Pour le confort et la santé de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en œuvre par les lieux culturels: présentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique. Première grande rétrospective en France des œuvres graphiques du musée Pouchkine à la Fondation Custodia. Le parcours couvre les écoles européennes et russes, du XVe au XXe siècle. Une sélection de plus de 200 œuvres met ainsi en lumière la richesse de la collection moscovite. Dürer, Véronèse, Rubens et Fragonard sont entre autres mis à l'honneur aux côtés de grands noms de l'impressionnisme et du post-impressionnisme tels Renoir et Degas. Les collections du musée Pouchkine, inauguré au début du XXe siècle, ont été fondées par le professeur Ivan Tsvetaev en 1912, et enrichies tout au long du siècle. Le Musée Pouchkine à Paris. Sa collection d'art graphique comporte aujourd'hui plus de 350 000 gravures et 27 000 dessins. Donations de collectionneurs privés russes, acquisitions et transferts d'œuvres (musée Roumiantsev, l'Ermitage, musée Russe et musée national d'Art moderne occidental) ont également contribué à la richesse artistique du musée moscovite.
L'exposition permet également de contempler six études de Picasso, dont Les Bateleurs, esquisse à la gouache et au fusain préparatoire à l'une de ses œuvres les plus célèbres de sa période rose, L a Famille de saltimbanques (Les Bateleurs). Tout un mur est également consacré au peintre cubiste Fernand Léger, avec sept dessins souvent à l'encre noire et au pinceau, dont Portrait de Nadia (avec une fleur) de 1948, dessin qui n'a pas réussi à être relié à une quelconque autre œuvre de Léger. Parmi les autres maîtres français, Robert Delaunay, ou Paul Signac. Musée des beaux arts pouchkine oeuvres d art peintures. Cette deuxième partie de l'exposition fait la part belle aux artistes russes de la première moitié du XX e siècle, de Victor Borissov-Moussatov à Natalia Gontcharova (une des seules représentantes des peintres femmes de l'exposition), en passant par Boris Grigoriev, Nikolaï Koupreyanov, Kasimir Malevitch et Marc Chagall. Nikolaï Koupreyanov (Vlotslavsk 1894 – 1933 Moscou), « Cheval rouge », 1924. Une exposition qui souligne l'extrême richesse de tous ces peintres dont on a l'habitude de connaître les œuvres terminées, alors que leurs esquisses sont tout aussi fascinantes… Fondation Custodia, 121 rue de Lille, 75007 Paris.
Si les grands noms affluent les moins connus, et ainsi les belles découvertes, sont aussi présents. Comment ne pas mentionner alors un merveilleux dessin de Allaert van Everdingen, Un château en ruines au bord d'une rivière. Ici la figure de la ruine se détache avec poésie d'un monde où chacun semble vivre sa vie, des hommes pêchent sur une barque, un cavalier avance sur sa monture et au loin des moulins à vent tournent leurs ailes au gré du vent. Un château en ruines au bord d'une rivière, Allaert van Everdingen, Seconde moitié des années 1650, Musée Pouchkine Baba-Yaga et les femmes-oiseaux, Ivan Bilibine, 1902, Musée Pouchkine Parmi les dessins exposés l'école russe a, naturellement, une place importante. Là aussi c'est un vrai voyage que nous offre l'exposition. Pour les néophytes c'est une réelle découverte qui peut amener de véritables révélations. Comment résister par exemple à l'art de Bibiline et à son monde tout droit tiré des contes de fée? Cinq cents ans de dessins de maîtres du Musée Pouchkine. Et pour les spécialistes c'est une occasion rare de voir des chefs d'œuvres d'artistes très peu présents dans les collections françaises.
Ses contemporains français le surnomment ironiquement " le cubiste russe". Il puise son inspiration surtout dans l'architecture et les paysages urbains.
L'événement Le Musée Pouchkine est référencé dans notre rubrique Beaux-Arts.
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