Il est autorisé à échelonner l'achat. Bien qu'il soit alors un artiste de bonne réputation et que ses revenus soient importants, il n'est jamais capable de rembourser ses dettes et connaît la banqueroute en 1656. On inventorie alors ses biens (dont ses collections d'art et son cabinet de curiosités), qui sont vendus au bénéfice de ses créditeurs. La maison elle-même est vendue aux enchères pour environ 11 000 florins. Rembrandt s'installe dans une petite maison qu'il loue sur le Rozengracht (en). Il y meurt en 1669. 1658–1911 [ modifier | modifier le code] En 1660–62, la maison est étayée et séparée en deux afin de permettre de loger plusieurs familles. Elle est transformée à de multiples reprises et se dégrade lentement. Elle aurait certainement été détruite si le souvenir de Rembrandt n'avait pas demeuré. Une réaction a lieu à l'occasion du trois-centième anniversaire de Rembrandt en 1906. La Ville d'Amsterdam achète la maison et la confie au Stichting Rembrandthuis, fondation créée en 1907.
Le principe du cabinet de curiosités a disparu durant le XIX e siècle, remplacé par des institutions officielles et les collections privées. Celles-ci ont joué encore un grand rôle dans certaines disciplines scientifiques comme l' entomologie ou la conchyliologie. Le sujet a notamment été étudié par l'historien d'art viennois Julius von Schlosser (qui lui consacre, en 1908, un ouvrage, Die Kunst- und Wunderkammern der Spätrenaissance) et par Patricia Falguières, chercheuse au Centre de sociologie du travail et des arts et professeure à l'École pratique des hautes études en Sciences sociales. Selon cette dernière, les chambres de merveilles seraient à distinguer des cabinets de curiosité. La constitution des chambres de merveilles s'inscrit, selon Patricia Falguières, dans la lignée des démarches héritées des onomasticons antiques et viserait à rassembler des memorabilia ou mirabilia, soit des choses, objets ou éléments mémorables, des souvenirs à mémoriser. Il s'agirait, selon elle, de « systèmes de lieux communs » classant « autant de faits, res, observationes ou historiae, qui n'ont d'autre détermination que de s'offrir au travail de la mémoire.
C'est à partir du milieu du XVe siècle et surtout du début du XVIe que les collections d'antiquités, essentiellement gréco-romaines, s'élargirent aux œuvres d'art contemporaines, aux objets précieux ou étranges, aux instruments, aux spécimens des trois règnes de la nature, sans parler des livres. Évolution qui s'amplifia à partir du milieu du XVIe siècle, notamment par l'effet des découvertes d'outre-mer et d'une croissante soif de connaissances. Pratiqué d'abord par les souverains et autres grands de ce monde, ce « collectionnisme encyclopédique » gagna la grande bourgeoisie et les lettrés et suscita au XVIIe siècle une floraison de « Kunst- und Wunderkammern », de « musées » et de « cabinets ».
Mais désormais meubles, objets et peintures sont rassemblés par époque ce qui permet d'organiser facilement son parcours, en démarrant sous le théâtral atrium au cœur du bâtiment. Opération « Nightwatch », un incroyable projet de restauration Le 8 juillet 2019, le Rijksmuseum a entamé l'opération «Ronde de nuit», le projet de recherche et de restauration du chef-d'œuvre de Rembrandt. Rijksmuseum En juillet 2019 le musée a lancé une opération inédite: restaurer le chef-d'œuvre de Rembrandt, La ronde de nuit, sous le regard du public. Installé dans la galerie d'honneur du musée, le tableau est placé sous un écrin de verre dessiné par Jean-Michel Wilmotte, qui a également signé toute la scénographie du musée. Durant leur parcours, les visiteurs découvrent ainsi le spectacle fascinant du nettoyage minutieux opéré par les restaurateurs. Peinte en 1642 par Rembrandt, la Ronde de Nuit représente les officiers et membres de la milice du capitaine Frans Banninck Cocq, commanditaire de l'œuvre. La toile monumentale de 3, 8 m de haut et 4, 5 m de large avait déjà été restaurée plusieurs fois et réparée après l'attaque au couteau d'un déséquilibré en 1975.
« Cabinets des merveilles », par Massimo Listri, éditions Taschen, 100 €.
La mise en place de cette ingénieuse vitrine permet au musée de ne pas priver les visiteurs d'une œuvre cruciale durant tout le temps de cette rénovation. Son restaurant est primé par le Guide Michelin Rijks: le restaurant de Joris Bijdendijk à Amsterdam. Erik Smits Et si on venait au musée juste pour déjeuner? Ouvert en 2014 dans l'aile Philips, le Rijks Restaurant est une grande brasserie avec jardin menée par le chef Joris Bijdendijk. Le jeune prodige, déjà étoilé et passé par l'émission Top Chef (saison 4), délivre ici toute sa créativité et son amour du terroir à travers des plats colorés, mêlant traditions locales et saveurs du monde entier. Une cuisine rare et inventive qui lui vaut une seconde étoile en 2017. La grande brasserie intérieure est prolongée par une terrasse accessible même en hiver. Le Rijksstudio, fabuleux catalogue numérique La Laitière est un tableau de Johannes Vermeer, dit Vermeer de Delft, peint vers 1658, et exposé depuis 1908 au Rijksmuseum d'Amsterdam. Rijksmuseum Lancé en 2012 juste avant la réouverture, le Rijksstudio est une plateforme en ligne qui permet d'accéder à la collection, plus de 145 000 images qu'on peut consulter, partager et utiliser.
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