à donner envie à une personne de nous louer un logement ». Du coup, il y avait des travaux à faire? « Pas vraiment de travaux, mais, surtout, il a fallu vider les affaires qui étaient dans la maison. Il a tout de même été fait un petit peu de peinture. C'est une maison sur deux étages. Pour l'instant, nous nous sommes occupés d'un niveau qui compte une cuisine, un séjour et deux chambres. Des bénévoles sont venus pour aider à vider, à nettoyer et à peindre, en fonction de leurs possibilités. Cela devrait être terminé courant juin. Nous nous occuperons ensuite du deuxième logement. Actuellement, nos donateurs nous permettent de couvrir loyer et charges pour un logement. Si d'autres veulent se joindre à nous… ».
Publié le 06 mars 2022 à 16h03 Les premiers membres du collectif présenteront 100 pour un toit à l'Awena le jeudi 10 mars. Jeudi 10 mars à 20 h, dans l'auditorium Jean-d'Ormesson de l'Awena, la section de « 100 pour un toit » de Guipavas sera présentée. Un collectif a pris contact avec l' association Digemer qui vient en aide à tous les migrants et organise un hébergement digne et respectueux des droits fondamentaux des étrangers en France. Digemer est un réseau qui compte une trentaine de collectifs dans le pays de Brest. Un accueil digne et stable « Le but de ce collectif est de trouver des solutions d'accueil digne et stable pour les familles. Avoir un logement favorise l'intégration à la vie locale, l'obtention d'un emploi, la participation à des cours de français ou la scolarisation des enfants. Nous connaissons déjà une famille avec quatre enfants qui a besoin d'aide », indique Angélique Thomas, coprésidente du collectif guipavasien, avec Christelle Florin. Amener à l'autonomie L'aide de l'association à ces familles peut se matérialiser de différentes façons: « Nous recherchons des bénévoles, des donateurs afin de trouver des logements qui pourraient être mis à disposition, ou d'apporter une aide à ces familles ».
Comment agir avec "100 pour un toit"? "Si 100 personnes donnent au moins 15 € par trimestre, on peut prendre en charge un logement pour une famille ou un groupe de personnes", explique Luc Brémaud. Outil au service du Collectif accueil migrantEs, l'association "100 pour un toit " prend en charge le loyer et les charges. "La régularité des dons nous offre une visibilité et permet de s'engager avec une famille". On recherche aussi des propriétaires "qui ont des affinités avec nos missions, avec un critère important: se rencontrer et en discuter au préalable". À savoir que l'association porte une attention particulière à la salubrité des logements loués. Elle compte 74 membres donateurs et une dizaine de membres actifs. Des associations comme la Ligue des droits de l'homme, la Maison des potes, l'Assoc épicée, la Cimade, le CIDFF et Accompagner bâtir prévenir sont membres d'honneur. Pour participer aux missions de "100 pour un toit du Narbonnais", rendez-vous sur le site, écrire par mail à, ou lors des permanences le mercredi de 14 h à 17 h (sauf les jours fériés), à l'espace de vie sociale du Forum (09 72 64 84 38).
En mars 2022, un groupe de citoyens de Guipavas (Finistère) a créé un collectif pour aider les demandeurs d'asile. Près d'un mois après, ils ont déjà trouvé une maison pour une famille de Kosovars. Ouest-France Les bénévoles du collectif 100 pour un toit s'activent pour recevoir une famille de Kosovars dans leur première maison, à Guipavas (Finistère). | OUEST-FRANCE Tout va très vite pour le collectif 100 pour un toit. Créé il y a un peu plus d'un mois, à Guipavas ( Finistère), son premier objectif était de trouver un logement pour pouvoir accueillir une famille de demandeurs d'asile. C'est chose faite. Un logement pour des Kosovars Nous avons trouvé un logement dans le quartier de Saint-Marc pour le moment. Nous sommes en train de le remettre en état pour pouvoir y accueillir une famille de Kosovars, explique Angélique Thomas, l'une des responsables du collectif. Tout devrait être prêt pour début juin 2022. C'est important. Cette famille de six personnes vit dans des conditions difficiles depuis de longs mois.
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