accueil / sommaire cours terminale S / raisonnement par récurrence 1) Exemple de raisonnement par récurrence Soit a une constante réel > 0 fixe et quelconque. Montrer que l'on a (1+a) n ≥ 1 + na pour tout naturel n. L'énoncé "(1+a) n ≥ 1 + na" est un énoncé de variable n, avec n entier ≥ 0, que l'on notera P(n). Montrons que l'énoncé P(n) est vrai pour tout entier n ≥ 0. P(0) est-il vrai? a-t-on (1 + a) 0 ≥ 1 + 0 × a? oui car (1 + a) 0 = 1 et 1 + 0 × a = 1 donc P(0) est vrai (i). Soit p un entier ≥ 0 tel que P(p) soit vrai. Nous avons, par hypothèse (1+a) p ≥ 1 + pa, alors P(p+1) est-il vrai? A-t-on (1+a) p+1 ≥ 1 + (p+1)a? Nous utilisons l'hypothèse (1+a) p ≥ 1 + pa d'où (1+a)(1+a) p ≥ (1+a)(1 + pa) car (1+a) est strictement positif d'où (1+a) p+1 ≥ 1 + pa + a + pa² or pa² ≥ 0 d'où (1+a) p+1 ≥ 1 + a(p+1). L'énoncé P(p+1) est bien vrai. Nous avons donc: pour tout entier p > 0 tel que P(p) soit vrai, P(p+1) est vrai aussi (ii). Conclusion: P(0) est vrai donc d'après (ii) P(1) est vrai donc d'après (ii) P(2) est vrai donc d'après (ii) P(3) est vrai donc d'après (ii) P(4) est vrai... donc P(n) est vrai pour tout entier n ≥ 0, nous avons pour entier n ≥ 0 (1+a) n ≥ 1 + na 2) Généralisation du raisonnement par récurrence Soit n 0 un entier naturel fixe.
La plupart du temps il suffit de calculer et de comparer que les valeur numériques coïncident pour l'expression directe de la suite et son expression par récurrence. Deuxième étape Il s'agit de l'étape d' "hérédité", elle consiste à démontrer que si la propriété est vraie pour un terme "n" (supérieur à n 0) alors elle se transmet au terme suivant "n+1" ce qui implique par par conséquent que le terme n+1 la transmettra lui même au terme n+2 qui la transmettra au terme n+3 etc. En pratique on formule l'hypothèse que P(n) est vraie, on essaye ensuite d'exprimer P(n+1) en fonction de P(n) et on utilise cette expression pour montrer que si P(n) est vraie cela entraîne nécessirement que P(n+1) le soit aussi. Une fois ces deux conditions vérifiées on peut en conclure à la validité de la proposition P pour tout entier n supérieur à n 0. Exemple de raisonnement par récurrence Une suite u est définie par: - Son expression par récurrence u n+1 = u n +2 - Son terme initial u 0 = 4 On souhaite démontrer que son expression directe est un = 2n + 4 Première étape: l'initialisation On vérifie que l'expression directe de u n est correcte pour n = 0 Si u n = 2n + 4 alors u 0 = 2.
N. là-bas et frais émoulu de l'ENS) jusqu'à P. LACOU avec qui j'ai fait passer des colles aux étudiants d'une Prépa, toujours là-bas, etc... Eux, ils ne sont point de cette célèbre bourgade) sa réciproque a, elle, de quoi tenir la route. Du point de vue de ce raisonnement mathématique donc, "tous les originaires de Montcuq sont des agrégés de maths". Le hic est que cette démonstration repose sur le raisonnement par récurrence que je n'avais pas envisagé d'enseigner, même si parfois pour la rigueur de certains résultats, il s'impose. En effet comment convaincre des élèves, même de troisième, que la somme des N premiers nombres impairs est le le carré N 2, autrement qu'en leur donnant une petite dose de récurrence qui viendra confirmer les quelques exemples évidents qu'ils "voient"?. Exemple: 1 + 3 + 5 + 7 = 4 2 = 16. De plus certaines questions d' A. M. C. que nous nous sommes appropriés, toi et moi, nécessitent que je te parle du raisonnement par récurrence. Eh bien c'est décidé! Je te parlerai du raisonnement par récurrence dans un document qui arrive incessamment.
Plutôt appliquer son intelligence à des conneries que sa connerie à des choses intelligentes... Aujourd'hui 05/03/2006, 19h31 #13 Envoyé par pat7111 La meilleure méthode pour répondre à la question initiale (et sans malhonnêteté) est celle évoquée par Syllys et c'est pas montrueusement compliqué: (coupé pour ne pas prendre trop de place! ) et de proche en proche la somme des puissances que l'on veut... Très joli!!! et astucieux! 05/03/2006, 20h21 #14 Merci, mais c'est pas moi qui l'ait inventé Comme quoi, quoi qu'en disent certaines mauvaises langues, même plus de dix après, la prépa laisse des traces Plutôt appliquer son intelligence à des conneries que sa connerie à des choses intelligentes...
A l'aide d'une calculatrice ou d'un algorithme, vérifiez si ces nombres sont premiers ou non. Que constatez-vous? En 1640, le mathématicien français Pierre de Fermat a émis la conjecture que « pour tout $n\in\N$, $F_n$ est un nombre premier ». Il s'avère que cette conjecture est fausse. Presque un siècle plus tard en 1732, le premier à lui porter la contradiction, est le mathématicien suisse Leonhard Euler en présentant un diviseur (donc deux diviseurs au moins) de $F_5$ prouvant qu'« il existe au moins un nombre de Fermat qui n'est pas premier ». Il affirme que $F_5$ est divisible par 641. Blaise Pascal, à 19 ans, en 1642 invente la première ( calculatrice) qu'il appelait la « Pascaline » ou « machine arithmétique ». [Musée Lecoq à Clermont Ferrand]. Mais, existe-il un moyen de démontrer qu'une propriété dépendant d'un entier $n$, est vraie pour tout $n\in\N$ sans passer par la calculatrice? 1. 2. Étude d'un exemple Exercice résolu 1. Démontrer que pour tout entier naturel $n$, « $4^n +5$ est un multiple de $3$ ».
$$Pour obtenir l'expression de \(u_{n+1}\), on a juste remplacé x par \(u_n\) dans f( x). La dérivée de f est:$$f'(x)=\frac{1}{(1-x)^2}>0$$ donc f est strictement croissante sur [2;4]. Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel n, \(2 \leqslant u_n \leqslant 4\). L'initialisation est réalisée car \(u_0=2\), donc bien compris entre 2 et 4. Supposons que pour un k > 0, \(2 \leqslant u_k \leqslant 4\). Alors, comme f est croissante, les images de chaque membre de ce dernier encadrement par la fonction f seront rangées dans le même ordre:$$f(2) \leqslant f(u_n) \leqslant f(4)$$c'est-à-dire:$$3 \leqslant u_{n+1}\leqslant \frac{11}{3}$$et comme \(\frac{11}{3}<4\) et 2 < 3, on a bien:$$2 \leqslant u_{n+1} \leqslant 4. $$L'hérédité est alors vérifiée. Ainsi, d'après le principe de récurrence, la propriété est vraie pour tout entier naturel n. L'importance de l'initialisation Il arrive que des propriétés soient héréditaires sans pour autant qu'elles soient vraies. C'est notamment le cas de la propriété suivante: Pour tout entier naturel n, \(10^n+1\) est divisible par 9.
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